Le cinéma ne décrit pas l’image de la sorcière à l’époque de l’inquisition. En outre , le milieu cinématographique ne montre pas l’envers du décor concernant les conditions de la sorcières durant l’ère qui a suivi sa diabolisation. Est-ce pour ne pas heurter la sensibilité du public ? En tout cas, il s’agit d’un sujet qui mérite d’être creuser . Pour jouer le rôle de la sorcière , on dirait qu’il n’existerait pas de juste milieu. De plus, les standards demandés pour cette attribution de la sorcière demeurent souvent offensants voir rétrogrades . Ce qui explique pourquoi une actrice ne décide pas de son plein gré à aspirer à un tel rôle. Dans le magicien D’OZ, l’actrice Gale Sondergaard s’est vue refuser la fonction de sorcière, jugée trop jolie , pour jouer la pièce. Ainsi, elle sera remplacée par une autre moins « belle’. Du coup, les sorcières sont tenues d’être au-delà de leur performance afin de plaire à un public de tout âge. Je pourrai comparer cela à la rationalisation capitaliste de la sexualité . La sorcière quelque soit, son âge devrait se refaire une seconde jeunesse afin de ne pas causer un choc générationnel. La question financière qui était mise sur la table poussait la sorcière ,avançant en âge, de pouvoir séduire le jeune public. Ainsi, dans un régime capitaliste, la femme qu’elle le veuille ou non se doit d’être procréatrice et productrice. Celle qui ne répondait pas à ces critères demeurait marginalisée et stigmatisée par un système qui l’accuse d’être démoniaque et d’être un maux pour le fonctionnement de la société .