1-Comment arrive-t-on à croire à des choses qui n’existent pas?

Facilement, on croit à ce qui est faux quand cela nous permet de simplifier notre quotidien, d’éliminer des conflits intellectuels, de nous rassurer ou de nous avantager. L’humain paresseux préfère croire à des choses qui n’existent pas que de faire l’effort de s’informer et de s’éduquer, même si cela peut nous désavantager dans certaines situations. La religion en est un bon exemple: on croit à des Dieux, à des histoires irrationnelles pour avoir des explications simples à des phénomènes maintenant bien expliqués par la science. Aussi, l’environnement dans lequel on vit et ont grandi joue pour beaucoup. Si je grandis dans une famille où la femme sans mari et sans enfants est considérée comme une sorcière, comme une personne hors norme, qui n’est pas un exemple à suivre, il est clair que j’absorberais cette pensée. Si tout mon entourage croit que cette sorcière vol sur un balais la nuit, pourquoi j’oserais croire le contraire? Pourquoi je me compliquerais la vie à vérifier cette croyance? Pourquoi voudrais-je briser ce lien d’appartenance? La peur du rejet nous fait succomber à plusieurs croyances personnelles. Ce réseau d’influence finit par créer une société dans laquelle quelque chose qui n’existe pas peut être une vraie croyance. Par ailleurs, l’éducation qui n’est pas neutre (le cours d’histoire est un exemple) pourrait facilement nous imposer et nous intériorisé des fausses croyances. Cette éducation erronée, développée par des constructions imaginaires, peut devenir des principes politiques et sociales.

L’humain est une machine à croyance. Il a besoin de croire. Pour un cerveau humain, vaut mieux n’importe quelle croyance qu’aucune croyance. Par exemple, lorsque l’on naît, on ne sait absolument rien . L’univers est rempli d’inconnu et cela nous fait très peur. On se donne alors des bases (croyances) sur lesquelles se reposer. Même si celles-ci sont fausses, elles peuvent donner de vraies résultats / effets .

On a besoin de croire! – On se fait croire qu’il y a une raison pour laquelle nous existons et que l’on a notre place dans l’univers. Si l’on s’imagine que personne n’a besoin de nous, que tout ce qu’on fait est insignifiant, alors la vie prend un tout autre sens. On aime se faire croire qu’il y a quelqu’un pour qui ça vaut la peine, par exemple son âme sœur. Aussi, UN SEUL humain qui croit que l’humanité n’est d’aucune valeur, alors cette personne devient un danger pour l’espèce. Croire, c’est de donner un sens à notre existence. On se fait croire que notre routine a du sens, etc

Notes pour rédaction/ lien croyance et sorcière :

La sorcière, dédiée au culte du mal, est le produit de l’imagination, et cette croyance populaire donne de vrais effets (impacts) =pratiques collectives ( brûler les femmes hors normes/persécution (connotation négative),marginales, qui n’embarquent pas dans le système patriarcal(cibles faibles). = vraies émotions (peur). on réagit beaucoup avec nos émotions alors cette peur incite les gens à suivre la pensée de l’église et de la société, qui sont contrôlées par des hommes. en faisant peur à la population, ils gardent le contrôle.

« Notre capacité à donner du sens ne signifie pas qu’il y en ait. Nous ne faisons que croire. » -Julien Durand

  • + une idées est utopique, + les croyants sont radicaux
  • + un Dieu est loin, + on y croit

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