Le principe de condamnation morale se rallie aujourd’hui premièrement comme le »fait de condamner judiciairement, d’imposer une peine, une amende, fait de blâmer, de juger inadmissible ». Cependant, il n’en fut pas toujours ainsi.
À l’immersion du christianisme venait beaucoup de croyances dont la nature divine de Jésus, l’existence d’un Dieu tout puissant, l’idée de trinité, la résurrection et j’en passe ! Par contre, avec les années qui défilent, beaucoup d’idées s’avèrent immerger et celles-ci, divergentes à celles des messages bibliques d’origine. Ces idées divergentes vont énormément déranger l’Église qui va nommer ces idées/croyances comme étant hérétiques.
Suite à cette immersion de croyances hérétiques, l’Église mettra en place l’inquisition qui aura pour but de réprimander et donc punir ces personnes véhiculant ces idées. On assiste donc à l’apparition d’un tribunal religieux assisté par le pouvoir civil impliquant des condamnations (mise en accusation, poursuite, condamnation, incarcération, répression, châtiments physiques, la torture, la condamnation à mort ou l’emprisonnement dans des conditions difficiles). La population est donc mis dans un climat de peur et de terreur face à l’idée de pouvoir être soupçonnés à bien/à tort, ceci ayant donc eu l’effet de faire taire toutes les voix qui ne vont pas le sens du clergé ou de l’interprétation des messages biblique du clergé, tous et chacun ayant peur des condamnations morales de l’époque. Ce principe de condamnation morale n’était pas d’imposer une peine en relation avec un crime de société commun comme nous pourrions le voir dans notre société actuelle (par exemple : tuer quelqu’un, voler, harcèlement…) mais par toute croyance qui était contraire à la foi chrétienne ou même au pouvoir patriarcat de l’époque.
Comme paradoxe, mais également en relation très étroite avec les condamnations morales, on voit le principe de judiciarisation (propension à privilégier le recours aux tribunaux pour trancher des litiges qui pourraient être réglés par d’autres voies (médiation, accord amiable). On peut donc voir un lien entre les condamnations de l’Église envers les hérétiques et le principe de judiciarisation, puisque ces condamnations auraient pu être évitées et on aurait pu utiliser d’autres moyens pour »punir » ces personnes.