Pour créer l’image de la sorcière:

Truc de la pomme–> 1 ière condition pour finir par vraiment croire en quelque chose qui n’existe pas. C’est la représentation.

Institutionnalisation de la perception–> 2 ième condition. Utiliser une image, une croyance (1er cond) pour ensuite la reprendre au sein des institutions (la sorcellerie est un crime, 2eme cond).

La sorcière est à la fois méchante et enivrante. L’homme la craint autant qu’il la désire.

Réflexions suite à la lecture de l’article suivant: https://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2003-3-page-1059.htm

L’homme domine et opprime la femme parce qu’il en a peur.

Il est possible d’aimer avoir peur pour ensuite vaincre sa peur.

« Les hommes ont peur des femmes parce que, face à cette sexualité redoutée énorme, sans frein, envahissante, ils craignent de ne pouvoir jamais les satisfaire, sauf à s’épuiser au point d’en mourir… à tout le moins ont-ils peur que, insatisfaites, elles ne se vengent. »

« si derrière cette peur que les hommes ont des femmes, et qui les conduit à les dominer, si en arrière-plan de cette angoisse de l’irreprésentable féminin érotico-maternel, flambait une envie secrète ? autrement dit, si un Schreber sommeillait en tout homme ? » 

Commentaire que j’avais laissé:

Il est vrai que d’associer un genre ou un sexe tout entier à un personnage mythique, soit la sorcière, est absolument paradoxal. Si on regarde une définition toute simple, du mot, un paradoxe est « une association de deux faits, de deux idées contradictoires ». Dans un premier temps, l’image de la femme sorcière est méchante, vicieuse, maléfique, alors que dans un deuxième temps on porte un regard sur elle qui se laisse charmer par sa beauté, son pouvoir de séduction et d’enivrement (comme c’est le cas de la figure de la sirène, par exemple). Associer ces deux idées qui s’opposent et les réunir sous la même figure est effectivement un paradoxe. À mon sens, cela découle du résultat de la peur qu’avaient les hommes (et qu’ont toujours) des femmes. Craindre le pouvoir de séduction, la beauté, la douceur qu’incarne le rôle social donné aux femmes, et craindre à la fois l’indépendance, le pouvoir du cycle menstruel féminin, la sexualité des femmes peut, à mon avis, quand on est un homme qui ne sait quel regard porter sur une chose qu’on adore autant qu’on craint, mener à la création d’une explication qui à défaut d’éducation, donne le résultat suivant: les femmes sont des créatures surnaturelles. J’ai trouvé une image qui m’a fait rire un peu, mais je trouvais qu’elle illustrait parfaitement le processus de réflexion qu’on utilisé les hommes de la Renaissance, soit un paradoxe: https://intra-science.anaisequey.com/images/stories/Mathematiques/paradoxes.jpg

–> Nous avons enfermé les femmes dans ces deux représentations (paradoxales) dans lesquelles elles se trouvent sans issues.

  • Il y a deux dogmes dans la religion catholique: 1 –> « celui du peché originel. L’homme a comi le peché originel, ce qui l’a conduit à sa chute en ce bas monde » -Rémi Laroche. 2 –> Choisir de faire le bien ou le mal. L’humain est conditionné à fair le mal, et la responsabilité du choix est entre ses mains.

  • Il y a un lien à faire entre l’angoisse des dogmes de la religion et celle reliée à la crise mondiale. Toutes les sphères reliées à la vie humaine connaissent présentement une crise, et toutes nos décisions sont influencées par la même question, soit « comment puis-je agir pour réduire mon empreinte au sein de toutes les crises mondiales? ». La pression placée dans responsabilisation de l’individu en ce qui concerne ses choix est illégitime, puisque les différentes crises sont entre les mains des multinationales et des gouvernements, et non pas entre celle de l’individu moyen. C’est le principe du capitalisme vert, dans le cas de la crise environnementale, qui tente de faire culpabiliser l’individu quant à son empreinte écologique (tout en sachant que ces petites actions n’ont quasiment aucun impact sur la crise environnementale). L’éco-anxiété est très similaire à l’angoisse métaphysique du dogme, elle relève de la culture la peur.

RENAISSANCE (Armelle le Bras Chopard)

–> Comment expliquer que la pensée devienne scientifique alors que la violence faite aux femmes augmente?

–> On veut expliquer la fin de l’Inquisition par la rationalisation des idées.

** 1ère hypothèse d’Armelle: avant la féodalité, la femme avait une plus grande place en société (durant le Moyen Âge) avant la Renaissance. C’est à partir de la renaissance qu’on a fait la chasse aux sorcières.

–> La Renaissance était plus dark que le Moyen-Âge.

–> La Puissance des femmes aurait fait peur aux démonologues.

–> Réexplorer la place des femmes au Moyen-Âge.

**2ème hypothèse: Le transfert du pouvoir de l’Église à l’État.

–> Lutte du pouvoir. On aurait transféré le pouvoir de l’Église à l’État et des femmes aux hommes.

–> Ce qui était théologique et politique est devenu une lutte entre les hommes et les femmes, comme si la lutte s’était déplacée. Nous sommes toujours dans cette même lutte.

LA HANTISE DE LA LUBRICITÉ DES FEMMES

*Armelle le Bras Chopard propose que le fantasme prend le dessus sur la science.

SYLVIA FEDERICI

–> Marxiste qui critique Marx. Selon elle, le capitalisme ne s’est pas créer dans les usines (en séparant le travailleur de son moyen de travail) mais bien la femme de son corps. Voilà ce que révèle la chasse aux sorcières, selon Federici.

–> Accumulation primitive–> Marx pensait que c’était le travail –> Federici nous dit que le capitalisme a commencé avec la procréation des enfants dans le corps des femmes.

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