Après avoir lu la commission d’enquête sur les relations autochtones, je comprends que les valeurs capitalistes sont ancrées dans cette commission. L’histoire se répète. Les femmes lors de la fin du Moyen-Âge, les noirs lors du 20e siècle et les autochtones depuis leur colonisation subissent tous le même sort. Le sort d’un groupe qui est moins puissant, moins riche, moins égoïste, moins pragmatique et qui priorise le bonheur profond au plaisir éphémère de la domination et du pouvoir. J’ai l’impression que le capitalisme est un cercle vicieux, car une fois que le peuple dominant a su amplement exploiter le peuple dominé afin de s’enrichir, il ralentit sa cadence et laisse place au peuple dominé. Ce dernier va ensuite prendre sa revanche sur un autre peuple. La Chine ou l’Inde sont des exemples de ce phénomène. Le Québec est également un peuple auparavant dominé qui a su exploiter sans pitié le territoire du peuple minoritaire – soit les autochtones, à des fins d’enrichissement. L’engouement envers l’exploitation du territoire a résulté en un délaissement de l’empathie et du respect pour le peuple affecté. Tout cela est bien dommage, car nous savons que nous ne sommes que nos rapports sociaux avec les autres. Cela explique pourquoi, en tant que peuple pauvre et dominé, il y a un désir de se défaire de cette étiquette et de devenir le dominant.

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