Je me rappelle que lors de mes cours d’histoire, et ce, d’années en années, on nous a toujours parlé des autochtones. Nous mémorisions quelques-uns de leurs peuples tout en nous faisant apprendre certaines de leurs coutumes. Je crois le gros du problème vient de là. Il faudrait revoir le système d’éducation au complet. Jamais on ne m’a parlé des atrocités que les autochtones vivaient encore à ce jour, au contraire, on m’indiquait qu’ils avaient certains avantages, par exemple celui de ne pas payer de l’impôt. Jamais on ne m’avait dit qu’en 2020 il y aurait encore 60 réserves autochtones sans accès à l’eau potable. Le gouvernement tente de glisser sous le tapis toutes les horreurs que l’on fait vivre aux autochtones, et ce, du premier pas de Christophe Colon en Amérique, à aujourd’hui, tout en modifiant la majorité des informations qu’on nous dévoile.
Cela dit, les autochtones, étant les premiers arrivant du territoire canadien se sont fait assimiler par les européens et ont dû subir toutes sortes d’atrocités. Commençons par les pensionnats. Les colonisateurs enlevaient la jeune population d’autochtones de leurs parents afin de les placés dans ses institutions destinées à les scolariser, à les évangéliser et à les assimiler. Ce génocide culturel a amené à la sédentarisation chez les Premières Nations et donc au début du désordre chez ceux-ci. En effet, la création des réserves et des pensionnats a obligé les parents à se sédentariser. Les peuples autochtones, basé sur le nomadisme, ont perdu leurs repères, résultant à la perte de leur territoire puisque leurs terres ont été approprié, exploité et maltraité. Malgré quelques ententes et quelques excuses, nous sommes encore très loin d’être réellement pardonné.
Comme mentionné plus tôt, revoir le système d’éducation est une priorité. Il faut laisser tomber les stéréotypes tout en travaillant ensemble pour arriver à bien comprendre la réalité des autochtones et à tout faire pour l’améliorer. En ne sachant pas ces réalités, il est impossible de faire un impact. En outre, le problème vient aussi de la médiatisation. En littérature j’ai dû écouter une pièce de théâtre documentaire se nommant « J’aime hydro ». Dans celle-ci, l’installation de barrage hydroélectrique (inutile) ruine complètement des territoires autochtones. Ce n’est que plusieurs années plus tard qu’on nous raconte cela, quand le mal est déjà fait. Il faudrait encore une fois, une plus grande ouverture des médias face aux autochtones. Parlons des attrocités du gouvernement et des talents des autochtones! Médiatisons!