Les autochtones du Canada sont considérés comme les descendants des premiers arrivants sur le territoire canadien. Quand les Européens sont arrivés, ils ont rapidement pris leurs terres et se sont imposés. Les Amérindiens, eux avaient l’obligation de s’assimiler et d’adopter la culture de leur colonisateur ou ils étaient décimés et retranchés dans des réserves. De plus, leurs enfants leur étaient enlevés afin d’être «civilisés» et de ne pas devenir «sauvages» comme leurs parents.
Aujourd’hui, on apprend leur histoire à l’école et dans les livres. On apprend vite fait comment ils vivaient avant l’arrivée des Européens, les premiers contacts et les guerres franco-iroquoise, mais après la Grande paix de Montréal, on n’en parle plus pour se concentrer sur l’histoire des canadiens-français. On ne parle pas des pensionnats autochtones qui sont pourtant une partie importante de l’histoire des Canadiens par rapport aux relations avec les autochtones.
Les pensionnats ont d’ailleurs été qualifié de «génocide culturel» par la Commission de vérité et réconciliation.
Il y a aussi la loi sur les Indiens qui les régis encore aujourd’hui.
Moi, je viens d’une famille d’origine française (mais je suis née à Montréal). J’ai appris l’essentiel de l’histoire des autochtones à l’école. On en parlait jusqu’à la Grande paix de Montréal. Après, c’était l’histoire du Québec avec les canadiens français. Je n’ai appris que bien plus tard, avec le journal notamment, l’histoire des pensionnats autochtones et toute les discriminations dont ils sont victimes.
Aujourd’hui, malgré le fait qu’il y ait eu des excuses officiels du gouvernement, des gros versements d’argents et une nouvelle prise de conscience, il y a encore besoin de bien d’autres efforts pour continuer la réconciliation, la reconnaissance des faits historiques et la réparation.
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