Les rappeurs sont souvent des messagers de la rue. Ils transportent le message des autres personnes. Quand on parle de hip-hop, l’une des caractéristiques est le fait d’être en groupe et de protéger chaque personne faisant partie de leur quartier. Ce n’est jamais un sujet d’individualité, c’est le communautarisme qui est plutôt prôné. Effectivement, depuis que la société américaine noire se protège contre la violence policière et sociale, les rappeurs ont commencé à s’exprimer et ainsi, s’unir avec l’art pour démontrer leur frustration. C’est de cette façon qu’on peut remarquer l’aspect semblable avec le communautarisme.
Par contre, il faut se dire que s’ils se considèrent dans une société communiste, celle-ci est locale et non dirigée par un seul élu. En effet, il faut se poser des questions concernant la façon dont ils sont traités et faire le lien avec le fait qu’ils n’accepteront pas de faire partie d’un communisme global.Par exemple, est-ce que ce moyen de pensée fait justice aux inégalités revendiquées par ces artistes. Évidemment, à travers la carrière de chaque individuelle, leurs valeurs changent. C’est de là que ça devient un problème.
« Get rich, or die tryin’ «
50 cents
C’est ainsi qu’une autre idéologie rentre en jeu: le capitalisme. Avoir toujours vécu dans la pauvreté, quand il y a une chance de sortir de cela le communautarisme ne sera pas nécessairement avantageux, car ils auront pour but de sauver leur argent. Mais en même temps, ces mêmes personnes sentiront l’obligation de mener leur société vers de meilleures fins (Jay-z). Le problème ne se règlera donc pas directement. Et c’est de là qu’il y aura un dilemme entre deux extrêmes.
« Mo money, mo problems »
Biggie Smalls