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Leçon 2:

  • Apathie: une absence d’énergie, incapacité à réagir, mollesse. La personne atteinte d’apathie se montre généralement indifférente à l’émotion, la passion, la motivation./ Hégémonie: Suprématie politique, économique et sociale./ Résistance politique: opposition à toutes formes de politique, donc d’organisation de la société dans un lieu prédéfini.
  • Les chômeurs qui persiste à ne pas travailler/ La Chine/

Leçon 3

L’apathie politique : le décalage entre les pratiques actuelles+ politique traditionnelle, l’ampleur des act. sociales nous rend sceptique à l’égard de l’action politique, notre désengagement est relatif à la nécessité de recourir aux experts dans plusieurs domaines (santé, économie, éducation, développement technologique).

Leçon 4

Disco Wiz et Grandmaster Caz de New York racontant le Blackout de l’été 1977: Disco Wiz et Gandmaster étaient en train au milieu d’un duel de musique quand les lumières des lampadaires et leur boîte à rythmes commençaient à s’éteindre. Alors qu’eux et la foule étaient confus, plusieurs réalisèrent que c’était un black-out et ce mirent à vandaliser des bâtiments, dont leur propriétaires n’eurent pas le temps de fermer avant. La moitié de la foule se précipitait vers eux mais ils les repoussaient en montrant leur fusil. Ils partaient des lieux avec leur set, croisant des gens et familles transportés de gros produits. Disco Wiz en est venu avec la théorie que ce black-out a amener un grand boom dans la communauté du Hip-hop car, avant le blackout, il n’y avait que 5 groupes connu et, après le blackout, tout le monde, dans l’étendu de la zone, étaient des DJs.

commentaires de 2 autres artistes: Whipper Whip: Il n’était pas sorti de chez lui mais, le lendemain, comme il disait, « Toute New York était en solde»

Tony Tone: Il ne pouvait pas sorti. De ce qu’il en sait, beaucoup de gens volaient des cyclomoteur et, ce jour-ci, tout le monde en voulait.

Banksy et son œuvre controversé: L’artiste anglais Banksy (connut pour son art urbain satirique (ou street art)) est interpellé par le Président du Bronx Borough pour son oeuvre du 22 octobre qu’il a apposé sur un mur du Bronx,  » Ghetto 4 Life  », et animé de vives réactions chez les habitants locaux. Le président affirme que Banksy ”met à mal nos efforts de donner une nouvelle image du Bronx. Les mots que Banksy a choisis ont agacé plus d’un habitant du Bronx, et à raison. Nous ne sommes pas un “Ghetto pour la vie”, nous sommes un arrondissement plein de vie, composé d’une grande diversité de communautés. Nous sommes un endroit où des personnes vivent le Rêve Américain. Nous sommes le foyer de 1,4 millions de personnes, ce que Banksy ferait mieux de garder en tête avant de faire commerce de clichés éculés sur notre arrondissement“. Le graffiti est aujourd’hui caché derrière un rideau de fer et, si Melrose se trouve bien dans la partie du Bronx qui a été durement touchée par la dégradation urbaine exceptionnelle des années 1970, c’est aujourd’hui aussi un des quartiers qui fait l’objet de nombreux programmes de rénovation urbaine, notamment par l’engagement d’organisations communautaires locales.

Leçon 5

  • Le libéralisme affirme la primauté des droits de la personne sur le Droit de la Nation ou de l’État.
  • Il implique des réglementations ayant pour objectif de protéger les libertés individuelles.
  • L’État et le droit ont pour fonction d’assurer l’indépendance des personne devant l’emporter sur la majorité.
  • La réussite de la vie de l’individu relève du domaine privé.
  • C’est la neutralité de l’espace public.

L’émergence du Hip Hop dans le South Bronx

Leçon 1:

Le Hip Hop sera créé dans un contexte politique de lutte par les communautés afro-/ latino-américaine pour la justice et l’égalité. Autre tension à caractère éthique et politique est l’opposition entre l’intégrationnisme et le nationalisme (principe politique tendant à légitimer l’existence d’un État-nation pour chaque peuple).

Ligne du temps:

  • Naissance de Robert Moses le 18 décembre 1888
  • Naissance de Rosa Park le 4 février 1913
  • Naissance de John F. Kennedy le 29 mai 1917
  • Naissance de Jackie Robinson le 31 Janvier 1919
  • Naissance de Malcolm X le 19 mai 1925
  • Naissance de Martin Luther King le 15 janvier 1929
  • Naissance de Angela Davis le 26 janvier 1944 (vivante à ce jour)
  • Recrutement de Jackie Robinson le 23 octobre 1945 par Branch Rickey, manager général des Dodgers de Brooklyn, dont il l’avise du calvaire qu’il vivrait pendant au moins 3 ans, et intègre les Royaux de Montréal en ligue mineure pour une saison. Sa saison 1946, bien que chargé par la pression dirigé vers lui, montre son talent qui a mener les Royaux au titre de champion de la Ligue internationale et est désignée comme événement historique en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel du Québec, à la suggestion de la Ville de Montréal.
  • Naissance de Reggie Jackson le 18 mai 1946 (vivant à ce jour)
  • Intégration de Jackie Robinson en tant que premier joueur de baseball noir dans la Ligue Majeur (15 avril 1947) (Fait: depuis 2004, la Ligue dédie le 15 avril à la mémoire de Robinson)
  • Début de la construction du Cross Bronx Expressway par Robinson Moses, une voie critiqué pour avoir entraîné le déracinement d’un très grand nombre de familles de classe ouvrière et de plusieurs entreprises locales.
  • Naissance de DJ Kool Herc le 16 avril 1955 (vivant à ce jour)
  • 1er décembre 1955: Jour où Rosa Parks devenue célèbre pour avoir refusée de céder sa place à un passager blanc dans l’autobus, à Montgomery.
  • 13 novembre 1956: la Cour suprême des États-Unis casse les lois ségrégationnistes dans les bus, les déclarant anticonstitutionnelles, dû à l’événement connu du bus impliquant Rosa Parks.
  • Retraite de Robinson le 5 janvier 1957.
  • Naissance de Afrika Bambaataa le 17 avril 1957 (vivant à ce jour)
  • Naissance de Grand Master Flash le 1er janvier 1958 (vivant à ce jour)
  • 11 juin 1963: à la suite de la crise qui oppose le gouverneur de l’Alabama George Wallace, qui refuse l’inscription de deux jeunes étudiants noirs à l’université de l’Alabama, au gouvernement fédéral, Kennedy prononce le discours sur les droits civiques : « Nous sommes, à la fois en tant que pays et en tant que peuple, face à une crise des valeurs morales »
  • 28 août 1963: Kennedy rencontre Martin Luther King et les autres dirigeants du mouvement américain des droits civiques après une manifestation, qui rassemble plus de 250 000 Américains, devant le mémorial au président Lincoln. C’est ce jour-ci que Martin avait prononcé son discours légendaire, intitulé  » I Have a Dream  ».
  • Mort de John F. Kennedy, assassiné le 22 novembre 1963
  • Mort de Malcom X, assassiné le 21 février 1965
  • Mort de Martin Luther King, assassiné le 4 avril 1968
  • Mort de Jackie Robinson le 24 octobre 1972
  • Mort de Robert Moses le 29 juillet 1981
  • Mort de Rosa Park le 24 octobre 2005

Leçon 2:

Les sorcières étaient montrées opposé à la religion, ce qui leur permettait de maintenir l’image bienveillante de la religion. Dans le cas du Expressway, la présence de ces habitants pauvres étaient un obstacle à la construction de la route et dans le développement urbain, mais il était aussi question « d’épargner autant que possible à Manhatann le spectacle de la laideur». Robert Moses voulait mobilisé ces gens hors de l’ensemble de la cité et les transférer de leur HLM, déja instable, dans des « parcs », des logements neutres, isolés et amenant la criminalité, comme on transférait des présumées sorcières, vieilles ou peu fortunées, dans des prisons pour embellir l’image de la Religion.

Leçon 3:

La musique est l’art de combiner les sons d’une manière agréable à l’oreille et un concept universel, ouvert à tout le monde et accessible par n’importe quel moyen permettant de faire du son, souvent défini comme une forme de communication pour transmettre des sentiments et des états d’âme. Le Hip-hop est identitaire au South Bronx par le message qu’il illustre, leur réalité. Or, sa musicalité est apprécié par les jeunes et grands citoyens de la ville du South Bronx, mais aussi de New York, et, à certaines exceptions, montrent des intentions pacifiques et encourageantes. Les fans afro et latino-américains se réunissent ensemble pour décrire leur réalité et les conditions injustes qu’ils vivent, signe d’une rancune contre la société, mais fait appel aux changements et les paroles viennent atteindre la conscience de ceux qui prenne le temps de les comprendre. Ils peuvent participer, jouer de la musique, danser, se défouler, rire, sourire, et, dans cet environnement de plaisir libre, les habitants du South Bronx, et d’autres, peuvent oublier leur problèmes pour un temps.

Hip-Hop (informations)

Définition: un genre musical caractérisé par un rythme accompagné par son expression musicale le rap et de la culture artistique l’entourant créé à New York dans le South Bronx au début des années 1970, débutant dans les ghettos noirs et latinos de New York jusqu’à s’étendre rapidement dans l’ensemble du pays puis dans le monde entier, devenant une culture urbaine importante.

La culture hip-hop connaît 5 disciplines (avant que, de nos jours, le hip-hop se connait plus par son expression musicale):

Le Rap (ou MCing): Début des années 1970 dans les ghettos aux États-Unis, se caractérise par sa diction très rythmée et en rimes, le plus souvent une succession de de couplets séparés par des refrains.

Le DJing (ou DJ mix/set): consiste pour un DJ à enchaîner la diffusion de plusieurs musiques enregistrées de manière fluide ( c’est-à-dire musicalement cohérente ), consistant à créer un nouveau de quelques minutes

Le Break dancing (ou b-boying): style de danse développé à New York dans les années 1970, caractérisé par ses mouvements de corps saccadés, son aspect acrobatique et ses figures au sol.

le Graffiti: Comptant parmi les formes d’art urbain, le graffiti consiste en une image ou une inscription exécutée sur une surface publique, dont la peinture aérosol en bombe et les gros marqueurs, sortant au tournant des années 1960, sont les plus utilisés. (dans le cas du thème du Hip-hop, le graffiti se voit, pour la majorité des citoyens, comme un acte de vandalisme pour détruire mais, pour d’autres, le graffiti est un art de vivre, un loisir que ces graffeurs pratiquent comme une sorte de jeu de piste et de stratégie géant pour signaler sa présence dans un lieu et se faire connaître)

le Beatboxing: Consiste à faire de la musique en imitant des instruments uniquement avec sa bouche et aussi en chantant, en grande partie les percussions.

Terminologie : La création du terme « hip-hop » est souvent attribuée à Keith Cowboy, rappeur de Grandmaster Flash and the Furious Five, mais avait été utilisé avant lorsque la musique était connue sous le nom de disco rap. Le fondateur de l’Universal Zulu Nation Afrika Bambaataa est considéré comme celui qui a attribué le terme à la sous-culture à laquelle la musique appartient ; bien qu’il s’agît d’un terme dépréciatif appliqué à ce type de musique. Étymologiquement, « Hip-hop » serait la combinaison du terme anglais hip qui signifie « être dans le vent, être branché » dans le parler de la rue, et de to hop dont on peut traduire le sens par sauter ou danser. Pour certains pionniers comme Grand Master Caz (un auteur, rappeur et DJ américain, pionnier du mouvement hip-hop), le mot Hip Hop viendrait du mot « Hippie » car à son origine ce mouvement culturel avait pour vocation de canaliser les frustrations et la violence pour en faire quelque chose de positif.

Origines: Les populaires block parties (une fête de quartier qui réunit un voisinage autour de quelques musiciens), venaient introduire des DJs, qui jouaient des genres musicaux populaires , en particulier funk et soul, et étaient reçu positivement au Bronx. On accorde le titre de « père fondateur du hip-hop » au DJ Kool Herc, qui résidait au Bronx et organisait des blocks parties non loin de chez lui. Chez la jeunesse afro-américaine et caribéenne du Bronx, ces blocks parties représentaient des échappatoires aux problèmes quotidiennes qu’ils rencontraient, les injustices sociales au sein des ghettos, telles les coupes budgétaires dans les domaines qui les concernaient et la rénovation urbaine les excluant d’une pleine participation sociale. Ainsi, le hip-hop donnait un meilleur sens à ces ghettos.

Introduction du rap: La musique hip-hop introduit le rap, dont les racines remontent à la musique afro-américaine et plus loin à la musique africaine, dans sa culture, mais ne se retrouvent pas dans les chansons de Hip-hop, or bien que la majeure partie du genre est accompagné de rap. Cette introduction s’accompagne de l’influence des traditions afro-américaines signifyin’ ( l’usage des jeux de mots qui exploitent l’écart entre le sens dénotative et figurative des mots pour créer une indirection), les insultes rituelles ( une joute verbale dans laquelle des individus s’insultent de manière caricaturale ), et la poésie. Plus tard, les rappeurs varient de rythme et de style vocal, avec quelques brèves rimes, souvent à caractères sexuels ou scatologiques, afin de se différencier des autres et de divertir le public.

Influence du disco: La musique hip-hop est influencé par le disco mais, lors des premiers jours du hip-hop, une division se fessait entre fans et détracteurs du disco. Le hip-hop émerge comme « une réponse directe à la disco européanisée » et les premières chansons se basaient principalement sur des boucles musicales de style hard funk. Or, en 1979, la boucle / chanson disco instrumentale devenaient de plus en plus la base de la musique hip-hop, créant un genre musical nommé « disco rap » dont le style de ces musiciens diffère des autres musiciens hip-hop qui se focalisent sur des rimes rapid-fire et des schèmes rythmiques plus complexes.

Années 1980: Elles se marquent par la diversification du hip-hop tandis que le genre se développe en des styles plus complexes, et New York devient un véritable laboratoire dans la création de nouveaux sons hip-hop. L’hip-hop électro se crée et se prolifie, comme les albums hip-hop au début des années 1980, grâce à la boite à rythmes Roland TR-808, un appareil abordable et choisi pour sa qualité analogique. Les paroles et thèmes se développent, devenant métaphorique, explorant diverses variétés de sujets et les paroles sont chantées de différentes manières. Des artistes révolutionnent le hip-hop, des labels indépendantes atteignent le succès, des rappeurs se font connaître dans la scène publique et, contrairement aux années avant 1980 où le hip-hop ne se consacrait qu’à ce qu’il se passait localement aux États-Unis, il s’étend dans plusieurs pays. Notez que le hip-hop a toujours gardé de proches relations avec la communauté latino de New York.

Hip-hop new school: il désigne la seconde vague de hip-hop, émergeant entre 1983 et 1984 à New York, qui se caractérise par une forme minimaliste guidée par une boîte à rythmes influencé par le rock music. Il est noté pour son rap, ses commentaires socio-politiques violents, des éléments qui contrastent avec l’image que renvoi les groupes inspirés par le funk et disco d’avant 1984, et la durée plus courtes de leur chansons pour faciliter leur diffusion à la radio

L’âge d’or: C’est entre le milieu des années 1980 et la fin des années 1990 que le hip-hop connaît son âge d’or, définit par sa diversité, sa qualité, son innovation et l’importance de son contenus, ayant un lien fort entre l’afrocentrisme (une vision du monde cherchant à mettre en avant l’identité particulière et les apports des cultures africaines à l’histoire mondiale) et le militantisme politique. Les artistes et groupes souvent associés à cette période sont Public Enemy, Boogie Down Productions, Eric B. and Rakim, De La Soul, A Tribe Called Quest, Gang Starr, Big Daddy Kane et les Jungle Brothers

1990: Le Billboard décrit cette année comme « l’année où le rap a explosé » . Avec Fear of a Black Planet de Public Enemy qui emporte le succès critique et public, il joue un rôle clé dans la popularisation du hip-hop auprès du grand public en 1990 et plusieurs albums et rappeurs font succès. Malgré le soutien des chaînes de radio afro-centrées, le hip-hop devient l’un des meilleurs genres musicaux du milieu des années 1990, qui, en 1999, compte un total de 81 millions d’albums vendus.

Années 2000: Sa popularité continue de s’accroître. Le hip-hop alternatif resurgit au début des années 2000 grâce au nouveau engouement du public pour la musique indépendante.

Valeurs: Le mouvement est porteur du message d’Afrika Bambaataa et de la Zulu Nation qui a prôné les valeurs : « Peace, love, unity and having fun » soit « la paix, l’amour, l’unité et s’amuser », mais aussi le respect d’autrui ainsi que l’unité des peuples et le dépassement de soi. Il peut représenter un lieu de métissage où on allie les problèmes contemporains aux forces ancestrales, les uns répondant aux autres, et une culture pacifiste, prônant la pluri-racialité.

Confrontant aussi une culture dominante, les personnes adhérant aux valeurs du hip hop, en particulier à ses débats, sont souvent victimes d’une marginalisation sociale, luttent par le fait même pour une meilleure inclusion, pour elles-mêmes et pour les autres, et cherche dans la capacité du hip-hop à faire évoluer la société. On voit même une dimension militante à ces mouvements en raison des actions tournées vers l’aide à la jeunesse de la rue.

Musique exemple: Public Enemy – Can’t truss it https://youtu.be/am9BqZ6eA5c

Thèmes: esclavage, maltraitance des noirs, condition de vie misérable

Charles Larmore:

L’idée de neutralité

Deux problèmes fondamentaux étaient de mise depuis le 16ème: 1. fixer des limites morales au pouvoir des gouvernements, à savoir leurs interdire un certain nb de choses, non pas seulement par simple prudence ou pour que les gouvernants respectent des règles, mais aussi pour que ceux-ci reconnaissent et promouvoir un bien commun. 2.

Jeff Chang

Le Bronx et la politique de l’abandon

Dans le South Bronx, au Yankee Stadium, se tenait une partie de baseball, confrontant les New York Yankees au Los Angeles Dodgers, malgré l’horrible temps. Parmi les Yankees se tenait Reggie Jackson, le cogneur de home-runs, leur premier joueur noir, dont la relation avec ses coéquipiers était guère bonne, eux qui le haïssait pour son salaire (bien que comparable à ceux de certains joueurs blancs) et son arrogance, et celle non plus avec son entraineur, qui s’étaient opposé à sa signature, étant la plus couteuse de leur histoire. Il plaint l’irrespect de son équipe, lui qui logeait dans une chambre d’hôtel luxueusement aménagée, qui jouait sur les deux tableaux en s’abritant à la fois derrière les droits civiques et le Black Power. Mais avant lui, Jackie Robinson, joueur chez les Dodgers de Los Angeles, s’étaient présenté comme un solide militant de la cause égalitaire et ouvrit la voie à la Révolution des droits civiques. l’énergie était présente pour affirmer le droit des Noirs, mais trop que l’intensité des manifestations devenaient destructives et inarrêtables.

MOUVEMENT DE MASSE

Entre le Bronx se construisait une grande route se construisait, la Cross-Bronx Expressway, qui sera connu pour être un désastre aux proportions immenses. Sa construction laissait voir des décombres et des ordures pourrissantes, où se ramassait les maisons de nombreuses familles, résultant à vivre entassé dans des immeubles sans chauffage et insalubre dû au manque de logements libres et la pauvre compensation qu’on leur donnait, et une multiples de constructions publics. Le responsable, Robert Moses, le promoteur immobilier le plus puissant de tous les temps, qui avait réussi à concevoir son projet de relié Manhattan aux banlieue par un réseau d’autoroute grâce aux vagues d’investissement du gouvernement, ce qui lui donnait de base un pouvoir incommensurable. Non seulement elle est la route la plus couteuse jamais construite, mais 60000 résidents du Bronx se trouvaient dans les méandres de l’Expressway et, de ses droits d’évacuations pour «la rénovation urbaine», il obligeait des commerces florissants et des familles pauvres afro-américaines à se rabattre sur des quartiers dont le South Bronx, qui se voyaient avoir un boom au niveau des logements sociaux. Toutefois, à leur arrivé, les enfants  afro-américaines, afro-caribéennes et latino, étaient agressés par des gangs de jeunes Blancs et se résultèrent à en former eux-aussi, pour assurer leur défense mais parfois pour le pouvoir ou le plaisir. Des organisations politiques comme le Black Panher Party et les Young Lords, suivant les luttes pour les droits civiques, essayaient de gagner l’intérêt de ces jeunes mais les autorités exerçaient une constante et parfois fatale pression, et des mouvements militantes se battaient entre eux-mêmes, les gens redoutés infectaient les rues. Pendant que cette dégradation se produisait, la société en général voulait épargner Manhattan de ce laid spectacle.

MAUVAIS CHIFFRES

Le South Bronx avait perdu 600000 emplois, 40% de la zone avait disparu, le revenu annuel moyen par habitant avait baissé à $2430, soit la moitié de la moyenne à New York et 40% de la moyenne nationale, et le taux de chômage officiel des jeunes s’élevait à 60% (mais les défenseurs de la jeunesse affirmait que dans certains quartiers, il s’élevait à près de 80 % ). Les immeubles résidentiels passèrent aux mains de marchands de sommeil, terme qu’on utilise pour définir un bailleur qui fournit un hébergement à titre coûteuse et dans des conditions indécentes, qui, pour gagner plus d’argent, refusaient de fournir chauffage et eau aux locataires, détournaient les taxes foncières (les taxes qui doivent payer en tant que propriétaire), et finissaient par détruire les immeubles pour toucher l’assurance. Ils engageaient des casseurs professionnels pour incendier les immeubles, habités ou non, pour $50 par coup, alors qu’ils ramassaient jusqu’à 150000$ de leurs polices d’assurance, et ces compagnies d’assurance profitèrent de l’arrangement en vendant plus de polices. Des voleurs et certains accro à l’héroïne pillaient ces bâtiments pour en récupérer les tuyaux, équipements en cuivre et biens électroménagers. Dans les faits, lors de l’enquête mené par les journalistes Joe Conason et Jack Newfield, ils découvrirent que la commission touchée par les agents d’assurances était calculée en fonction du nombre et de la valeur de polices vendues et ainsi, « Il n’y a tout simplement aucune raison d’investir dans la construction ou la reconstruction de logements à loyers raisonnables pour les banques, les compagnies d’assurance ou n’importe quel investisseur ». Mais certains offraient des preuves irréfutable que les Noirs et les Latinos pauvres ne souhaitaient pas améliorer leurs conditions de vie et Daniel Patrick Moynihan, sénateur démocrate de New York, fit un mémo adressé au Président Nixon en 1970, citant des données de la Rand Corporation sur les incendies dans le South Bronx et déplorant la montée en puissance de radicaux comme les Black Panthers, dont une formule restera célèbre: «Le temps est peut-être venu où une période de «laisser-faire» pourrait être profitable à la question raciale». Mais, il se plaint ensuite d’avoir mal été entendu et que le mémo n’aurais jamais dû atterrir en possession de la presse et qu’il n’avait jamais eu cette intention, trop tard, avant que le Président approuve son propos et établissait ainsi la réduction des services sociaux accordés aux quartiers déshérités. Ce « laisser-faire» en tête, il y avait une raison pour supprimer riens de moins que 7 sept compagnies de pompiers du Bronx apres 1968 et licenciés des milliers de pompiers volontaires et professionnels pendant la crise économique du milieu des années 70, résultant à une «épidémie» d’incendies. Moins d’une décennie plus tard, le Bronx avait perdu 43000 logements, des milliers de terrains inoccupés et d’immeubles abandonnés, 30000 incendies dans le seul South Bronx entre 1973 et 1977, ces feux étant les feux de l’abandon.

1977

L’été 1977 marque une époque de complots et d’insurrection, de coups d’États et d’émeutes. Le 13 juillet, une panne d’électricité se produisit pendant la nuit, plongeant la ville dans l’obscurité et permit à de nombreux pillards s’attaquaient aux rues des ghettos de Crown Heights, de Bedford-Stuyvesant, d’East New York, de Harlem et du Bronx. Or, il fut remarquer que ces groupes ne se battaient pas en eux car, comme le graffeur James TOP à l’historien Ivor Miller, « C’était pour nous l’occasion de débarrasser notre communauté de tous les gens qui nous exploitaient. Ce qu’on a fait au cours de cette journée et demie, c’était pour dire au gouvernement qu’il y avait un vrai problème avec les gens des quartiers déshérités. » Un millier d’incendies furent allumés. Des prisonniers de la Maison d’arrêt du Bronx mirent le feu à trois dortoirs. Des centaines de magasins furent nettoyés. Un reportage sur CBS intitulé The Fire Next Door

MIchael Walzer

La critique communautarienne du libéralisme ressort de façon passagère mais très fréquente.

Première critique

Le premier argument affirme

Deuxième critique

Social-démocratie: Terme qui désigne une position idéologique de gauche, souvent incarnée par un parti politique.

communautarisme: une conception qui soutient que « l’individu n’existe pas indépendamment de ses appartenances, qu’elles soient culturelles, ethniques, religieuses ou sociales »

bellicistes: Qui est partisan de la guerre.

libéralisme: courant de pensée qui prône la défense des droits individuels, la liberté économique et politique, la propriété privée au nom d’une vision fondée sur l’individu et la coopération volontaire entre les Hommes

communautarisme: Conception soutenant que « l’individu n’existe pas indépendamment de ses appartenances, qu’elles soient culturelles, ethniques, religieuses ou sociales ».

Axiome: Proposition reçue et acceptée comme vraie sans démonstration.

coercition: Fait de contraindre

Anhistorique: Qui n’a aucun rapport avec l’Histoire ou qui n’en tient pas compte. Qui ne fait intervenir aucun contexte historique réel.

Inaliénable: Incessible (qui ne peut être cédé)

ex nihilo= à partir de rien

asociale: Qui s’oppose à la vie sociale.

Capacité narrative: La narrativité, et surtout la cohérence narrative, peut être définie comme la capacité à raconter une histoire en y intégrant des événements conflictuels et en les résolvant, c’est-à-dire en leur donnant un sens tout en maintenant le fil de l’histoire qui continue d’évoluer. Elle est nécessaire à l’être humain pour se subjectiver et, pour reprendre le concept de Paul Ricœur (1990), pour se construire une identité narrative. Notre capacité narrative nous permet de construire une personnalité qui nous relie aux autres, de revenir de manière sélective sur notre passé, tout en nous préparant à affronter un futur que nous imaginons.

Mercantile: qui ne pense qu’au gain

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