
Alors que le temps des vents froids et des feuilles mortes est amorcé, les lieux font placent petit à petit aux décorations lugubres et effroyables, marquant dans certains pays occidentaux l’avenue de cette fête populaire qu’on associe au deuxième mois d’automne, l’Halloween. C’est un moment de jouissance, où les enfants passent de porte en porte, disant en chœur «joyeux Halloween» ou «des bonbons ou un sort», marqué par cette ambiance magique, bien que artifice, d’épouvante. Les costumes, variés dans leur thème et la personnification, connaissent leur plus populaire: zombie, vampire, fantôme et surtout, chez les filles, les sorcières. Tous tirés de contes du passé, la sorcière se démarque aisément des autres: vieille femme laide et pustuleuse, adepte d’un art maléfique dont elle en tire son nom, chevauchant un balai et s’accompagnant d’animaux sombres. Il n’est pas surprenant qu’on ait une idée si claire de ce personnage car, après tout, la culture populaire, sous le biais des livres, des films et de tout autre média, nous en a partagé l’idée, avec quelques différences. Mais, cela n’est rien, à comparé à ce qui se cache sous cette image commune de la sorcière, un gouffre de noirceur, de secrets, de mensonges, de misère, de conflit, d’effroi, de violence et de destruction, qui n’effraye pas, mais choque. En effet, l’histoire des sorcières renferme un mont d’informations enfoui, relatant un passé chamboulé et une réalité troublante, dont il me vaut la nécessité de vous en faire part. Commençons.
Croire au bouc
Avant toute chose, il faut comprendre le contexte qui élèvera l’image de la sorcière: L’Église catholique vient à créer, au début du 13ème siècle, l’«Inquisition», à savoir un tribunal pour combattre toutes forces d’hérésie et juger toutes crimes de foi (soit contre la religion), mais se verra être utile dans ce contexte au 15ème siècle. Dans cette période, la peur se manifestait en Europe, suite à l’épidémie de la Peste Noire, les ébranlements, les guerres, les incertitude autour des siècles à venir et, le plus important, la peur de la mort. L’Église, ayant perdu de sa popularité, revient en force en répandant l’idée que le Diable, personnage se dissimulant parmi les foules, était devenu le Mal, source de tout maux et catastrophes, et invente un personnage imaginaire, doté du pouvoir de la sorcellerie, la sorcière, tel qu’on le connait (car l’existence de ce nom relève depuis l’antiquité, sauf qu’il ne fut pas nécessairement plus important).
Initialement, ma vision de l’existence et l’importance des sorcières dans ce temps fut d’assumer que, en raison du manque de connaissances de leur nature, les gens craignaient l’inconnu et usait souvent ces être aux pouvoirs surnaturels pour en justifier la cause. En effet, les citoyens pouvaient croire ou soupçonner toutes éléments étranges ou suspects, quelque soit la raison, et beaucoup suivaient ces propos comme plausible. Or, si la crainte de l’étrange est une chose naturelle que même aujourd’hui nous pouvons ressentir, on ne peut pas ignorer le phénomène qui en résultait entre la fin du 15ème et 17ème siècle, laissant place à moulte actes morbides et ignobles: les chasses aux sorcières. Ce fut des procès, impliquant de nombreuses personnes jugé pour un «crimes de sorcellerie», et ces accusés subissaient souvent, après avoir avoué son acte sous des tortures inimaginables, une condamnation atroce, dont le plus connu est le bûcher. Si certains furent accusé pour avoir une certaine connaissance ou talent hors-du-commun, beaucoup de ces accusés furent des personnes marginalisées, discriminées ou de basse classe, dont les raisons chez les citoyens délateurs allaient de la peur au désir d’assouvir des haines personnelles, jusqu’à voir des gens riches ou des prêtres en faire partie. Mais, ces procès n’auraient pas eu lieu si la femme, qui constituait la majeure partie des accusées, n’aurait pas été les personnes désignées comme étant de potentielle sorcière, qu’on disait participer à des réunions sataniques avec le démon nommée «Sabbat». Dans les faits, il est choquant de constater la conspiration qui se créait autour de la femme, soutenu par des écrivains s’intéressant à la démonologie, l’étude des démons et leurs croyances, et des rumeurs multiples, pour prouver des liens entre la femme et le démon, la «luxure insatiable» de celles-ci et les nombreuses activités horribles qu’on leur attribuait. Je fut profondément marqué par ce sujet, en réalisant l’ampleur des événements et des violences immorales subit par les femmes, qui s’incitait à une dégradation du public féminin.
Révolte contre l’ignorance
Au-delà d’une recherche de satisfaire des intentions personnels, le plus grand point à controverse autour de la sorcière est la persécution des femmes. Ce n’est pas pour rien que, dans les années 70, les féministes s’emparaient de ce mouvement symbolique, partageant les mêmes intentions des dites sorcières d’antan, succédées par les féministes actuelles, pour soutenir leur propos. Beaucoup de gens veulent dénoncer les injustices qu’on vécu les femmes depuis longtemps et détruire ce stéréotype, qui relatait d’une conspiration exclusivement contre les femmes, qui désignait la femme comme un être des plus diabolique. Mais la vérité sur l’origine de la sorcière est masqué du public par les nombreuses facettes qu’elle prend dans le temps, une femme fatale, jouant sur les attraits tentatrice et déviante qu’on associait la sorcière avec le Diable, de la « bonne sorcière » et de la sorcière commune. Je me positionne en accord au dénonciation de cette réalité, moi qui a un grand respect pour les femmes et qui n’ose pas croire que de tels crimes horrible contre des personnes délicates et attentionnées auraient pu être faite.
Fleurs délicates, ô sujette à faner
Mes données d’analyses relièrent plusieurs sources différents, mais 3 articles en particulier, écrits avec une grande attention par leur auteur, m’ont permis de comprendre plusieurs aspects important sur ce sujet.
Histoire de la sorcellerie, par Colette Arnould, docteur de l’université Panthéon-Sorbonne et professeure de philosophie, porte un regard plutôt objectif, considérant la position de la femme mais aussi les hommes et les enfants qui ont souffert dans ce phénomène et d’autres aspects à considérer. Séparer en thème, elle aborde des points qui, bien que secondaire au contexte de la sorcière, rajoute des détails plus profond et, souvent, marquera des dualités dans les propos. Elle parle de Circé, femme douce, charmeuse et séductrice, et Médée, femme à l’intensité dramatique deux magiciennes de l’Antiquité mais souvent vue comme sorcières, pour représenter une dualité chez la femme, du Diable, dont on lui lie deux dogmes, soit la dogme du péché originel, position dans laquelle l’Homme est centré entre le bien et le mal, et de la rédemption, la finalité de l’Homme selon le côté pris, puisqu’il attire mais effraye, avant de devenir Mal, de l’émerveillement de l’Homme dans son milieu, comme sa suspicion sur ce milieu, et j’en passe. Dans les faits, l’article marque l’idée que, par un sens ou un autre, un fait de liaison logique, quelque soit le sens, parvenait à rendre plausible une valeur appliquée par une ou plusieurs personnes
La sorcière était un bouc émissaire pour la société, utilisé par l’Église pour éradiquer toutes formes d’actes ou d’agissement suffisamment contraire à sa croyance, ce qui constituait par ailleurs une offensive contre la médecine et la science de ce temps, par le peuple tel une arme foudroyante, avec l’aide de plusieurs personnes , dont même les proches de l’accusé, pour témoigner, et surtout l’État, qui était très certainement celui qui avait créé les plus grosses offenses autour de la sorcière en usant ce contexte pour rabaisser les femmes, eux qui confrontait une société patriarcale, et dont on lui vaut le stéréotype.