À la lumière de la vidéo « La sorcière icône féministe », l’image des minorités visibles s’est instantanément formée dans ma tête. Dès notre plus jeune âge, on nous inculpe un modèle imaginaire de la femme parfaite, évoquant une silhouette impeccable, qui ne dévie pas des normes comportementales établies. Le principe de la sorcière instaure un sentiment de peur lié au châtiment subit à la suite d’un comportement pouvant porter atteinte au rôle de l’homme dans une société patriarcale.
Aujourd’hui, on se vante des avancées sociales faites au fil du temps, mais certains fait prouvent que nous tournons, sans cesse, dans un même cercle vicieux qu’à cette époque. La discrimination des minorités visibles en est une. Nous nous basons tellement sur l’apparence d’une personne pour la mettre dans une case fixe, basée sur une couleur de peau, une morphologie ou un handicap physique ou mental que nous ne pouvons pas contrôler. Là est le paradoxe de la vision humaine de notre monde.