Les colons européens débarquent en Amérique du Nord pensant trouver leur chemin vers la Chine. Mais très vite, ils se rendent comptent qu’ils ont découvert un autre continent ce quelles Européens de l’époque appelaient le Nouveau monde. Ce Nouveau monde était occupé cependant, par divers tribus autochtones qui se sont vu envahir et exploité très rapidement. Cette rencontre entre les autochtones et les européens ne se sont pas fait sans heurts. C’est, en fait la rencontre entre deux civilisations fort différentes. Nous verrons en quoi elles se distinguent et quelle conséquence cela a eu sur les rapports entre premières nations et européens. Pour ce faire nous analyserons ce qui caractérise chacune des civilisations.
Avant que la colonisations, les peuples autochtones vivaient soit de chasses et cueillettes. Soit d’agriculture. Ils étaient alors semi-nomades, nomades ou sédentaires selon leur groupe.. Leurs habitats variaient de tribus en tribus et de leur environnement. Par exemple, les inuits se créaient des igloos en hivers et l’été ils avaient des tipis portables pour pouvoir suivre le gibier. Et les iroquois avaient des maisons longues qui étaient régies par la lignée féminine de la famille. Les inuits se créaient des igloos en hivers et l’été ils avaient des tipis portables pour pouvoir suivre le gibier. Et les iroquois avaient des maisons longues qui étaient régis par la lignée féminine. Plus au sud, ce seront le tipis. Mais ce qui les chartérisent le plus, c’est leur mode de vie et particulièrement leur spiritualité qui les anime dans toutes leurs activités. D’abord, leur relation avec le territoire, basée sur les grands esprits ou la terre-mère qui leur donne la nourriture matérielle et spirituelle et pour lequel ils vouent un grands respect. L’Esprit se manifeste partout, dans les animaux, la végétation ect. Le territoire n’est donc pas simplement géographique il est spirituel. Il fait parti du cercle de la vie qui relit tous les éléments de la vie et donne un équilibre a celle-ci. Les notions temporelles sont aussi très différentes car elle se basent sur les saisons intégrant passé et présent de façon fluide. On est loin du rationalisme occidental.
La ou la spiritualité des autochtones englobe tous les aspects de leur vie, la vision occidentale repose sur une approche, analytique et désincarnée des phénomènes, cherchant à les réduire à des éléments isolés et mesurables. Un territoire devient quelque chose d’exploitable. Chaque élément devient objectivable, d’utilité. Le temps est mesurable, quantifiable et linéaire. Cette pensée instrumentale, est une barrière pour appréhender l’approche circulaire de la culture autochtone. Les européens avec leur pensée rationnelle envahissent les terres sacrées pour les autochtones et ainsi développent des politiques coloniales et d’oppression. On n’a qu’a penser à la loi sur les indiens qui les mettent sous tutelle. IL y a aussi la création des pensionnats pour les déraciner et les assimiler. Ce qui rend ces populations dépendantes des gouvernements. Les affrontements ne manquent pas dans l’histoire. Mais plus proche de nous, en examinant la crise de Kenesatake, en 1991, on en comprend mieux les enjeux .
D’un côté, il y a une municipalité qui veut développer son golf et construire des logements dans la pinède d’Oka. Il s’agit de développer un secteur économique, en se basant sur la propriété territoriale et donc de son exploitation. De l’autre côté, Les résidents Mohawk,souhaitent préserver la pinède et son utilisation traditionnelle. Pour ces derniers, la terre est sacrée et doit être préservée.
Le modèle de développement du golf d’Oka, et du développement des pipelines de l’ouest sur des terres autochtones, sont un héritage des politiques coloniales qui ont tout fait pour marginaliser les autochtones en faisant des politiques discriminatoires et assimilatrices. Cette marginalisation est également amplifiée par les récits historiques véhiculant des stéréotypes réducteurs sur ces populations. Les autochtones sont alors vus comme des sauvages sanguinaires ou alors, plus récemment, comme des obstacles aux progrès. Il est consternant de voir que l’enseignement de l’histoire ne tienne pas compte, encore aujourd’hui, du rôle et de la place des autochtones dans nos sociétés. Ils y sont marginalisés. Comment établir un rapprochement entre ces deux civilisations que tout oppose? Il faut d’abord de l’écoute. Peu a peu, le gouvernement tente d’y répondre en lançant des enquêtes comme celle sur les femmes et filles autochtone disparues ou assassinées, une commission d’enquête sur les pensionnats autochtones. Mais il faudra beaucoup plus pour rétablir une vrai confiance. Il faudra agir un peu comme le Québec avec sa Paix des Braves (2002) qui donne aux cris une participation dans le développement du territoire. La route sera longue et semée d’embûche. En attendant, on entend de plus en plus la voie des autochtones à travers des personnalités telle qu’Alanis Obomsawin, Natacha Kanapé-Fontaine, autrice et Melissa Mollen-Dupuis Animatrice de Kwei-Kwei à la SRC. ‘’En s’orientant vers des objectifs communs, Les dominants peuvent transcender la banalisation, l’objectivation et la déresponsabilisation. Restaurer les communs, peut constituer le fondement d’une relation plus équilibrée et respectueuse.« (Valkenburg-Rénélique, Fée Rose, Relations aux Premières Nations, raroche, Ethique et Politique, 17 décembre 2023.
Source :
Les cultures autochtones: Tisser un lien au-delà des apparences – Éthique et politique
Pour une histoire décoloniale – Éthique et politique
Relations aux Premières Nations – Éthique et politique
et pour en savoir plus sur les mythes et croyances autochtones :
Native American Totem Animals & Their Meanings – Legends of America
D’où viennent les capteurs de rêves?
Native American Myths, Legends and Folklore from AmericanFolklore.net