Les valeurs autochtones sont un choc culturel, car elles sont différentes dans plusieurs domaines de la vie. La langue, la religion, la culture nous séparent de part et d’autre dans plusieurs sens. Cela pousse à réfléchir différemment sur nos façons de penser et d’interagir avec les gens. La démographie est un enjeu, car il faut vivre tous ensemble. La séparation des terres était imminente, car ils ne s’associaient pas à notre culture et à nos pensées. Des réserves se sont créées pour les autochtones et ont produit une séparation de cette culture prédominante qui est devenue une minorité avec le temps. Le choc des cultures est devenu un enjeu majeur que des crises et des manifestations ont eu lieu.

En 1534, la colonisation du Canada est émergence lorsque Jacques Cartier fait la découverte de la terre et il développe une relation amicale avec les Iroquois. Cet évènement est l’un des points qui déterminent pour prendre la terre aux autochtones. Les Français veulent prendre le territoire, les ressources et évangéliser toute la communauté. L’intrusion géographique est imminente, car ils font la dépossession autant économique, culturelle et politique. Ils forcent le déplacement de leurs terres traditionnelles et ils font la création de réserve autochtone. L’imposition d’un mode sédentaire et la création de formules idéologiques sur le sens de la vie sont exigées de force à la communauté. La colère et l’indignation sont les sentiments prédominants de cette nation. La crise d’oka est l’un des litiges choquants, car elle crée une tension et une révolte de la communauté autochtone.  La crise a été déclenchée par un projet d’expansion d’un terrain de golf et de construction de maisons en rangée sur des terres à Kanesatake. Les agitations ont été vives, notamment après le décès du caporal Marcel Lemay, un policier de la sureté du Québec. Finalement, l’armée a été sollicitée et les manifestations de protestation ont pris fin. L’agrandissement du terrain de golf a été annulé et les terres ont été acquises par le gouvernement fédéral. Cependant, elles n’ont pas été établies en tant que réserve et n’ont toujours pas fait l’objet d’un transfert officiel aux Mohawks de Kanesatake. 

La loi sur les Indiens de 1876 force les autochtones sous la tutelle du gouvernement fédéral. Elle vise à l’assimilation du peuple et elle fait perdre ses caractéristiques culturelles au profit de la culture dominante politique. Le gouvernement veut que les communautés autochtones abandonnent leur culture pour devenir anglophones et protestantes ou francophones et catholiques, selon la province dans laquelle elles se trouvent. Le gouvernement met alors en place divers moyens pour y arriver. Cette loi est très intrusive et paternaliste, car elle autorise le gouvernement fédéral canadien à réglementer et à administrer les affaires et la vie quotidienne des Indiens inscrits et des réserves. Ce pouvoir va du contrôle politique global, commel’imposition d’une structure de gouvernance aux communautés autochtones sous la forme d’un conseil de bande, au contrôle des droits de pratique de la culture et des traditions. La Loi sur les Indiens a également permis au gouvernement de déterminer l’assise territoriale de ces groupes sous forme de réserves et même de définir qui se définit comme Indien par le statut d’Indien.

En 2003, une manifestation à Ottawa a eu lieu pour proposer des changements à la Loi sur les Indiens sur la Colline parlementaire. Les gens ont véritablement le pouvoir de changer les choses, affirme une organisatrice de la manifestation, Joanna Anaquod.

Bien que la Loi sur les Indiens ait subi de nombreuses modifications depuis son adoption en 1876, elle conserve aujourd’hui en grande partie sa forme originale. La Loi est réglementée par les Affaires autochtones et du nord Canada (AANC), anciennement le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien (MAINC). Elle s’inscrit dans une politique d’assimilation de longue date qui visait à mettre fin à la spécificité culturelle, sociale, économique et politique des peuples autochtones en les intégrant à la vie et aux valeurs canadiennes dominantes. De hier à aujourd’hui sont les enjeux restent les même malgré les efforts déployés.

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