Sorti en classe au Mont – Royal

Sujet : Les arbres

Stephanie Ng Oviedo: Voir au-delà

Dans le cadre de l’activité Rallye-Nature, qui avait pour thème notre relation avec la nature habitée ou sauvage, nous avons formé des équipes, et chaque groupe devait explorer un thème particulier. Mon équipe a travaillé sur le thème des arbres. Ce sujet m’a permis de mieux comprendre la relation que nous entretenons avec la nature. La question « Comment leurs racines traversent-elles la terre autour de vous ? » m’a fait réaliser que les arbres sont des êtres vivants sacrés, toujours présents sous nos pieds, même si nous ne les voyons pas. Souvent, les humains oublient leur importance et marchent sur eux sans réfléchir, sans reconnaître leur rôle essentiel. Pour les communautés autochtones, les arbres et leurs racines représentent bien plus qu’une simple partie du paysage. Ils symbolisent la connexion entre la terre et le ciel, la force, et le lien avec les ancêtres. Les racines évoquent l’ancrage, la stabilité et les relations entre les générations, tandis que les arbres eux-mêmes rappellent la vie, la croissance et l’équilibre du cycle naturel. Les peuples autochtones considèrent la nature comme sacrée et sont profondément reconnaissants pour tout ce qu’elle offre. Cette activité m’a aussi appris à voir les arbres différemment. Au début, je trouvais difficile de comprendre ce que je devais observer ou ressentir. Mais j’ai compris que je devais sortir de ma zone de confort, regarder au-delà de ce que je connaissais et essayer de voir la nature à travers les yeux des Premières Nations. Cela m’a aidée à mieux comprendre leur perspective et leur profond respect pour la nature. Observer un arbre peut sembler banal au départ, car il ne parle pas. Mais, en réalité, les arbres nous transmettent des messages. En observant un arbre malade, dont les branches sont coupées ou dont l’écorce est abîmée, j’ai ressenti de la tristesse, comme s’il perdait sa vie. Cependant, ce qui est merveilleux avec les arbres, c’est leur résilience. Même après avoir perdu leurs branches, elles repoussent, prouvant leur capacité à se renouveler. En conclusion, les arbres sont des symboles du cycle de la vie, de la force et du renouveau. Pour les Autochtones, ils représentent aussi l’espoir et la capacité de la nature à guérir. Cette activité m’a montré à quel point il est essentiel de respecter et de protéger les arbres, car ils sont une partie intégrante de notre monde et de notre bien-être. Elle m’a également appris l’importance de regarder au-delà des apparences, car même ce que l’on considère comme insignifiant a une grande valeur. Les communautés autochtones, avec leur profonde connexion à la nature, sont ,donc, les mieux placées pour nous transmettre cette sagesse.

Alicia Gloria Kanku : L’arbre et sa famille

 Au départ, je n’étais pas vraiment enthousiaste à l’idée de participer à cette activité de rallye nature. En fait, je doutais de ma capacité à avoir une réflexion profonde sur la nature, étant donné que je n’avais jamais pris le temps de l’observer attentivement ou de m’y plonger de manière réfléchie. Je n’avais pas l’impression d’être particulièrement connectée à l’environnement, et je pensais que cette activité n’apporterait pas grand-chose de nouveau à ma perception du monde naturel. C’est donc avec un certain scepticisme, voire même de la réticence, que je m’y suis rendue. Cependant, à ma grande surprise, cette expérience s’est avérée bien plus enrichissante et stimulante que ce que j’avais imaginé. Elle m’a poussée à réfléchir différemment et à voir la nature sous un autre angle, et j’ai réalisé à quel point il est facile de passer à côté de la beauté et de la richesse qui nous entourent quand on ne prend pas le temps de s’y attarder.  Premièrement, l’objectif de l’activité pour mon équipe et moi-même était de trouver un endroit où l’on pourrait observer un arbre tout en répondant à des questions qui nous incitaient à approfondir notre réflexion sur la nature environnante. L’une des premières consignes était de repérer un arbre, puis d’examiner attentivement ses racines, de les suivre jusqu’à l’arbre lui-même et, enfin, de prendre le temps d’étudier son tronc. Voici un exemple de question à laquelle nous avons dû répondre : « Regardez comment les racines s’étendent sous vos pieds, traversent la terre autour de vous, puis suivez-les jusqu’à l’arbre. Prenez un moment pour observer le tronc. » Cette question m’a fait prendre conscience de quelque chose d’important : bien que chaque arbre semble solitaire en apparence, sa véritable réalité est bien plus interconnectée. En observant les racines, j’ai réalisé qu’elles ne sont pas isolées, mais qu’elles se connectent entre elles sous terre, un peu comme un réseau invisible qui unit tous les arbres du même espace. Les racines, en quelque sorte, agissent comme des liens fraternels, montrant que les arbres ne sont jamais vraiment seuls. Le tronc, quant à lui, représente l’aspect extérieur de l’arbre, celui qu’on voit de loin, qui peut sembler autonome et indépendant. Cependant, en observant de plus près, on peut voir que chaque arbre, bien que grand, porte en lui une connexion profonde avec les autres à travers ses racines. Cette réflexion m’a fait penser à une famille, où chaque membre, même s’il grandit et prend son envol pour devenir un individu à part entière, reste connecté à ses racines, à ses origines. Ainsi, à travers ce simple exercice d’observation, j’ai pu percevoir la fraternité entre les arbres, leur solidarité cachée sous terre, là où nous ne regardons jamais habituellement. Ce parallèle entre les racines des arbres et les liens familiaux m’a profondément marquée, m’invitant à repenser notre rapport à la nature et à la façon dont nous percevons la solitude et l’unité. Dans la continuité de la réflexion amorcée précédemment, la question suivante nous invitait à porter notre attention sur l’écorce de l’arbre : « Concentrez-vous maintenant sur l’écorce de l’arbre, touchez-la et observez-la attentivement. Pensez aux caractéristiques de cette écorce. » Cette question m’a poussée à une nouvelle prise de conscience. Comme je l’ai mentionné plus tôt, l’arbre que nous observons représente un être vivant qui grandit et se développe au fil du temps. L’écorce, en particulier, témoigne de ce processus de maturation, car elle évolue et se transforme avec l’âge de l’arbre. En touchant et en observant l’écorce de l’arbre, j’ai réalisé qu’elle ressemble, en quelque sorte, à une peau protectrice qui, au fil des saisons, se renouvelle, se fissure ou se détache pour laisser place à de nouvelles couches. C’est comme une métaphore de la croissance et du renouvellement. De plus, l’écorce abrite parfois des organismes vivants comme les champignons, ce qui m’a fait penser à une mère qui nourrit et protège ses petits, ou à un arbre qui, tout en vieillissant, donne naissance à de nouvelles formes de vie. Les champignons qui prospèrent sur l’écorce sont comme de petites créatures qui, grâce à l’arbre, trouvent leur place dans le monde. J’ai aussi observé certains arbres dont l’écorce était verte, partiellement arrachée, ce qui m’a fait penser à des êtres qui vieillissent, se détériorent et approchent de la fin de leur cycle de vie. Ces écorces, qui semblent presque « fatiguées », symbolisent ce processus naturel de vieillissement, comme une peau qui perd sa jeunesse, rappelant que tout dans la nature suit un cycle, de la naissance à la mort. En voyant ces signes de vieillissement, on peut voir l’arbre comme un témoin de son propre parcours, de son histoire, et même de l’arrivée d’autres formes de vie qui émergent à partir de lui. Cette réflexion m’a donc amenée à comprendre que l’écorce, tout comme l’arbre lui-même, est le miroir de la vie, avec ses étapes de croissance, de transformation et de déclin.

Frédéric dodd : Réflexion sur l’appropriation et la nature

Nous et le reste des personnes présente le 19 novembre avions été des sujets pour nos collègue étudiants et leur projet final. On nous a été attribuer un thème et un questionnaire comme guide pour notre réflexion. Une réflexion qui a pour but de nous questionner sur l’enjeux de l’appropriation quant aux autochtones. Personnellement, cette activité m’a réellement touché. Je ne m’en attendais pas du tout, je me disais que ça allait être une activité que je participe juste pour le bien de la classe et que ne pas y aller était un manque de respect. Mais ce qui m’a surpris c’est que l’activité a eu un impact sur ma manière de voir l’espace, surtout vert, à Montréal.

Le questionnaire donné nous a forcé à réfléchir sur notre thème spécifique, les arbres. Il fallait trouver un lieu entouré d’arbre et observer leurs caractéristiques tout en cherchant à trouver le fil qui te connecte à la nature et son histoire. En ayant trouvé un endroit presque parfait, qui je trouve représente bien ce que qu’on cherche, on a commencé à se questionner ensemble. Cette activité, que je croyais inutile, m’a ouvert les yeux. Je ne sors pas souvent dans des endroits verts et plein de vie, et surtout je ne fais jamais attention au détail, ni à l’impact de cette nature. Je ne me suis jamais arrêté et réellement concentrer sur, les arbres. J’ai commencé à me questionner à l’histoire, les vies qui ont passé par ici, qui ont peut-être même habité.

Cela m’a d’abord fait penser à comment dans cet espace vert il y avait des traces de développement et changement humains qui sont très visibles. Certaines clôture, roche, routes, ect. explicitement placé pour accommoder les gens qui passe par là. Ce changement qui transforme un espace qui ne nous appartient même pas, qu’on change pour notre propre bien. C’est vrai que grâce à ces changements, l’accès est plus facile et aide à promouvoir cette espace, mais le cela est fait tout en le défigurant.

Et puis après, cette expérience m’a fait penser au fait que dans cet espace vert, qui pour moi dans ce moment présent, était la représentation de ce qui est le plus « vrai» dans notre société, la nature. Et qu’après, l’extérieur, industrialisé, était le « faux» créer par l’humain colonisateur qui s’est approprié cette terre. L’image des autochtones et ce qui leur a été enlever m’est devenu très clair et, si je le peux spirituel, car je le sentais plus profondément en dedans de moi.

Ceci à été important pour moi car j’ai pu réfléchir sur la situation des autochtones d’aujourd’hui. C’était comme une gifle dans la face que j’ai reçu grâce à cette activité. Je n’aurais jamais eu cette réflexion sans celle-ci et je suis reconnaissant.

Cette réflexion que je porte sur l’activité m’est venu en partie pendant, juste après et puis aussi en écrivant ce texte au présent. Ceci démontre la porter que cette activité à eu sur moi et jusqu’à où elle peut aller, car le plus que j’y pense et que je reflète d’avantage, le plus je fais des connections et des liens avec les racines de ma vie et de notre société.

Marilou Bousquet

J’ai beaucoup apprécié le rallye que nous avons fait sur le mont royal. L’activité m’a permis de faire des liens entre la nature et ce que l’humain en a fait. Notre équipe avions comme thème les arbres. En observant les arbres et en répondant aux questions qui nous étaient désignées, j’ai réalisé que je ne prenais jamais vraiment le temps de regarder la nature qui nous entoure. En vivant en ville, nous ne faisons pas attention aux arbres et à la verdure qu’il y a autour de nous. En observant les arbres, nous avons pu faire plusieurs observations, comme les grosseurs et la hauteur des arbres, qui différait d’un arbre à l’autre, certains avaient encore des feuilles tandis que d’autres non, certains avaient l’air malade et d’autres beaucoup plus en santé, des champignons poussaient sur l’écorce de quelques arbres mais pas sur tous. Cela m’a permis de faire un lien avec les êtres humains. Nous sommes tous différents, exactement comme les arbres. Ils sont aussi vivants que nous, même si souvent nous prenons pour acquis qu’ils sont dans le paysage comme des objets. En discussion de groupe après l’observation des arbres, je me suis rappelé que pour connaître l’âge d’un arbre, il faut le couper et compter les cercles dans son tronc. Donc pour connaître l’histoire d’un arbre, il faut le tuer. Mais en simplement les observant, nous pouvons voir qu’ils ont beaucoup plus à nous apprendre. La couleur de leurs feuilles par exemple, peut nous montrer en quel saison nous sommes, ou la largeur de leurs troncs peut nous indiquer si cet arbre vit depuis longtemps. Nous avons aussi observé les racines. Certains arbres sont très petits, mais ont des racines qui s’étale à la surface de la terre à plusieurs mètres de celui-ci. D’autres sont beaucoup plus imposants mais nous ne pouvons voir que très peu de leurs racines. Nous nous sommes imaginés qu’il y avait beaucoup plus de racines sous terre que celles que nous pouvions voir. Je crois que ce moment de réflexion sur la nature m’a été bénéfique et que les réflexions que nous avons eu et que nous avons pu partager en groupe ont été vraiment pertinente dans le thème de notre cours. J’ai réellement apprécié cette activité car elle m’a permise de prendre le temps de faire attention à ce qui nous entoure et m’a permis de me rappeler qu’il faut prendre le temps d’apprécier ce que la terre nous offre.

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