Les procès en sorcellerie débutent au XVe siècle (dans les années 1430) et se développent majoritairement au XVIe et au XVIIe siècle (entre les années 1560 et 1630). Entre 1430 et 1630, le continent européen a connu 110 000 procès en sorcellerie, dont 48% se sont soldés par une condamnation à mort. Un livre a été écrit sur ce sujet, « Marteau des sorcières », expliquant de façon irrationnelle et des ragots sur la femme. Cette tragédie s’est écrite et propagée par de fausses croyances ou préjugée. Ce livre incohérent rempli de supposition en présentant la femme comme un objet de perversions. Donc, on punit le sexe féminin ayant des pouvoirs surnaturels en la rendant coupable de sorcellerie. On punit la femme injustement avec de fausses allégations afin de mettre l’homme supérieur. Les hommes rendent inférieure la femme sur toute sorte d’enjeux pour minimiser son impact dans la société.
Cette tragédie est transformée dans notre réalité comme des personnages fantastiques afin de rendre commerciale pour vendre sans scrupule. Le monde essaie de tirer profit à travers une commercialisation massive de livre, de parc de jeux d’amusement, costume, magasin ésotérique et film.
C’est fou de banaliser ou de profiter de la situation pour faire des supers héros avec des femmes douées des pouvoirs surnaturels. Cette mutinerie envers les femmes est horrible et le monde actuel continue à dénigrer la femme comme dans l’émission « ma sorcière bien-aimée ». C’est l’image du sexe féminin au profit de l’homme en utilisant des pouvoirs magiques pour des tâches ménagères. Certains vont vraiment défendre cette idée de sorcière forte qui serait au pouvoir devant tout obstacle comme dans le film « Wonder woman ». Ma dénonciation est de ne plus concevoir une commercialisation massive d’un évènement catastrophique. Il faut ouvrir les yeux sur le fait que la femme est un être humain à part entière vivant dans un monde égalitaire. Après avoir subi toute sorte d’injustice, de féminicide, le monde est rendu à commercialiser cette tragédie sans prise de conscience du message véhiculé ?
