Les différentes figures de sorcières:
Les vilains sont, depuis toujours, des personnages absolument indispensables aux comptes et légendes du folklore. La sorcière étant historiquement un symbole important du mal et de la cruauté, elle fait naitre des peurs et des stéréotypes profonds dans l’esprit de tous. À travers les années, ces diverses représentations ont su affecter inconsciemment tous ceux qui en recevaient écho. L’industrie qui en est certainement responsable: le cinéma. Que ce soit Maléfique (La Belle au Bois Dormants), Ursula (La Petite Sirène) ou la Reine Grimhilde (Blanche Neige et les Sept Nains), ces femmes sont toutes noyées dans la même haine, désir de vengeance, jalousie et cruauté.


Outre, cette figure a beau être connue sous le fameux stéréotype de la femme habillée en noir qui porte un haut chapeau pointu et qui s’envole la nuit sur son ballai, sa représentation varie grandement dans l’histoire de la cinématographie. Les sorcières sont soient dépeintes comme de vielles femmes laides qui inspirent la méfiance et le mal ou de femmes jeunes et magnifiques qui inspirent la sensualité, l’élégance et le bien. Pourquoi y a-t-il des bonnes sorcières et des mauvaises sorcières? Parce qu’ainsi, personne n’échappe aux accusations.
Toutefois, il est bien connu que les sorcières ne sont pas produit de la cinématographie , elles ont réellement été persécutées durant le Moyen-Âge et une fois accusée, il était pratiquement impossible d’échapper le bûché. Cela est principalement dû à cette représentation qui englobe toutes sortes de femmes. Qu’elles soient belles ou laides, qu’elles fassent le bien ou le mal, qu’elles soient mères de famille ou seules, aucune d’entre elles ne pouvaient échapper ce sort cruel, car chacune d’entre elles correspondait au seul vrai critère: être une femme. Cette figure à doubles faces qui persiste depuis des centaines d’années possède l’aspect fâchant de ne laisser aucunes portes de sorties à qui que ce soit.
Liens Mythologiques:
Les sorcières sont des figures qui ont émergées des légendes de la mythologie grecque et romaine et qui ont grandement évoluées depuis. Dans tous les cas ou presque, il s’agit d’une femme qui incarne la transgression de la figure maternelle. C’est une femme qui non seulement n’a pas d’enfants, mais qui les méprisent et veux à tout prit s’emparer d’eux comme C’est le cas de Baba Yaga dans Hansel et Gretel, Karaba dans Kirikou et la Sorcière, La Grandissime Sorcière dans Sacrées Sorcières et Winifred, Sarah et Mary Sanderson dans Hocus Pocus. Bien sur, il y a une grande partie qui consiste aussi de sorcellerie quelconque: des pouvoirs magiques, des rituels, des incantations, etc. Cette partie provient d’Hécate, la déesse de la magie qui est la source de plusieurs aspects dans le mouvement religieux Wicca (la religion des sorcière) et aussi dans diverse formes de néopaganisme (mouvement influencé par la sorcellerie et autres).

Hécate est une déesse particulière, car contrairement aux autres, elle a grandement évoluée au niveaux de ses attributs ce qui rend son culte particulièrement complexe. Ses attributs varient entre la magie et la Lune ce qui est intéressant, car ces deux choses sont très intiment liées. La Lune est une très bonne représentation de la dualité grâce a sa relation avec le Soleil, chacun incarne l’obscurité et la lumière. Ces deux aspects sont cruciaux dans la magie puisque c’est uniquement la nuit que les sorcières se révèlent et procèdent à leurs rituels. Ceux-ci sont dépendants de la Lune et ses différentes phases comme la pleine lune ou la nouvelle lune qui laissent place a des sabbats.

La Lune est donc un des aspects qui défini Hécate tout comme la brume qu’elle peut apparemment contrôler à sa guise ce qui en ajoute à son aspect mystique et obscure. Elle était connue pour ses sorts magiques et les esprits qu’elle invoquait dans le but de produire du changement dans certaines situations et parfois dans le but d’aider. D’ailleurs, elle a été d’une grande aide à Déméter lors de sa recherche pour sa fille Perséphone suite à son enlèvement par Hadès. Aux côtés de la déesse de l’agriculture, Hécate la chercha une torche à la main ce qui devint éventuellement un des symboles de sa représentation tout comme la Lune.