Notes leçon 1

Impact sur le public : Les tensions raciales existaient depuis toujours aux États-Unis et étaient déjà impossibles à ignorer, du moins pour les communautés marginalisées, opprimées. Cela dit, le fait qu’elles soient rendues visibles lors d’un grand événement sportif télévisé entre deux figures publiques devient un catalyseur de ces tensions. Pour les gens que la situation ne concernait pas et qui choisissaient de fermer leurs yeux sur la réalité de certaines communautés, la concrétisation de ces tensions dans un contexte perçu à tort comme neutre est extrêmement importante. Pour les personnes issues de communautés racisées, cet incident contribue à faire naître en la personne de Reggie Jackson une nouvelle figure de proue de la lutte, entre autres du fait qu’il ne se soit pas posé en figure politique avant tout.

Ligne du temps : 1. Robert Moses (1888) 2. Rosa Parks (1913) 3. John F. Kennedy (1917) 4. Jackie Robinson (1919) 5. Malcolm X (1925) 6. Martin Luther King Jr. (1929) 7. Angela Davis (1944) 8. Reggie Jackson (1946) 9. DJ Kool Herc (1955) 10. Africa Bambaataa (1957) 11. Grandmaster Flash (1958)

Notes leçon 2

Que faut-il comprendre lorsque nous réalisons que la société de droit avec l’ensemble des règles qui la constituent engendrent des injustices? Il y a 2 notions qui entrent en jeu dans cette question, soit celle de droit, qui régit les rapports sociaux et celle de justice, qui implique l’équité : ce qu’il y a à comprendre lorsque nous réalisons que la société de droit engendre des injustices est que les deux notions susmentionnées, dans un contexte néolibéral, s’opposent.

La situation avec Robert Moses est comparable à la chasse aux sorcières, car l’Inquisition ainsi que Robert Moses agissent en s’appuyant sur la société de droit et sont protégés par celle-ci et car ils se servent de cette société pour influencer et contrôler les rapports sociaux en omettant (volontairement) la notion d’équité, ce qui engendre inévitablement des injustices.

Notes leçons 3-4

Dans le contexte des États-Unis modernes, la société de droit s’appuie sur l’individualisme néolibéral, ce qui engendre des injustices. Dès alors, c’est le communautarisme qui se pose comme moyen de reconsituer le tissu social.

L’art se pose donc comme moyen d’exprimer une réalité des plus violentes sans avoir lui-même recours à la violence : il est donc pour ainsi dire impossible de l’étouffer (là où des démonstrations violentes donnent une excuse à l’État pour recourir à des méthodes de répression violente, ce qui est tout à fait discutable, mais il s’agit d’une autre question, soit entre autres la place de la violence dans la révolte ou révolution).

En sublimant la souffrance vécue par les communautés opprimées des États-Unis, les artistes l’universalisent.

Réflexion leçon 5

Le graffiti déplace entre autres le discours sur ce qui est considéré comme beau:

Est-ce que le beau est ce que les classes dominantes définissent comme tel ou est-ce l’expression du vécu individuel ou communautaire qui l’est?

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