Le Bronx et la politique de l’abandon

Intégrationnisme // Nationalisme
Amérique // soi-même

-1947-1956 Jackie Robinson : premier africain-américain a joué dans la ligue majeure de baseball (47)
-1954-1965 Malcom X : assassinat d’un ministre et figure populaire du mouvement afro-américain des droits civiques (65)
-1970-aujourd’hui Angela Davis : emprisonnée car des armes à son nom ont été utilisé pour tuer quatre personne dans une salle de cour (70)
-1967-aujourd’hui Dj Kool Herc : il est un des fondateurs du hip-hop et l’un des premiers rappeurs (73)
-1971-aujourd’hui Afrika Bambaataa : un des fondateurs le hip-hop mis en place la Zulu Nation (71)
-1967-1987 Reggie Jackson : dispute avec Billy Martin et surnommé Mr. October (77)
-1930-1970 Robert Moses : « master builder » du milieu du 20e siècle, figure polarisante de l’histoire du développenent urbain des États-Unis
-1955-1968 Martin Luther King : assassinat du porteparole le plus vocal du mouvement afro-américain des droits civiques (68)
-1978-aujourd’hui Grandmaster Flash : un des pionniers du DJ hip-hop.
-1955-2005 Rosa Park : refuse de laisser sa place à un passager blanc dans l’avant d’un autobus (55)
-1961-1963 John F Kennedy : assassinat d’un jeune président progressiste et militant pour l’égalité et le mouvement afro-américain des droits civiques (63)

Dans un match de baseball de 1977, Howard Cosell parlent de temps à autre du feu dans le Bronx. Cétait, à mon avis, de manière très nonchalante et relax. The Bronx is burning. Peut-être référence aux sorcières.

Le sport semble avoir un aspect plus communautariste que libéraliste. Une équipe de sport est comme une famille, qui a ses propres règles et méthodes de fonctionnement.

Reggie Jackson était un joueur de baseball exceptionnel. Il a fait trois home run en trois pitch, et a été surnommé Mr. October. Cependant, il a eu une grosse confrontation avec le manager Billy Martin lors d’un match cette même année. La confrontation fut diffusée sur la télévision nationale. Une extrêmement rare fois, à cette époque, qu’une personne de couleur se défend aussi ouvertement, à mon avis.

Mouvement de masse

Lors de l’Inquisition, les femmes étaient n’avaient aucun droit. Lorsqu’une femme vivait seule, ou prenait un peu de liberté, elle était traitée de sorcière, puis était brûlée au bûché. Dans les temps plus « modernes », c’est en quelques sortes la même histoire, mais pour les personnes de couleur. « Ah, tu es noir? Tu n’as pas le droit de vivre avec les blancs, de voter comme les blancs, ou de faire quoi que ce soit comme les blancs. » C’est un peu comme le bûché, mais sans feu. Le feu est une figure. Sauf quand le Bronx brûlait…
Lorsque c’est les gens au pouvoir qui sont racistes et qui pratiquent la ségrégations, c’est un peu compliqué de promouvoir l’égalité. Beaucoup de citoyens regarde ceux au-dessus d’eux comme les voix de la raison, même s’ils ont tord. C’est un long processus de convaincre la majorité de la population à élire quelqu’un de progressiste aux prochaines élections.

Mauvais chiffres

Lorsque des injustices sont créées, les communautés visées se rapprochent. Donc, les personnes marginalisées créent des liens, créent leur propre manière de vivre. Ils sont tous dans le même bateau, vaut mieux se serrer les coudes que rester tout seul dans son coin. Nous sommes plus fort unie ensemble que solitaire.
On peut donc dire que les injustices créées par le libéralisme sont adoucie par le communautarisme.

1977

C’est une année importante pour le hip-hop. Les séries mondiales de baseball opposaient les Yankees et les Dodgers, qui revient à dire New York vs Los Angeles, ou East Coast vs West Coast. Ça ne parle plus simplement de sport, mais aussi de hip-hop, de rap battles, de culture afro-américaine.
En plus de tous les incendies dans le Bronx, il y a eu le blackout du 13 juillet. La ville entière fut dans la noirceur. Ceci va pousser le hip-hop à progresser.
Les artistes utilisent majoritairement les événements marquant de leur vie pour créer leur art. C’est une partie de nous, quelque chose qu’on ne peut se séparer, une source d’inspiration inépuisable. En tant qu’artiste moi-même, mon passé et mon vécu et toujours un sujet qui revient à travers mon art, peu importe sous quelle forme.

Terre de désolation

L’art de rue est l’une de mes formes d’art favorites. Je n’en fait pas vraiment moi-même, mais c’est un concept que j’adore totalement. Le graffiti, c’est forcé une image, un message souvent provocatif, vulgaire, ou très controversé, à tout le monde qui passera par là, que ce soit pour aller au travail, ou par total hasard. C’est aussi un travail solitaire et de communauté en même temps. Tu penses que tu peux faire quelque chose mieux que ce qu’il y a sur le mur présentement? Peins par-dessus! Tu veux ajouter à l’oeuvre d’un autre? Libre à toi de faire ce que tu veux!
Il y a certainement un certaine violence, dépendant du message transmis. De base, l’art de rue est en quelque sorte une destruction d’un bien, d’une propriété de quelqu’un d’autre. C’est du vandalisme, c’est illégal. Mais le message de l’art en question peut être inoffensif, tant que extrêmement violent.

Basquiat est un artiste afro-américain qui a réussit à afficher au MoMA, dans un temps difficile au niveau égalité des races. Il a aussi collaborer avec Andy Warhol, ce qui est assez impressionnant!

Finalement, l’art de rue est censé rester ce que c’est: du vandalisme pour pousser son message dans la face de tout le monde. Ce n’est pas tout le monde qui va dans les musées, mais on doit tous aller dehors à un moment ou à un autre. Banksy, par exemple, est un artiste de rue qui a été élevé au niveau de musée. Par contre, il tient à rester un artiste de rue anonyme. Il veut transmettre ses messages polarisants à tous et à toutes; ne pas se limiter aux musées.

L’art de rue est génial!

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