Lorsque le sujet a été annoncé, je ne savais pas du tout vers quoi m’enligner. Les sorcières, ce n’est pas un sujet dans lequel j’ai beaucoup baigné outre le fait d’être un femme. Bien sur que je connais quelque classique comme tous les films de princesses avec une méchante sorcière ou Harry Potter. L’image de la sorcière ne mets cependant pas sembler, dans ces oeuvres fictives, très frappante. Que je le veule ou non, je suis né femme, ce thème de sorcière a été choisi pour une raison et je ne crois pas que celle-ci soit par pur plaisir de revisonner tous les classiques d’enfance.

J’ai beaucoup réfléchi et j’en suis venu à une liste. Étant donné que je travaille en science humaine profil Optimonde, je baigne beaucoup dans l’univers des premières nations, je voulais donc intégrer cette notion dans le travail. J’en suis, avec cette idée en tête et celle l’image de la «femme folle», venu à cette liste:

  • L’image de la sorcière à travers l’utilisation de la médecine traditionnelle autochtone pour les femmes autochtones, faire un parallèle avec les chamans
  • Les difficultés du dating life dans les relations généralement hétérosexuelles d’une femme ayant des croyances comme signes astrologiques, etc
  • Comparaison de la sorcière qui fait peur vs zombien, monstre, homme vs femme
  • Les féministes qui sont folles
  • Les princesses directement bien vs les sorcières directement mal, parallèle entre les femmes d’aujourd’hui, celles qui suivent les normes et celles qui ne les suivent pas

Après mure réflexion, j’en était venu à cette conclusion. Mon sujet final serai: Comparaison de la figure de la sorcière occidentale vs figure de la sorcière en Amérique du sud, mésoamérique

https://www.ledevoir.com/monde/ameriques/533461/entre-plantes-medicinales-et-foetus-de-lama

https://www.nationalgeographic.fr/histoire/une-decouverte-archeologique-prouve-existence-de-femmes-scribes-au-moyen-age-ecriture-femmes-savantes

https://www.geo.fr/histoire/qui-etait-la-maupin-cette-incroyable-combattante-qui-defiait-les-hommes-evoquee-dans-lexposition-duels-221678

https://www.nationalgeographic.fr/histoire/2020/03/comment-lesclavage-contribue-lessor-de-la-sorcellerie

Pendant la partie plus magistral du cours j’avais toujours ma lecture du moment en tête. Je suis allé dès la première semaine au libraire, puisque j’avais besoin de lecture. Le libraire m’a donc présenté le livre de Mithu Sanyal: Le viol/ Anatomie d’un crime, de Lucrèce à #MeToo, je mettais donc dit que la lecture rapportait plutôt au sujet du cours et que c’était, outre le fait que c’est un sujet qui m’intéresse, utile de le lire. Pendant chaque cours, je pouvais rapporter les sujets abordés en classe avec des concepts du livre.

Malgré que mon choix était déjà fait, je gardais en tête ce livre. Et au dernier cours, avec l’accord du professeur, j’ai pu utilisé ce livre, puisqu’au final le sujet n’est pas uniquement les sorcières, mais bien les violences faites envers les femmes.

Dans les paragraphes qui suit, je vais écrire des réflexions, des bouts du livre, des questionnements de ma lecture.

L’hystérie chez Freud

Freud pensait que le développement psychosexuel était finalisé lorsque l’excitation de la femme passait du clitoris jusqu’au vagin. Plutôt intéressant à savoir sachant que pour lui le clitoris était un organe masculin actif et le vagin un organe féminin passif. Ainsi le parcours pour devenir une femme comportait plusieurs étapes contrairement à l’homme qui gardait la même zone érogène toute sa vie. Ce cheminement de l’excitation pouvait engendrer des difficultés ou des risques ainsi, nous, femmes étions soumises à des conditions qui peuvent amnener à des névroses, c’est-à-dire des problèmes psychologiques ou l’hystérie. C’était donc selon Freud, l’essence même de la femme. De plus, ce ne serait pas uniquement les organes génitaux qui serait construits de base de manière plus tourmenté mais le corps en soit. Dans les cas de viols, la pudeur de la femme serait présent pour camoufler le désir brulant qu’elles ressentent dans leur poitrine ce qui amèneraient à de tels excitations qu’elles imagineraient un viol et par la même occasions de fausses accusations. Freud n’est pas le seul a penser cela, puisque Bernard Sachs, croit que les femmes hystérique ont tendance a faire de fausses déclarations dans des période de grande esxcitations tel que les menstruations. Cette culture de la femme hystérique qui subi des faux viols a même été sujette à une nouvelle sorte de science, la victimologie qui a débuté dans les années 1940. La base de cette science:

« S’il y a des criminels [nés], il est évident qu’il doit (aussi) y avoir des victimes nées, auto-agressives et autodestructrices »

Hans von Hentig dans Journal of Criminal Law and Behaviour

20 ans plus tard, un psychanalyste et ancien directeur de recherche de la prison de Sing Sing dans l’État de New York, affirmait que le viol était un crime causé par sa victime.

« La victime elle-même peut aussi inconsciemment tenter son agresseur. L’attraction physique et psychique, consciente ou inconsciente, entre l’homme et la femme n’existe pas seulement du côté de l’agresseur en direction de la femme, celle-ci aussi est attiré par lui, ce qui, dans de nombreux cas, peut dans une certaine mesure constituer le déclencheur de l’agression sexuelle. Souvent, une femme souhaite insonsciememnt être prise de force. »

David Abrahamsen dans The Psychology of Crime

Je trouve cela inconcevable mais en même temps plutot intrigeant. Des hommes et donc, selon eux, les seuls à pouvoir violé, analysent la femme comme si eux-même pouvaient comprendre ce qui se passait dans le cerveau des femmes avant, pendant et après le viol. C’est plutôt hypocrite de leur part. Ce qu’on peut être sur, c’est que nous avons un peu évolué. Cependant, l’image de la femme folle exite encore. Les fameuses femmes hystériques qui manipulent, qui mentent comme elle respire.

L’honneur de Lucrèce

Un des premiers cas de viol a été celui de Lucrèce, une femme honorable qui s’est suicidé après que le neveu du roi l’ai forcé a avoir une relation avec lui. Elle avait tellement honte d’avoir perdu son honneur et sa fidélité envers son mari soit sa virginité qu’elle ne pouvait continuer a vivre. Malgré que son père et son mari ait essayé de l’arrêter, elle ne pouvait donner droits aux autres femmes infidèles qu’un cas était possible et donc elle se donna la mort. Elle avait donc fait preuve d’un acte héroïque tel les soldats ou les hommes respectables. À cette époque, le concept de viol comme on le connait aujourd’hui n’existait pas, il s’agissait plutôt de terme rapportant au déshonneur, ruine, vol. C’est aussi à cette époque que l’empereur Justinien changea la loi sur le raptus pour inclure les crimes sexuelles faites aux femmes mariées, non mariées, veuves par n’importe qui même son mari. Ce crime était donc centré sur la femme et non le mari. Le mari pouvait donc bien être poursuivi par sa femme.

Lorsque j’ai lu ce passage je me suis dites que cette définition avait clairement été perdu quelques part. Il n’y a pas si longtemps on n’imaginait pas un mari avoir le droit d’être condamné pour le viol de sa femme.

Le viol

Le viol, parce que le viol c’est ce qui nous conforme en tant que femme à être cloitré dans un ambiance de peur. C’est ce qui nous hante dès que l’on conçoit ou même malheureusement pour certaine, avant, ce que c’est la sexualité. Le fait que la peur de se faire violer vient avant même le plaisir d’avoir une relation sexuelle est fou. En tant que jeune fille le sentiment de peur grandit plus vite. Comme si être une femme violé devait déterminé notre entière réalité. C’est vrai, avant, on vit dans la peur et après on vit dans le traumatisme. C’est comme si peu importe ce qui nous arrive, nous allons toujours avoir cette petite voix dans la tête, qui nous dit le soir, écoute cet homme de l’autre coté de la rue, entend ses pas, assure toi que la cadence est normal, qu’il n’est pas trop proche de toi, tiens tes clés entre tes mains, entre tes doigts, prépare toi à te défendre, sort ton cellulaire, appelle quelqu’un, fait comme si tu appelais quelqu’un. Protège toi! Parce que la responsabilité est sur nos épaules? Parce que c’est à nous de faire attention? Parce que maman tu as peur que vu que j’ai une jupe court, je me fasse violer? C’est de ma faute? C’est moi la sorcière? C’est moi la méchante dans tout ca qui n’écoute pas tes règles et qui se mets en danger? Parce que dès que mes fesses sont voyantes, elles appartiennent à tout le monde?

Nos proches

Il m’est arrivé plusieurs fois d’avoir des conversations avec mes proches sur le sujet des violences faites envers les femmes. On voit beaucoup de différences avec les années. Si je parle avec des ami.e.s plus proche de mon âge tout le monde s’entend pour dire que les hommes sont terribles. Ce discours a chaque fois me choque mais en même temps je le comprends. Il y a tellement de mauvaise expérience avec le sexe opposé que de s’en méfier devient un réflexe. Et quoi de plus facile que de mélanger méfiance et haine. Cette pensée ne peut pas venir de nul part, il y a bien une différence qui fait qu’on se hype en temps que femme, se dire que nous sommes de survivantes, comme si nous n’étions que des survivantes de nos traumatismes

Au cours de ma lecture, parce que bien sur, j’ai du prendre des pauses, j’ai commencé a m’intéressé au milieu carcéral. Tout ce qui est autour du crime m’a toujours intéressé mais j’ai jamais pu voir le cheminement d’une personne; avant, pendant et après la prison. On raconte souvent dans les true crimes ce que la personne a fait, son enfance et les répercussions sur la ou les victimes. C’est important d’en parler bien sur, mais des fois se positionner à la place du criminel est pertinent. Et surtout pour savoir ce qui se passe entre les murs bien fermé des prisons. Voici le podcast en question:

https://www.youtube.com/@CedricBergeron

Lors de mon écoute, j’ai découvert le cas de Louise Henry, une femme qui a été condamné pour fraude, qui a fait son temps dans la prison Leclerc de Laval et qui maintenant se bat pour les conditions des femmes dans cette prison. Prison qui a la base était une prison pour homme fédéral et qui a été déclaré trop désuiète pour interner des gens. Le Québec a donc une la bonne idée de l’utiliser pour les femmes qui font 2 ans moins 1 jour. Sans parler du fait que lors de la transition des hommes du milieu carcéral qui obtenait des sentences très longue était mélangé avec des femmes qui purgeaient moins de 3 mois. Pour moi, c’est impensable qu’on mette encore des gens dans cette prison et surtout uniquement des femmes malgré le fait que cette prison a été déclaré inutilisable par le fédéral. Fouille a nue dénigrante, rat, vermine, pas d’accès direct a l’infirmerie (elles doivent passer dehors pour s’y rendre), négligeance des détenues, difficulté d’accès pour les médicaments des détenus, et j’en passe! Je vous suggère vraiment de vous informer sur le sujet, c’est abominable. Voici le podcast de Louise Henry:

L’aide aux victimes

On a tendance après savoir qu’une personne ait été violé a faire comme si cette personne n’était plus la même. Comme si à partir de mainteant elle n’était qu’une victime. On propose donc constamment de l’aide comme si elle ne pouvait plus fonctionner. Je ne dis pas que ce n’est pas ce qu’il faut faire mais je propose qu’on ne change pas notre vision de cette personne. Après tout, tout le monde évolue même s’il n’a pas été violé et a le droit de le faire à son rythme. Le but au final est de s’assurer de ce que la personne a besoin ce qui n’est peut-etre pas tout de suite un rendez-vous à la psychologue.

Le féminisme blanc

Le féminisme peut avoir plusieurs dimensions. Je crois de ce que j’ai compris que son origine provient du racisme. Les femmes suite au mouvement anti-racisme on pris conscience de ce qu’elles vivaient et on voulu s’émanciper de leur mari. Le féminsime a pourtant toujours eu une tendance vers les femmes blanches. Pendant longtemps, l’image d’une pauvre fille blanche se faisant violer par un homme noir, était l’exemple prédominant du viol. Les gens allaient même jusqu’a dire que l’esclavage vécu par les noirs était moins pire que le viol. Gardons en tête que dans les deux cas, il s’agit d’avoir plus de droit. Le racisme a donc pris une grande parti du mouvement anti-viol. On associait les deux, viol = culturel. Pourtant, après plusieurs analyses, la criminologue Sandra Bucerius, a conclu que la migration réduit en fait le taux de criminalité du pays d’accueil.

Le viol juste pour la femme?

Un autre point de vue intéressant et celui du viol genré. On associe beaucoup le viol à l’homme envers la femme. Tellement que lors du mouvement de MeToo, les hommes n’étaient pas à leur place lorsqu’il disait avoir vécu des aggressions sexuelles. Pourtant, ce n’est pas parce que tu es homme que tu as un dôme qui te protège d’en subir. Détromper vous, je conçois qu’un homme qui commente que lui aussi en a vécu en disant que ce n’est pas autant dramatique est problématique. Cependant, je ne crois pas que c’est en s’assurant leur droit de parole que le problème se règle et au contraire. En empêchant les hommes de prendre parole dans ce combat, on rentre dans le cercle vicieux de l’affection que recoive les hommes. Si les hommes dès leur naissance ne recoive pas d’affection d’autre homme, il n’en donneront pas plus tard et auront une relation très toxique avec l’affection. On dicte donc tout les gestes que les femmes et les hommes peuvent faire et c’est un problème.

Je trouve intéressant notre génération ou l’humain. Je ne pourrais dire si c’est récent ou si ca fait quelques temps déjà mais j’ia l’impression que tout devient de plus en plus noir ou blanc. Les nuances n’ont plus leur place. Il faut être contre ou il faut être pour. L’opinion entre les deux n’a plus sa place. Est-ce que c’est parce que notre temps d’attention a réduit et que nous avons la patience de tout écoyté, est-ce que c’est la haine avec l’opposant qui a augmenté, je ne sais pas mais ce que je sias c’est que ca n’aide en aucun cas la «culture du viol». Le but dans la vie, selon-moi, est d’entendre, de lire, de regarder et de se faire une opinion, de changer d’opinion par la suite et de faire necore et encore ce circuit. C’est de ctte manière qu’on évolue en société et ce n’est pas en se rangeant ou devrais-je dire en s’empriossant dans un coté que l’on peut avancer et obtenir de meilleur droits par la suite. Chaque situations a ses nuances comme chaque personne a ses différentes couleurs, il faut être patient, il faut écouté.

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