Les femmes dites sorcières ont toujours été diaboliser, quel que soit le contexte. L’art, les mythes ainsi que l’imagination populaire ont appris à faire d’elles des êtres méprisées, que ce soit dans le passé ou dans le présent, alors qu’elles n’étaient simplement que de symbole de rébellion féminine.

  • Les féministes auraient pris la place des sorcières, se caractérisant par leur même hargne envers le système politique défaillant et sexiste qui nous entoure. Celles qui osent parler trop fort pour faire valoir leurs droits sont vues comme extrémistes ou hystériques.
  • Mon enquête se basera sur le roman Rêver L’obscur, Femmes, Magie et Politique De Starhawk. C’est une sorcière moderne qui c’est formé au sein d’un mouvement néo-païen introduit au États-Unies dans les années 1960, l’une des branches féministes radicales: la tradition Dianic Wicca.
  • Je pense que d’aborder la figure de la sorcière à travers une religion qui y tirent ses origines est pertinent, puisque ces femmes modernes veulent faire entendre leurs voix. Les femmes qui ont été brûler au bûcher n’ont pas eu la possibilité de se défendre, alors c’est comme si elles prenaient leur place. Elles revendiquent leurs place dans la société en critiquant celle-ci, en se basant sur les traumatismes qu’ont vécues les femmes durant l’inquisition. Elles veulent reconstruire la mentalité de nos sociétés.
  • Pour ce mouvement et donc pour elle, être un sorcière signifie « s’associer aux victimes qu’ont faites de tout temps, principalement durant l’Inquisition, la misogynie et la persécution religieuse, ainsi que rendre aux femmes le droit d’être fortes, puissante et dangereuses ».
  • Cette religion à un caractère très émancipatrice, elle autorise à penser et à exprimer du pouvoir, sans crainte ou jugement.
  • Ce mouvement à été très présent dans les mouvements antimilitaristes, c’est ce lien intime entre spiritualité féministe et action politique qui illustre leur souhait d’émancipation. Pour elles, participer aux manifestations d’action direct non-violente pour la paix constituent aujourd’hui une des façons de pratiquer la magie pour ces femmes. Il faut affronter l’obscur pour ne pas se laisser dévorer par lui, des pratiques féminine d’empowerment.
  • Les écoféministes avancent le fait qu’en raison des rapports sociaux dans lesquels les femmes sont inscrites, elles font l’expérience d’une culture qui se construit contre la nature est une culture misogyne, justifiant son rapport de prédation. Justement, ces femmes considère leur relation avec la nature privilégié, dû à ces dits rapport sociaux, elles sont plus susceptible de faire les liens entre domination de genre et domination de la nature. C’est une façon pour elles de transformer ces liens en outils de lutte pour atteindre l’émancipation.
  • Il est également souligné la complexité de la position de la sorcière néo-païenne, cherchant à produire une articulation critique de la destruction de la nature et des rapports de domination des sexes à partir de cette dites religion, s’appuyant sur la figure de la déesse. Il y a également la volonté de ne pas abandonner le corps et l’aspiration, au contraire à se les réapproprier, puisque c’est sur eux que ce fait et s’appuie, pour l’essentiel, la domination patriarcale.
  • Elles veulent se rendre puissante, se faire une vision de leurs objectifs, ce qui signifie faire de la manifestation, voir sa réussite pour parvenir à l’atteindre. Pour ces femmes, c’est une autre façon de faire de la magie.
  • Cette vision ne parle pas de magie au sens propre, plutôt de l’implication de celle-ci dans tous les éléments qui compose notre vie. Cette magie trouve ses racines à l’intérieur de nous, nous en avons le contrôle car elles nous possède et nous la possédons. Il ne s’agit pas de contrôler les aspects de notre vie, il s’agit de reprendre le contrôle de notre propre vie, en devenir maîtresse.

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