Citation
« Nous sommes collectivement responsables. Tantôt parce que nous avons laissé les préjugés et la peur de l’autre prendre le pas sur notre humanité. Tantôt parce que nous avons préféré détourner le regard en constatant les effets délétères de certaines de nos actions »
Jacques Viens
Problématique générale
- La reconnaissance
- Les relations que l’on entretient avec les cultures autochtones
Transmissions des Cultures Autochtones
Musee McCord Stewart :

https://www.musee-mccord-stewart.ca/fr/collections/cultures-autochtones/
La collection Cultures autochtones du musée est constituée de plus de 16 000 objets archéologiques et historiques racontant près de 12 000 ans d’histoire.
Cégep du Vieux Montréal :

Le troisième cours de Français m’a permis de lire des autrices autochtones et d’en apprendre beaucoup plus sur leurs cultures et leurs histoires.
An Antane Kapesh :

Son essai autobiographique, Eukuan nin matshi-manitu innushkueu / Je suis une maudite Sauvagesse est considéré comme un des textes fondateurs de la littérature autochtone francophone.
Natasha Kanapé Fontaine :

Kanapé Fontaine est une écrivaine, poétesse, traductrice, artiste multidisciplinaire et militante autochtone francophone. Elle cite l’écrivaine innue An Antane Kapesh comme modèle: « C’est elle qui m’a donné la flamme revendicatrice, qui m’a inspiré pour ne pas avoir peur de parler. J’ai lu son livre à dix-sept ans et je me suis dit : « Si une femme innue pense comme ça, je peux me permettre de le faire aussi » ».
Notes de cours – Comment on aborde la culture autochtone
Problématique :
- La reconnaissance -> lié à l’idée de la réconciliation.
- Impasse : Impossibilité de parler de reconnaissance de manière objective, due à une réflexion biaisée par l’héritage du colonialisme.
Impasse :
- Comment tenir compte de notre subjectivité ?
- Qu’est-ce qui fait écran ?
- Des différences dans les manières de penser.
Histoire du colonialisme :
- 1876 – Loi sur les Indiens : Cette loi considère les peuples autochtones comme des enfants, les privant ainsi de droits de propriété.
- 1996 – Fin des pensionnats autochtones : Ces établissements visaient à « Tuer l’indien dans l’enfant ».
Porte-parole :
- Joséphine Bacon : Poétesse
Dualisme dans la manière de penser :
Dualité entre l’approche rationaliste occidentale et celle autochtone, souvent plus intégrées à l’environnement et au spirituel.
Notes de cours – Auto-éducation
- Lecture : « Je suis une maudite sauvagesse » d’An Antane Kapesh.
- Art, musées, expositions : Voir et comprendre leurs cultures.
- Conférences : Assister à des discussions et présentations pour entendre directement des voix autochtones sur divers enjeux.
- Pow wow : Participer à des fêtes traditionnelles pour mieux comprendre les pratiques culturelles.
https://tourismeautochtone.com/quoi-faire/route-des-pow-wow-et-evenements
Notes de cours – Histoire des relations
Rapport final (2019) par Jacques Viens :
- Titre : Relations -> Écoute -> Réconciliation -> Progrès
- Titre : Autochtones (communauté) <-> Services publics (l’État)
1850 – 1890 : Consolidation de la souveraineté canadienne :
- Exploitation du territoire
- Création des réserves
- Création d’une administration
- Assimilation des autochtones
- Statut – d’Indien -> Conception rationaliste qui tend vers l’objectivation (responsabilités, devoirs)
- Loi sur les Indiens (1876)
=> Logique colonialiste
=> Dépendance des autochtones (survie) -> causé par l’exploitation des ressources
=> Dépendance -> Principe de responsabilité => L’État canadien devient responsable de la culture autochtone
Responsabilité de principe :
- Par la loi, l’État se définie responsable des communautés autochtones
- Conséquences environnementales et sociales comme la sur-chasse et l’exploitation forestière menant à des crises humanitaires (famine, manque d’eau potable, violence au sein des familles)
=> Le principe devient un fait -> responsabilité à des faits
1890 – 1940 : Effacer la présence autochtone :
- Période marquée par la colonisation active du Québec, la redéfinition territoriale et l’exploitation des ressources naturelles par des entreprises privées (barrage, chasse sportive).
- Établissement de pensionnats autochtones pour accélérer l’assimilation.
Annalyse du rapport Viens :
- Explicatif -> plus grande distance -> objectivation
- Exposition des faits -> analyse socio-historique
Contradiction dans la relation :
- Interaction
- Communication
- Réciprocité
- Confiance
- S’établit dans le temps
- Transformation des deux parties
- => Émergence de nouvelles propriétés ou qualités
=> Refus de ces nouvelles émergences -> émergence de quelque chose de nouveau qui n’est pas prédéfinis.
Cohabitation difficile -> manière de penser différentes
Evolution des relations :
- 1850 : Assimilation
- Colonisation, effacer la présence autochtone
- Administration, service, gestion -> des autochtones
- 1960 – 1970 : Période de changement -> décolonisation
- 1990 – 2001 : Vers l’autodétermination
Questions
- Intégrationnisme synonyme d’assimilation ?
- Comment entrer en communication avec les cultures autochtones en parlant de décolonisation ?
- Qu’est-ce qu’implique la décolonisation ? Résurgence -> revivre un rapport au monde plus traditionnel
Questions philosophiques
- Est-il possible de concilier les approches occidentales de développement et les conceptions autochtones de la relation avec la terre et les ressources naturelles sans tomber dans l’assimilation ?
- La décolonisation est-elle principalement un processus politique, ou nécessite-t-elle également une transformation des attitudes et des croyances individuelles ?
- Comment les immigrants peuvent-ils appréhender et respecter les valeurs et les pratiques culturelles des Premières Nations sans tomber dans l’appropriation culturelle ?
- Comment les immigrants peuvent-ils éviter le piège de l’objectivation des cultures autochtones tout en apprenant et en partageant leurs connaissances sur ces cultures ?