LEÇON 1: Le Bronx et la politique de l’abandon/Ligne du temps

Vétérans

Évidemment, il n’y a pas d’ancienne ni de nouvelle génération de militants dans cette période. Par contre il y a des gens comme Martin Luther King, Rosa Park et Malcom X qui ont su exprimer (malgré l’oppression suffocante) que la situation des afro-américains aux États-Unis était inacceptable. Ils ont consacré la majorité de leur vies pour que les générations futures n’aient pas à le faire. Ce message inspirant se diffuse parallèlement à un projet qui viendra scier le Bronx en deux et par le fait même, la communauté afro-américaine-new-new-yorkaise: Le Cross Bronx Expressway. Ce projet viendra plonger le Bronx dans un mélange de pauvreté et de misère, qui, par contre, donnera naissance à des figures marquantes.

Recrues

Avec ce que ces grandes personnes avaient mis de l’avant, d’autres gens on su faire entre leur voix. Et ce, à leur manière. Par le sport, la musique, bref, l’art. Des sportifs célèbres comme Reggie Jackson et Jackie Robinson, mais aussi des étoiles montantes comme DJ Cool Herc, Afrika Bambaataa et Grand Master Flash. Des voix qui atteignent les oreilles de qui voudront bien écouter leur message. Ce qui relie ces deux types d’artistes est le fait que personne ne veux réellement se pencher sur leur situation. «Oui, il vient du Bronx, mais on veux voir des coups de circuit!». «Sa musique sert à communiquer leur triste situation, mais ils ne sont que des gangster!». Voila ce que les gens voyaient. Jusqu’au jour ou la monde entier ouvra les yeux sur le Bronx

«Ladies and Gentlemen, the Bronx is Burning»

Deuxième partie de la série mondiale opposant les Yankies de New York aux Dodgers de Los Angeles. La partie est jouée à New York, à quelques minutes du quatier du Bronx. Reggie Jackson sur le terrain. Le monde entier regarde.

La caméra, elle, est braquée ailleurs. Hors du cadre du terrain. Pour capter les images de ce qui semble être un bloc appartement du Bronx qui est en flamme. C’est alors que le monde entier regarde et est confronté à cette réalité qu’il tentant, tant bien que mal, d’éviter. Cela aura pour impact de semer la graine nécessaire dans l’esprit des téléspectateurs. Juste cette image sera suffisante pour que les gens commencent à se demander, comment ça se passe réellement dans ce cartier. Mettre une image mentale dans l’imaginaire des gens. Cette image est représentative de la situation de Bronx. On parle d’un quartier qui s’écroule, qui est oublié (et que le gouvernement ne semble pas vouloir aider) qui souffre dans l’ombre, qui brûle… Le Bronx crie à l’aide. Et sa population tente de s’en sortir à sa manière. Par la musique, le sport, l’art.

LEÇON 2: Mouvement de masse

 «Les problèmes, les solutions, tout tourne autour de l’argent»

Le pouvoir. Voilà donc le réel problème. Ce pouvoir engendre des inégalités. Il soulèvera certaines personnes dans la lumière des projecteurs, des flash des caméras tout en laissant une grande partie des gens dans l’ombre et la misère. Ce pouvoir, dans le Bronx des années 60-70, c’est Robert Moses qui l’avait. Et avec cet argent, il décida de mettre sur pied son fameux projet du Cross Bronx Expressway qui traversera le Bronx. Et par le fait même viendra détruire  le «[…]continuum homogène de communautés diverses et soudées[…]».

Cette société de droit qui semble mettre tout le monde à la même hauteur n’est peut-être pas autant égalitaire qu’elle le suggère. L’argent peut venir brouiller les cartes. C’est ce qui arriva avec Robert Moses. Il arriva grâce à son argent et ses connaissances légales de faire passer son projet comme étant quelque chose de bien, en sachant très bien qu’il allait y avoir des grandes conséquences.

Un parallèle peut être fait avec l’Inquisition à ce moment. La figure d’autorité dans ce contexte est le l’Église et le projet qui aura des impacts majeurs est a bulle super illius specula, assimilant pratiquement la sorcellerie à l’hérésie. En faisant passer cette règle comme étant nécessaire et bénéfique, elle aura pour effet d’enlever la vie à des millier de femmes en les faisant passer pour des sorcières. Donc, se servir de la loi pour faire passer un projet qui impactera la vie de bien des gens.

Voila une représentation de cette comparaison

LEÇON 3: Mauvais chiffres

«I’m trying not to lose my head»

La misère de certains quartiers ne semble pourtant pas stopper l’élan créatif des habitants. Plusieurs grands noms aujourd’hui on évolué dans des milieux difficiles par exemple: Dr. Dre, Eazy-E, Kendrick Lamar à Compton, mais aussi toutes les légendes venant de Bronx à New York. Comment, donc, ces quartiers donnent-ils naissance à autant de prodiges malgré leur situation précaire. Cette situation n’est pas propre au Bronx, mais bien à plusieurs quartiers ayant la même situation économique.

Élevés dans la pauvreté et la misère, les jeunes ne focalisent pas sur les mêmes enjeux qu’un enfant élevé sans problèmes monétaires. Ils font avec ce qu’ils ont pour se garder le plus possible hors de la misère, pour éviter de sombrer dans le crime. L’échappatoire, pour certains est le sport, d’autres, la musique. C’est justement ce qui garde le quartier vivant. Et souvent c’est par le sport et la musique que des gens du Bronx, ou de Compton, pourront fuir la pauvreté. Voila donc l’outil pour réparer ce fameux tissus social. L’art. Les gens s’en gavent et arrivent à oublier le malheur qui les entour en se dépassant dans quelque chose qui les rassemblent.

La guerre entre communautarisme et libéralisme existant donc il faut comprendre ce qu’ils se reprochent.

D’un côté nous avons l‘individu qui doit se conformer à des idées abstraites et communes tout en cherchant le sens de sa vie en privé. De l’autre cette importance accordée aux liens sociaux et à la valorisation des différences.

Du point de vu du jeune venant du Bronx, il n’a aucun intérêt à se conformer à ces idées abstraites et communes quand la société ne s’occupe même pas de lui.

LEÇON 4: 1977

«Vos chansons préférées en 2018»

Expériences personnelles. La musique que nous écoutons crée une sorte de trame sonore de notre vie. En l’écoutant, nous replongeons dans des vieux souvenirs, nous revivons des moments qui nous ont marqué, etc. De l’ordre du surnaturel et du magique, tout semble réel, tout semble reprendre vie. Les événements qui nous ont marqués aussi. La musique peut nous faire revivre un été et les bons moments de celui-ci.

Je met mes écouteurs. Ouvre l’application Spotify sur mon téléphone et je parcours mes listes de lecture. Heureusement, cette merveilleuse application crée, à chaque année, une liste de lecture/compte rendu. J’écoute celle de 2018. Elle me ramène à cette fin d’année ou j’écoutais l’album «Une année record» de Loud ou «La vraie vie» de Bigflo et Oli. Cette période ou il faisait chaud, il faisait beau tout les jours, la vie était facile. Ces derniers jours avec mes amis du secondaire avant de ne plus les revoir. Elle se prolonge aussi sur l’été que j’ai vécu avec ma copine de l’époque, les fins de journée sur le bord de la piscine, le chalet à Sam, les chatons naissants de Anouk, les idées de fou à Jules, le tournoi de foot avec Charles-André. La musique me refait vivre tout ça. On dirait que ces jours sont magiques, qu’ils étaient parfaits. Mais ils me définissent, ils sont la raison de pourquoi je suis qui je suis aujourd’hui.

À New York, c’est l’été 1977 dont tout le monde se souvient. L’été du feu lors de la partie des Yankees suivi des trois circuits de Reggie Jackson quelques jours plus tard, l’été de la panne d’électricité, mais surtout l’été du black out. Cet été à la trame sonore Hip Hop s’est démarqué en raison des divers événements qui ont eu lieu et qui ont su marqué le Bronx et faire de lui ce qu’il est rendu aujourd’hui.

LEÇON 5: Terre de désolation

Graffitis

Le graffiti permet d’exprimer plus violemment son point de vue, son désaccord. La raison? L’anonymat. Puisque cet art se faire sous l’anonymat les gens se permettent d’exposer ce qu’ils pensent sur des murs, des bâtiments, etc.

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