Cours 6
Idéologie du Hip Hop: Libéralisme, communautarisme, au lieu de s’attarder aux mécanismes de répression nous regardons les mécanismes de résistance politique . La relation au pouvoir.
remise en question :
Valeurs
principes
conception du monde critique de l’état
injustices conséquences
(manifestations = danger pour la vie)
Évaluation d’un degré de menace lors d’une résistance
Nous devons nous situer par rapport à la critique pour ne pas “dépasser les bornes” et se faire “cancel” (prendre des précautions) – Il faut parfois faire une critique.
Interpréter pour se détacher du discours ambiant
représentation – résistance politique (Révolution)
les annonces tuent l’essence du hip hop à cause du capitalisme/marchandisation
banalisation des problèmes de soulever par le hip hop
on atténue l’essence du messages pour ne pas choquer le public cible
Performance : troupe break-dance
symbole du ghetto blaster très utilisé
communauté très soudée
habillements
Hip hop: beaucoup de tensions à caractère social
libéralisme/communautarisme
c’est un art, une culture, des valeurs subjectives , il engendre des tensions ex: individue – social / réussite – injustice / privé – public / politique – art / famille – illicite / intégrité – marchandisation )
Les tensions mènent à des contradictions qui mènent souvent à des impasses politiques.
Art (Hip-Hop) permet d’aborder des contradictions subjectives de manière concrète.
Graffiti pour s’exprimer: Illégalité vandalisme
si injustices sociales sont aussi grande, elles peuvent nécessiter de fortes actions
Pourquoi efface-t-on les graffitis?
si le graffitis est permis, est ce que il perd sa signification ?
preuve appropriation d’un lieu
le graffiti devient beau
murales VS graffitis
donc, les tensions définissent le Hip Hop
Cours 7
Contexte historique et émergence d’une nouvelle manière de vivre en communauté
En 1977, naissance d’un mythe fondateur qui donne un sens à l’invention technologique (table tournante)
Mythe sorcière: intérêt à l’émergence de l’etat moderne
- axé sur la raison / objectivité
- science-droit – capitalisme – libéralisme
Hip Hop : Libéralisme VS communautarisme
un rappeur ne cherche pas à défendre une idéologie (pour ou contre). Il vit dans le libéralisme tout en étant communautarisme.
Cela creer des tensions qui forment un tout.
Les tensions sont vécues à travers les individus.
En société, les 2 idéologies sont liées même si on pourrait croire qu’elles s’opposent.
Le Hip Hop est donc l’expression d’un rapport vécu.
Libéralisme : Droit personne avant droit nation
- réglementation pour protéger libertés individuelles
- état/droit – assurent indépendance individu qui doit l’emporter sur la majorité
- réussite de sa vie – domaine privé
- neutralité espace public
communautarisme: communauté dans le sens à la vie de l’individue et leur permet même d’exister
- chacun a quelque chose à apporter aux autres
- cadre juridique de l’etat doit garantir le vivre ensemble
- demande de ne pas imposer le conformisme
la société libéralisme demande aux gens de se conformer à un modèle de citoyen très abstrait
les rappeurs sont à mi chemin entre les deux idéologies et exprime les tensions
Martin Luther King
paix – non violence
droits
intégrationniste (integrer noirs dans societe americaine)
Certains ind (Hip Hop, Lutte noirs) incarnent les enjeux politiques
Raisonnement des résistant politiques:
sauver l’Amérique ou nous sauver nous memes?
Enjeux de société: Racisme, séparation/ Bronx = Gettho
Dans le sport: Reggie Jackson, Jackie Robinson incarnent le racisme/les conflits sociaux.
Malcolm x
Dans le Bronx, 1977, pas de services sanitaires/ policier/ pompier etc
séparation en 2 par un chemin de fer
pas de tissu social
taux chômage très élevé
Le feu dans le Bronx (séries mondiales baseball) est une prise de conscience des injustices
les injustices sont légitimées par la société de droit, cest dans ce contexte que le Hip Hop résistant nait. il critique/dénonce les injustices, le pouvoir très puissant au moyen humour, ironie de contradictions (musique dansante qui parle de gros problèmes) cest ce que permet lart
en plus de critiquer, cest une reponse aux impasse politiques
impasse politique :
la société libérale (pas de droits aux noirs du Bronx).
Mais communautarisme ne fonctionne pas non plus
Donc, rien ne fonctionne pour organiser le Bronx.
c’est une impasse
Le H-H répond aux impasses en mettant l’accent sur la musique (pour ressembler en dehors des gangs de rue)
Cela provoque un effet d’entraînement important aupres de la communauté du Bronx.
Cours 8
- Résistance politique
- Mobilisation publique
- Démocratie apparente
- Décisions privées
- Dominance politique
- Acceptation passive
- Conditionnement social
- Capitalisme
- Promesses politiques
- Impact économique
Comment la critique du pouvoir est elle possible?
H-H : tensions (conflits intérieur)
mais également des impasses qui engendrent – violences (qui empêchent actions)
Le mvt comm. du H-H est une réponse aux impasses qui vise entre autres a sortir les jeunes des gang de rues.
1977 Series mondiales / Bronx pas de services sociaux / Blackout* devient un mythe fondateur qui propulse un mouvement
La “dévalisation” des commerces lors du Blackout est causé par l’art
L’art exprime les tensions et répond aux impasses permet une + grande diffusion du message.
C’est un outil de communication/ dénonciation qui fait ressentir des choses
permet le rassemblement et légitime les critiques tout en les masquant
la beauté facilite la diffusion de la critique
facilite l’accès à un grand nombre de personnes grâce à l’émotion que lart creer
la musique par exemple créer l’émergence dune communauté (communs)
Hip Hop en réponse au pouvoir
pouvoir hégémonique : pouvoir rendu dans tte les sphères de la vie
le pouvoir est partout
Ex: la hiérarchie – conception du pouvoir
elle est partout – même dans vie amoureuse
il est très difficile de lutter contre ce pouvoir
James C Scott
s’intéresse aux rapports de domination (hiérarchie)
Parenthèse: Marxisme – on doit prendre conscience de notre aliénation (voire le prob)
les révolutions viendraient des prises de conscience
James C Scott pas d’accord
il croit que dès qu’il y a du pouvoir il y a une résistance
l’aliénation n’est jamais totale
l’expression des rapports de domination – semblable au théâtre
théâtralisation de ces rapports
il y a un discours public et un caché
Texte public :
- ce que les dominés disent en présence des dominants et vice versa
Texte caché:
- Ce que dominés disent entre eux et ce que les dominants disent entres eux
Ex: Théâtralisation : Un restaurant
- Le boss est dans la salle
- serveur – a la salle – clients impolies/chiants – doivent êtres traités comme les autres
- le serveur va donc “act” la bonne réaction dans la salle puis vivre son honnete/ véritable réaction à la situation en cachette (Cuisine/ toilettes ou etc…) avec les autres “dominées”
- Le serveur acte car il respecte les rapport de domination
- le serveur dira ce qu’il pense si il est en confiance
- et personne n’est totalement aliéné et tout le monde sait ce qui se passe
- mais devant les problèmes sociaux, ce phénomène est plus dangereux.
- serveur – critique de pouvoir – peut perdre sa job.
- révolutionnaire – critique pouvoir – violent – peut mourir
- les consqcs sont plus grandes pour éviter les consqucs, il faut camoufler la critique du pouvoir
- Le H-H apporte cette critique sur la place public en la camouflant
donc il faut que le texte caché des dominées devienne une critique publique du pouvoir, mais très long/difficile : doit quand même être masqué
Lorsque la transformation des rapport est suffisante
Le texte public doit être “lisse”
Rap battle: c’est une pratique à contester le pouvoir, une préparation à la révolte politique.
Résumé du texte de James C Scott:
L’extrait explore les mécanismes de la domination et les réponses des populations dominées à travers des formes d’expression artistique et de résistance. Scott met en évidence comment les personnes soumises à la domination développent des stratégies cachées pour contester l’autorité et préserver leur autonomie. Il aborde également l’importance des pratiques culturelles et artistiques dans la construction de formes de résistance collective, telles que les chants, les danses, les contes et les rituels. Scott met en lumière le rôle crucial de ces expressions culturelles dans la préservation de l’identité et de la dignité des populations opprimées, ainsi que dans la remise en question de l’autorité dominante. Enfin, il souligne que ces formes de résistance sont souvent sous-estimées par les observateurs extérieurs en raison de leur nature discrète et subtile, mais qu’elles jouent un rôle essentiel dans la lutte contre la domination et la préservation de la liberté individuelle.
Exergue :
« Les graffitis dans le hip-hop : Réécrire l’histoire par l’art des rues »
Introduction :
- Les graffitis transcendent leur simple forme d’expression artistique pour devenir des outils de contestation et de narration alternative.
- Le hip-hop, en tant que mouvement culturel, a largement contribué à populariser cette forme d’art urbain, lui donnant une voix politique et sociale.
- Cette dissertation explore le rôle des graffitis dans la réappropriation de l’histoire par les communautés marginalisées, à la lumière des idées de James C. Scott sur les contre-récits.
Développement :
1. Voix marginalisées et contre-récits :
- Les graffitis servent de plateforme pour les voix marginalisées, leur permettant de raconter leurs histoires souvent ignorées par les récits historiques conventionnels.
- Ils offrent un espace d’expression aux individus et aux groupes qui ont été exclus des narrations officielles de l’histoire, permettant ainsi une représentation plus diversifiée du passé.
2. Récits de résistance et de lutte :
- Les graffitis racontent des récits de résistance contre l’injustice sociale, politique et économique, en mettant en lumière les luttes menées par les communautés marginalisées.
- En représentant des figures emblématiques de la lutte pour les droits civiques et autres mouvements sociaux, les graffitis rappellent les moments clés où les individus se sont dressés contre l’oppression.
3. Réappropriation de l’espace urbain :
- Les artistes de graffiti transforment l’espace urbain en galeries d’art en plein air, réaffirmant ainsi leur présence et leur importance dans la construction de l’histoire urbaine.
- En investissant les murs des villes avec leurs messages, ils créent des espaces de dialogue et de contestation, remettant en question les normes sociales et politiques dominantes.
4. Critique des récits dominants :
- Les graffitis remettent en question les récits historiques conventionnels en offrant des perspectives alternatives sur les événements et les personnages historiques.
- Ils invitent les spectateurs à remettre en question leur compréhension de l’histoire et à considérer des points de vue différents, encourageant ainsi une réflexion critique sur le passé.
Conclusion :
- Les graffitis dans le hip-hop jouent un rôle essentiel dans la réécriture de l’histoire, en donnant une voix aux marginalisés, en racontant des récits de résistance et en critiquant les récits dominants.
- Leur impact sur la société contemporaine souligne l’importance de reconnaître et de valoriser les contre-récits comme éléments essentiels de la diversité culturelle et historique.
Ouverture :
- Cette dissertation ouvre la voie à de nouvelles perspectives d’analyse sur le rôle des graffitis dans la narration alternative de l’histoire.
- Elle suggère également des pistes d’approfondissement pour une meilleure compréhension de leur impact sur la société contemporaine et pour une réflexion plus profonde sur les questions d’inclusion, de diversité et de justice sociale.
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James C. Scott – Éthique et politique