Qui doit éduquer: Ce n’est pas les victimes, car lorsque l’on a mal, on ne peut et on ne veut pas en parler. C’est au gouvernement d’éduquer correctement.

La question suivant se pose: Comment est-ce que l’on fait la décolonisation?

LA RELATION AU OBJETS ET À LA NATURE: des visions influençant les relations

  • L’éducation influence cette relation?
  • PREMIÈRES NATIONS: RAPPORT AU TERRITOIRE COMME UNE RELATION ( fondement du savoir, de la relation, de la vie elle même). alors que la relation n de l’occidentale avec le territoire est une relation d’exploitation,
  • Un rapport au mondes des premières nation ne repose pas sur l’objectivation au monde. ( résurgence: faire renaitre la relation avec le territoire)
  • la pratique aide à théoriser ( apprendre par l’expérience)

Résumés de lecture partie 1:

LA TERRE COMME ÉCOLE: COMPRENDRE L’APPRENTISSAGE AUTOCHTONE INSPIRÉ DE LA TERRE

Unesco. (2021). La terre comme école: comprendre l’apprentissage autochtones inspiré de la terre. Repéré le30 avril 2024 dans Unesco à La terre comme école : comprendre l’apprentissage autochtone inspiré de la terre (ccunesco.ca)

L’apprentissage autochtone inspiré de la terre a des répercussions sur la science, la culture, la politique, la langue, l’intendance environnementale, les droits territoriaux, la réconciliation — et l’avenir de la planète.

  • Apprentissage par la terre a de multiples facettes: c’est une définition large qui change selon les personnes « Elle comporte plusieurs dimensions comme l’importance de la langue et de la géographie des récits, la cosmologie et la conception du monde, la protection du territoire et les droits territoriaux, l’interrelation et la responsabilisation, les relations et la réconciliation, et bien plus encore. »
  • Éducation adapté au plan culturel, qui favorise l’échange de connaissances entre génération en créant des espaces sure, qui sont enclin à la guérison et l’apprentissage. CHANGE LE RAPPORT DES NON AUTOCHTONES AVEC LA TERRE. L’ENVIRONNEMENT INFLUENCE LES APPRENTISSAGES, INFLUENCE L’EXPÉRIENCES, LES RAPPORTS. changer les rapports avec la terre= planète plus saine.
  • apprentissages à travers la terre gravite autour des valeurs de respect, réciprocité, déférence, humilité et responsabilité. loin de la vision eurocentriste.  » Par sa nature même, l’apprentissage autochtone inspiré de la terre est à même d’amorcer une transformation qui permettrait à tous les Canadiens de comprendre comment les systèmes éducationnels, économiques, sociaux et politiques renforcent le colonialisme. »
  • terre= proche vénérable
  • Alex Wilson: pour elle, le mode d’éducation est relationnel. (il faut comprendre que la connaissance provient de la terre et qu’elle lui est reliée ( ex: la connaissance vient de l’eau…)).
  • « L’apprentissage autochtone inspiré de la terre est à la fois modèle et paradigme; elle se base sur les conceptions et les croyances autochtones ainsi que sur la transmission des savoirs d’une génération à l’autre, dit-elle. C’est aussi une façon de comprendre où est notre place dans ce grand univers et quelles sont nos responsabilités envers lui. »
  • ÊTRE À L’EXTÉRIEUR EST ESSENTIEL POUR L’APPRENTISSAGE PAR LA TERRE. il faut ensuite transmettre les connaissances sur la terre. Éducation axé sur le lieu
  • GRANDE DIFFÉRENCE D’APPRENTISSAGE, ON LEUR APPREND LES CHOSES TELLE QU’ELLES SE SONT PRODUITES:  » l’apprentissage autochtone inspiré de la terre s’entend au sens le plus profond et le plus large qu’il est possible de lui donner, on peut contextualiser les connaissances issues de la terre, mais aussi d’une nation donnée, croit Alex Wilson. Est alors englobée la préservation de la culture, de la langue et de la philosophie, et sont mises à bas les ramifications de la colonisation et de l’épistémicide, soit la rupture des systèmes de connaissances autochtones, conséquence de politiques destinées à limiter ou arrêter l’accès à la nourriture, aux lieux sacrés, à la culture et à la langue. »
  • Les récits des ainés enseignent une science. * *note personnelle: alors que de notre côté, on considère les récits et les connaissances des ainés comme étant dépassées à cause de l’évolution rapide des savoirs et de la technologie qu’a amené l’industrialisation.**, ce que la colonisation a aider à supprimer ( cette conscience du savoir communiqués par les ainés). Les ainés ont appris autrefois, avec l’église catholique, à ne pas transmettre leurs connaissances, car celles-ci allaient à l’encontre des valeurs du monde scientifique ou d’idéologies. ALORS QUE C’EST UNE SCIENCE, DES RECHERCHES DANS LES LABORATOIRES DE LA VIE, QUI SE SONT CONSTRUITES AU FIL DES ANNÉES.
  • CARACTÈRE RÉGIONALE= composante essentiel à l’apprentissage par la terre. c’est un récit qui diffère d’un lieu à l’autre. La régionalité est entrée dans la langue et la géographie des récits. les véritables savoirs sont imbibés dans ceux-ci. Les véritables connaissances se sont imbriqués dans les récits avec le temps.
  • narration est une technique de rétention de l’information.
  • « Johnson écrit que même si la langue Mi’kmaw a été façonnée et créée par ces paysages, certains des mots dans les récits de Kluskap restent inconnus de beaucoup d’aînés et de personnes de la région. Le fait de s’éloigner de la terre a conduit à la perte de la langue, et c’est ce qui est réellement nécessaire pour maintenir une relation réciproque et un sentiment d’interdépendance. »
  • Ce type d’apprentissage veut rétablir le lien entre les peuples autochtones et la terre. Le territoire nous éduque, il communique une histoire.
  • POLITIQUE: liens avec le mode d’apprentissage par la terre avec la langue. Mots qu’elles abritent, mots pour la décrire. CE MODE d’apprentissage permet: « cette forme d’éducation implique aussi, inévitablement, ce qu’elle appelle « des conversations très malaisantes » sur les rapports difficiles que les Canadiens ont avec la violence coloniale, la dégradation de l’environnement, la dépossession des peuples autochtones de leurs terres ancestrales et la perpétuation du génocide culturel. C’est pour elle une invitation à « nous engager dans un dialogue sur les revendications territoriales, la réparation, la souveraineté et les pouvoirs autochtones (ou la souveraineté canadienne sur les terres autochtones volées) tout en favorisant des pratiques axées sur la terre qui feront du bien à la Terre mère. » » et « En comparaison, les toponymes autochtones livrent un puissant témoignage de la présence continue des Autochtones, reflétant leurs lois, leur histoire, leur gouvernance et leur souveraineté depuis des temps immémoriaux. C’est ce qui est préconisé dans la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, dans le rapport final de la Commission de vérité et réconciliation et dans les appels à l’action de la Commission, qui insistent sur le devoir de l’État de fournir une éducation laissant place à la souveraineté autochtone. »
  • PROTECTION DE LA TERRE ET RESPONSABILITÉ: « L’un des grands bienfaits mondiaux de l’apprentissage autochtone inspiré de la terre pourrait être le pouvoir qu’il a de nous amener à mieux protéger l’environnement, en changeant les rapports des populations avec la terre. C’est là un changement qui pourrait être déterminant pour un monde aux prises avec les changements climatiques, l’extinction de la biodiversité et la dégradation importante et constante de l’environnement. ». Elle éduque sur les changements climatiques, et la nécessité de changement de prendre ses responsabilités en mains.. Si on établi un lien de parentalité avec la terre, on s’en sent plus proche et lié, ce qui nous permet, de comprendre que l’on joue un rôle dans sa protection. Créer un sentiment d’harmonie avec la terre.
  • LIEN AVEC LA RÉCONCILIATION: « Chris Googoo fait un lien entre ces idées et la réconciliation en prenant l’exemple d’une personne qui va en forêt et serre un arbre dans ses bras : pour comprendre parfaitement l’expérience, il faut des connaissances occidentales et autochtones. » (sentir l’énergie des arbres, réactions chimiques provoqués par le contact)
  • « Je pense d’ailleurs que c’est une manière de valider les deux points de vue : la science confirme les savoirs autochtones, et les savoirs autochtones confirment la science. Je suis convaincu que c’est là que s’opère la véritable réconciliation : quand l’un respecte les connaissances de l’autre. Nous avons une foule de théories qui ne sont pas encore acceptées, mais on commence à nous demander de mettre nos connaissances à contribution dans l’éducation publique. » »
  • Image de l’arbre comme moyen de réconciliation: « C’est comme si vous plantiez un drapeau, mais c’est plutôt un arbre que vous plantez; vous redonnez à Mère Nature les fruits qu’elle offrait au départ. Cela va de pair avec la nécessité que nous faisons valoir de respecter les traités et les territoires traditionnels, non seulement au Canada atlantique, mais partout ailleurs. C’est une incroyable occasion de faire comprendre aux populations autochtones, mais aussi aux non-Autochtones, le rôle d’allié et les relations découlant des traités. » »
  • « Bien que la réconciliation soit avant tout la responsabilité du colonisateur, les efforts autochtones pour avancer dans la décolonisation remettront nécessairement en cause la domination de la pensée occidentale, notamment celle sur la terre. La colonisation, selon Alex Wilson, a imposé des systèmes binaires qui doivent être démantelés pour permettre le progrès. Elle donne un cours sur l’apprentissage inspiré de la terre dans une optique queer à l’Université de la Saskatchewan, où elle traite de ces idées, qu’elle a pu cerner en voyant, dans ses recherches et ses expériences d’enseignement, les gens reproduire systématiquement des schémas issus du colonialisme (mais à l’extérieur) dans leurs pratiques axées sur la terre. Elle s’est alors rendu compte qu’il fallait chercher à comprendre comment utiliser l’apprentissage inspiré de la terre pour démonter les systèmes binaires imposés par la colonisation. » »
  • « D’après Alex Wilson, en fin de compte, la meilleure façon de comprendre l’apprentissage autochtone inspiré de la terre est de le voir comme une façon d’enseigner et d’apprendre qui existe depuis aussi longtemps que les humains eux-mêmes. C’est une approche qui, bien qu’ancienne, revêt une importance grandissante dans notre contexte actuel. »

QUÉBEC S’ENGAGE À REFLÉTER LES RÉALITÉS AUTOCHTONES EN ÉDUCATION

Fortier, M. (30 novembre 2021). Québec s’engage à refléter les réalités autochtones en éducation. Repéré le 4 avril 2024 dans Le Devoir à Premières Nations: Québec s’engage à «autochtoniser» l’éducation | Le Devoir

  • Afin de faciliter la réussite des élèves autochtones et avancer vers la réconciliation, le gouvernement veut revisiter les programmes pédagogiques du primaire et du secondaire. ils veulent développer du matériel scolaire qui correspond au réalités des Premières Nations.
  • mise à jour du programme d’histoire, aborder les siècles de colonialisme. COURS DE CULTURE ET DE CITOYENNETÉ QUÉBECOISE doit donner place aux traditions autochtones.
  • « On veut que les jeunes autochtones s’épanouissent, qu’ils prennent leur place dans la communauté et au Québec », Jean-François Roberge.
  • AMÉLIORER LE CLIMAT SOCIALE. Les mesures veulent accélérer la réconciliation.
  • « Cette vaste opération peut prendre « quelques années », a précisé Denis Gros-Louis, coprésident de la Table nationale sur la réussite éducative des élèves autochtones. Le ministère de l’Éducation et les nations autochtones devront « prendre le temps de s’entendre » sur cette mise à jour des programmes, a ajouté M. Gros-Louis, qui est aussi directeur général du Conseil en éducation des Premières Nations. »
  • On veut former le personnel aux réalité des premières nations pour favoriser la réussite éducatives des élèves autochtones. (*note personnelle: mais comment?)
  • Le syndicat fait pression pour un règlement rapide des négociations avec le personnel enseignant et de soutien des commissions scolaires crie et Kativik, dont les conventions collectives sont échues depuis deux ans. « Les négociations de l’ensemble de leurs collègues, ailleurs au Québec, sont conclues. Améliorer le taux de réussite, ça passe par un meilleur accompagnement. Sans améliorer les conditions de travail du personnel, on n’y arrivera pas ! »

Notes et réflexions personnelles partie 1:

  • En faisant mes recherches, j’ai réalisé que l’on désire améliorer les différents services offerts aux autochtones, mais par quels moyens? Comment s’y prendre c’est toujours flou
  • Éducations autochtones se fait par les différentes traditions ( chasse, pêche, cueillette, culture) et les activités sociales qui y sont reliés. On oriente l’enfant vers des valeurs plus communautaires et la conservations des ressources naturelles. (Éducation chez les autochtones du Québec — Wikipédia (wikipedia.org)). l’apprentissage doit se faire par le corps, l’âme et l’esprit ainsi que l’observation et la réflexion. Cela va, en quelque sorte, à l’encontre de la laïcité que propose l’éducation québécoise. De plus, l’éducation québécoise est très individuelle (valeur de l’individualisme), centré sur l’individu, le savoir individuel, la performance individuelle. si l’on pense à nos cours en général, ce n’est pas une mise en commun, un partage, comme il est fait dans les cultures autochtones, mais on a plus une savoir qui nous est imposé. Un savoir strict, très scientifique, ne laissant pas de place à autre chose.
  • Un communication des valeurs différentes: « Les valeurs que les aînés des peuples algonquins du Québec souhaitent transmettre aux enfants sont nombreuses : l’ouverture, la curiosité, la flexibilité, la patience, l’écoute, le respect, le partage, le courage et la détermination. L’héritage le plus sacré à transmettre est l’unité ainsi que l’harmonie avec la nature et le territoire. Il est d’autant plus important de préserver les langues maternelles et traditionnelles, de continuer à les enseigner pour les transmettre.  » (Éducation chez les autochtones du Québec — Wikipédia (wikipedia.org)). on y transmet l’unité et l’harmonisation du territoire, alors qu’ici, plus la division du territoire, la propriété privé. Il faut utiliser l’autre et des connaissance pour posséder le territoire, alors que j’ai les autochtones, on utilise ses connaissances pour apporter au territoire.
  • Mes parents ont reçu une éducation portant sur les cultures autochtones très colonialiste. En effet, les pensionnats n’étaient pas loin dans l’échelle du temps. C’est encore la représentation du sauveur Français.

Résumés de lecture partie 2:

Picard, V. (30 novembre 2021). Questions autochtones en éducation: Québec annonce un financement de 19, 4 millions. Repéré le 7 mai 2024 dans La Presse à Questions autochtones en éducation : Québec annonce un financement de 19,4 millions | Radio-Canada

  • « Un financement de 19,4 millions de dollars a été annoncé par le gouvernement du Québec ce mardi pour améliorer à la fois les services éducatifs aux enfants autochtones et les contenus du cursus scolaire québécois. »
  • « Les contenus présentés en ce moment sont dépassés et ils dépeignent nos communautés comme n’ayant pas évolué. Ces clichés favorisent les préjugés et les stéréotypes, ce qui crée une barrière et une difficulté pour les jeunes Autochtones et allochtones de se rapprocher, ajoute Denis Gros-Louis.
  • « Les investissements permettront à nos organisations respectives de travailler ensemble sur les contenus et faire connaître la réalité contemporaine de nos communautés. C’est uniquement en travaillant ensemble que nous réussirons à atteindre cet objectif de taille, poursuit-il. »
  • « On sent une volonté des gens d’en apprendre davantage sur les 11 nations au Québec et il faut en profiter. C’est un projet de société qui se réalisera si tout le monde, pas seulement le gouvernement, y met du sien, affirme le ministre responsable des Affaires autochtones, Ian » Lafrenière. »

Notes et réflexions personnelles partie 2:

  •  Il y quelque chose dans le système qui empêche la communication des savoirs et la création de nouveau communs
  • L’éducation est teintés d’aprioris qui eux, sont des préjugés, idées préconçues, communiqué par les institutions. Basé et don des idées imaginaire. Les personnes et leur histoire étaient objectivé = obstacle à la relation autant entre génération que entre communautés
  • le partage de commun et ainsi d’une expérience commune, créent une relation. Il faut une expérience commune pour que le tout deviennent commun. Faire la même chose entre les générations (comme ce qui se fait déjà dans les cultures autochtones, les ainés partagent leurs connaissances aux plus jeunes, car ces savoirs sont considérés importants) et faire la même chose avec les premières nations. Mêler tout ça.
  • Lien réconciliation : créé un sentiment d’harmonie avec la terre. C’est par l’expérience et l’interaction que l’on crée une relation,
  • Abolir les préjugés afin de permettre la réconciliation et la création d’un lien de conscience bidirectionnel.

Extrait tiré d’une discussion avec le professeur:

Le territoire : le territoire permet de se rapprocher, car on peut, grâce à lui, partager quelque chose. Il y a donc la création d’une communauté par le commun. Le territoire permet donc à la relation de devenir naturelle. Faire connaissance par autre que que l’abstrait. Permet des connaissances d’autres choses. Théorie de la nature. Plus accessible, permet une Expérience sensible plus concrète (amélioration). Permet de les percevoir et ce autrement aussi.  École coupe l’expérience sensible. Séparation rationalité et sensibilité.

Manière de confirmer les deux points de vues.

PLAN POUR LE TEXTE:

  • Introduction: mon expérience des préjugés à propos des cultures autochtones. Une variation entre les générations…
  • Développement: 1. Expliquer la différence au niveau éducationnel sur les premières nations et l’influence que cette différence a sur les modes de pensés. Expliquer en quoi cette différence nuit à la création d’une relation. 2. Démontrer que la façon de transmettre les connaissances, est différente. Les premières nations favorisant un apprentissage par la terre et l’expérience sensible, alors qu’au Québec, c’est un apprentissage donné en institution, très théorique et abstrait. 3. Prouver pourquoi, selon moi, l’apprentissage par la terre et l’expérience sensible serait la meilleur option pour créer une relation entre les générations et les Premières nations.
  • Conclusion: Retour sur les points du texte et retour sur l’expérience que nous a fait vivre le cours de philo 3.

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