La société des Schtroumpfs est typique d’une utopie soviétique : chacun est habillé de la même façon, vit dans une maison-champignon de taille égale à celle de son voisin, et exerce le métier le plus adapté à ses facultés.
Gargamel, obsédé par l’or, est lui prêt à toutes les vilaineries pour capturer les Schtroumpfs et les transformer en métal précieux. De plus, «il est laid, a un nez crochu et le cheveu rare. Il est vouté et sale», une vraie caricature de juif comme il pouvait y en avoir dans les oeuvres de propagande. Antoine Buéno rappelle également le nom de son chat, Azraël. «D’Azraël à Israël, il n’y a qu’un pas», écrit-il.
Les Schtroumpfs ? «Des communistes». Gargamel ? L’archétype «du juif tel que la propagande stalinienne le représente». La Schtroumpfette ? La caricature de la femme «cucul, superficielle, capricieuse et séductrice», créée par Gargamel pour semer le trouble dans la société masculine des petits bonhommes bleus.
La place des femmes dans la sorcellerie d’un sorcier? vise Schtroumpfette , un personnage féminin face a de multiples personnages masculins. Comportements misogyne
La syndrome de la Schtroumpfette: Souvent dépourvue de profondeur narrative, elle n’existe que par et pour les hommes. Pour parachever la logique sexiste du personnage, tu ne seras pas surpris·e d’apprendre qu’elle a été conçue par Gargamel pour semer la zizanie dans le village. D’abord laide et méchante, elle a été « remodelée » dans le laboratoire du Grand Schtroumpf afin d’en ressortir belle et gentille. Enfin, tous les Schtroumpfs sont amoureux d’elle et elle jouit d’une réputation de capricieuse. (male gaze)
La vision différente entre sorcier et sorcière.