Déposé le 14 décembre 2022, le projet de loi C-38 vise à :
les personnes ayant des antécédents familiaux d’émancipation seront traitées de la même façon que celles qui n’en ont pas;
aux personnes qui souhaitent que leur nom soit retiré du Registre des Indiens de présenter une demande de désinscription;
aux femmes qui ont été automatiquement transférées à la bande de leur mari de demander leur réaffiliation à leur bande natale;
les femmes et leurs descendants directs peuvent faire une demande
« il n’est pas normal que les autochtones qui vivent en ville sont predestiner a finir en famille d’accueuil, a la rue ou meme en prison »
Plus de 150 000 enfants ont fréquenté les pensionnats autochtones. Bon nombre d’entre eux n’en sont jamais revenus.
C’est connu, des milliers d’élèves ont été victimes de violences physiques et sexuelles dans les pensionnats. Tous ont souffert de solitude et désiraient profondément retourner dans leurs familles.
Les pensionnats ont causé des préjudices aux enfants, mais également à leurs familles et leurs communautés. Les élèves ont été privés d’exemples réels d’amour et de respect. Les cultures, traditions, langues et systèmes de connaissances propres aux Premières Nations, au peuple inuit et à la Nation métisse se sont vus érodés sous l’effet de cette assimilation forcée.
C’ est en 1996, en Saskatchewan, qu’ a fermé le dernier pensionnat.
La Loi sur les Indiens a été créée en 1876. Une nouvelle version de cette loi a été adoptée en 1951. Depuis, la Loi sur les Indiens a été modifiée plusieurs fois. L’objectif principal de cette loi était de forcer les peuples des Premières Nations à abandonner leur culture et à adopter un style de vie euro-canadien.