Lors du premier cours, nous avons tenté de rédiger un plan de cours respectueux concernant le sujet des communautés autochtones. Nous avons cherché à éviter les préjugés et les fausses histoires du passé. Lors du deuxième cours, une intervenante représentant les communautés autochtones est venue s’exprimer. Elle a évoqué une idée qui m’a interpellé : « décoloniser le cégep ». En quoi consiste réellement cette idée et pourquoi serait-il important de la mettre en pratique ?

Comment décoloniser le Québec:

Reconnaissance des droits autochtones:

En premier lieu il serait important de reconnaître pleinement les droits des peuples autochtones sur leurs terres, leurs ressources et leurs cultures, cela implique les inclure dans les processus de prise de décision pour le Québec et pour eux.

Éducation inclusive:

Cela impliquerait de réformer les programmes d’études pour inclure une histoire et une culture autochtone plus authentique. Mais également une éducation ou des cours construit dont les autochtones enseigne. Ainsi, on favoriserait la sensibilisation et la compréhension interculturelle chez les plus jeunes.

Réconciliation et justice sociale:

Il s’agirait de promouvoir la réconciliation en reconnaissant les injustices passées. S’engager à des mouvements, des manifestations ou des luttes qui offrent un soutien à la communauté autochtone.

Élimination des inégalités systémiques :

Cela impliquerait d’éliminer les inégalités économiques, sociales et politiques persistantes entre les Autochtones et les autres groupes québécois. À Sensibiliser, la population québécoise, pour déconstruire les stéréotypes, les préjugés et les discriminations.

Bénéfices a la décolonisation:

La décolonisation du Québec serait bénéfique pour plusieurs raisons. Tout d’abord en reconnaissant les discriminations subit par les peuples autochtones, cela ouvrirait la voie à la justice et à la guérison. Ce serait un premier pas vers une société plus juste et réconciliée. La décolonisation permettrait de construire des liens plus forts entre les différentes cultures. En favorisant une meilleure compréhension et un respect mutuel entre les peuples autochtones et non-autochtones, elle contribuerait à créer une société où chacun se sent inclus et respecté. De plus, la décolonisation serait comme une célébration de la diversité culturelle. En mettant en valeur les traditions et les richesses des cultures autochtones, elle enrichirait l’identité collective du Québec, rendant notre société plus vibrante et plus diversifiée. En accordant aux communautés autochtones les droits et les ressources nécessaires, nous pourrions aider à améliorer leurs conditions de vie. En réalité, cela profiterait à l’ensemble de la société en favorisant une stabilité socio-économique pour tous.

En résumé, la décolonisation du Québec pourrait apporter des avantages significatifs en termes de justice, de réconciliation, de respect des droits, d’entente sociale et de reconnaissance de la diversité culturelle, contribuant ainsi à bâtir un avenir plus équitable et harmonieux pour tous.

Ce chemin peut sembler simple et parfait pour certains, mais quelque chose m’échappe. Il me semble que décoloniser le cégep ou même le Québec est hypocrite ou peut-être un autre moyen de colonisation. En décolonisant la société québécoise que nous avons établie sur les terres ancestrales autochtones, nous pourrions faciliter l’assimilation des communautés autochtones à notre culture en la rendant plus accessible.

Par exemple, en intégrant des cours à l’école portant sur la manière dont les Autochtones enseignent, nous pourrions inclure davantage d’Autochtones dans le système d’éducation québécois. Cependant, les nations autochtones pourraient ne pas avoir l’envie de se conformer au régime québécois, et ainsi, les amadouer dans une société qui semble les respecter pourrait être une mauvaise chose.

Je ne suggère pas de les laisser à eux-mêmes, puisque c’est de la responsabilité des Québécois qu’ils se trouvent dans cette situation. Il serait de notre devoir d’agir. Cependant, il est difficile pour moi de distinguer s’il s’agit d’une accommodation entre deux sociétés ou si la société québécoise tente de les assimiler.

Je me pose donc cette question : la décolonisation du Québec, serait-elle un autre moyen d’assimilation face aux Premières Nations ?