Emblême de l’intersectionnalité et du féminisme dans l’industrie du hip-hop/RnB
Premier album solo en 1998, The Miseducation of Lauryn Hill (Bob Marley Museum Studio). Lauryn Hill est nominée l’année d’après pour 10 Gammy Awards, elle en gagne cinq, dont « meilleure nouvelle artiste » et « album de l’année ».
The Miseducation of Lauryn Hill (référence aux romans The Education of Sonny Carson et The Mis-Education of the Negro) est remarqué pour les thèmes très personnels (et d’une façon, tellement publics et communs), tels que la race, la maternité, le féminisme et l’amour.
La domination des hommes dans l’industrie du hip-hop était synonyme de matérialisme, de violence et de mépris pour les femmes.
https://www.vibe.com/features/editorial/miseducation-of-lauryn-hill-black-women-importance-601266/
« Lauryn was a breath of fresh air, a hope and -unrealistically- a solution to what
was wrong with hip-hop and its representation of women at the time »
« Her music, according to The Root producer Danielle Young, served as a blueprint for many young women of color who were truggling to find the words to match their emotions.
Final Hours : inéquités et injustices raciales, importance de préserver ses valeurs et de les mettre en priorité même appreint l’atteinte du succès ou de la richesse
« And then amend it, every law that ever prevented/
Our survival since our arrival, documented in The Bible/
Like Moses and Aaron, things gon’ change, it’s apparent »
Every Ghetto, Every City : dénonce les injustices raciales et la brutalité policière
« Streets that nurtured Lauryn Hill / Made sure that I’d never go to far »
« Hillside brings beef with the cops/ Self destruction record drops
And everybody’s name was Muslim »
Le hip hop (et nous-mêmes dans nos vie) incarne les tensions entre les principes et valeurs contradictoires (libéralisme vs communautarisme) au sein de notre société. Ce n’est pas parce qu’une œuvre comporte des contradictions qu’elle est fautive. (Illusion du choix, tension entre valeurs et besoins/obligations/valeurs contraires).
Communautarisme : communautés permettent aux individus d’exister et de donner du sens à leur vie, ne pas passer par le conformisme. Interaction dynamique, chacun à quelque chose à amener aux autres/à la communauté. Bien commun plutôt que droits, motivations et intérêts individuels.
Libéralisme : Le sens à sa vie est une quête individuelle et privée qui doit être poursuivie en dehors de la sphère publique
Tensions : Légalité vs illégalité, Réussite vs non réussite, Dominants vs dominés (culture, sociétés, marginalité..), Intégrationnisme vs nationalisme
« À travers l’Art l’humain est capable de tirer avantage d’une situation particulière; Que l’art est événementiel, que l’art permet de passer de l’expérience particulière à l’epxérience universelle sans rien abstraire des relations vécues qui fondent notre vie affective.
« En des termes plus idéologiques, on pourrait dire que le caractère accommodant du texte public démontre généralement de manière probante l’hégémonie du discours et des valeurs des dominants. »
« Lorsque l’on parvient à discerner les atours dont ceux qui n’ont pas de pouvoir doivent se parer lorsqu’ils quittent la sécurité du texte caché, on aperçoit les contours d’un dialogue politique avec le pouvoir dans le texte public. »
Formes de dissimulation : servent a cacher le message ou le messager, sans quoi ce serait de la confrontation directe (voire rébellion)
Texte de Jame C. Scott : texte public, honnêteté du discours altérée par l’obligation d’agir de façon polie et soumise. anonymat, euphémisme, marmonnement.
Formes de déguisement plus complexes/culturellement élaborées (culture orale, contes populaires, inversions symboliques, rituels d’inversion (ex : carnaval)