CAUSES DU PROCESSUS D’EXCUSION DES COMMUNAUTÉS AUTOCHTONES :

INDIVIDUELLEINSTITUTIONNELLESTRUCTURELLE
  Ruptures des liens familiaux :   Le déracinement vécu par les enfants autochtones (placés en pensionnat ou en adoption) a indéniablement affecté leur développement. Privé de modèles parentaux, plusieurs ont été élevés par les communautés religieuses. Ces enfants ont pour la plupart été privés d’amour et ont même vécu d’importants abus physiques et psychologiques. Les abus et agressions, le manque d’amour et de stabilité, le manque de sécurité auront été vécus comme des traumatismes importants qui se vivent maintenant de générations en génération.    Assumer par la suite le rôle de parent peut représenter un défi majeur. On parle alors de blessures intergénérationnelles.   Historique familial :   Être élevé dans un environnement de détresse marqué par la pauvreté, les abus et la négligence a un impact évident sur le développement des enfants.  Le phénomène de reproduction des violences se vit au sein des communautés.   Mécanismes de survie  mésadaptés : toxicomanie, alcoolisme, etc.   Coupure avec les anciens (barrières linguistiques, rupture avec les traditions) a un impact important sur la définition identitaire et la fierté des jeunes générations. Enjeux entourant les blessures symboliques intériorisées.   Scolarité et diplomation :   Niveau de scolarité souvent un obstacle pour se déployer professionnellement.   Mécanismes d’adaptation qui peuvent contribuer à l’exclusion vécue : consommation, toxicomanie, etc.                    PÉRIODE DU PASSÉ :   Passage en pensionnat : Les enfants ont été retirés des communautés pour intégrer des pensionnats.  L’objectif de ces institutions : Civiliser les jeunes sauvages par l’évangélisation, l’interdiction de parler la langue et de pratiquer la culture (coupe des cheveux et code vestimentaire obligatoire), etc. Des châtiments physiques et des violences étaient perpétrées sur une base régulière. Le dernier pensionnat a fermé ses portes en 1996. Au total, 150 000 jeunes sont passés par les pensionnats au Québec.   Rafle des années 60 : Plus de 20 000 enfants autochtones furent enlevés de force de leur famille entre 1960 à 1980 pour être adoptés par des familles blanches.   PÉRIODE DU PRÉSENT :   Placement en Centre jeunesse: Aujourd’hui, on compte plus de jeunes autochtones en protection de la jeunesse que le nombre de jeunes ayant fréquenté les pensionnats (plus de 163 000 jeunes).   Institutions scolaires : Manque d’établissements scolaires en communautés autochtones et absence  d’établissements post-secondaires dans les réserves.   Incarcération en pénitencier En 1996, la Commission Royale rapportait que le taux d’incarcération des Autochtones était 11 fois plus élevé que celui des autres Canadiens.   Profilage social et racial : Dénonciations constantes de situations de profilage et d’abus de la part des pouvoir policiers à l’endroits des autochtones et plus particulièrement des femmes autochtones.   En 2015 par exemple, la dénonciation massive de femmes autochtones de Val à l’endroit de six policiers pour de multiples agressions à caractères sexuelles en a levé le secret sur une longue histoire de tension dans la communauté.   Les tensions entre le corps policiers et certaines communautés autochtones ont donné lieu à une Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec.   Racisme systémique : Selon Pierre Picard, Consultant du Groupe de recherche et d’intervention psychosociales en milieu autochtone, le système en place et les institutions favorisent la discrimination envers les autochtones (Policiers, travailleurs sociaux, enseignants, psychologues, infirmières, médecins).   L’observatrice indépendante de l’enquête de Val d’or Maitre Fanny Lafontaine a également reconnu la présence de racisme systémique perpétré par les forces de l’ordre à l’endroit des autochtones. Pratique policière raciste.   RAPPORT IMPORTANT En 2015, un comité d’experts du Haut Commissariat du droit de l’homme au Nations Unies déposait un rapport accablant qui concluait que les servies policier et judiciaire canadiens ont échoué à protéger les femmes autochtones et que les auteurs de ces crimes répondent de leurs actes. (ex : le droit à la sécurité).  Ceci étant en réponse à l’inertie du gouvernement fédéral et de ses institutions face à la disparition de 1 181 femmes autochtones (ces chiffres peuvent être quadruplés selon certaines observatrices indépendantes de l’enquête menée ENFFADA). Accès à la santé : Discrimination au plan de l’accès au système de soins de santé.  Plusieurs études démontrent combien le racisme systémique agit au niveau de l’accès aux soins de santé. Cela a un impact important sur la santé globale des communautés ainsi que sur l’espérance de vie : l’espérance de vie est plus courte de 6 à 7 ans au Québec au sein de la population autochtone[1].  COLONISATION :   La colonisation des peuples autochtones a permis  l’exploitation des territoires et à l’assujettissement des populations. Les traces du colonialisme se font encore sentir aujourd’hui à travers un système soutenu par des lois et des politiques discriminatoires  découlant de la loi sur les indiens, les réserves, l’occupation de territoires non cédés, etc.   Ethnocide ou génocide culturel : Les nombreux décès suite à la conquête, aux couvertures infestées de variole, aux mauvais traitements dans les pensionnats et aux disparitions encore aujourd’hui amène plusieurs acteurs à parler d’un génocide au sens premier du terme[2].   Pensons ici à la déclaration de Michèle Audette, commissaire à l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées : « les femmes autochtones ont été victimes d’un « génocide tout court » (Radio-Canada 2019).   ASSIMILATION : Politiques assimilationnistes :   Loi sur les indiens[3] Système de tutelle qui leur confer le statut de mineur face à la loi et qui régis tous les aspects de la vie sur les réserves : pas le droit à la propriété, pas accès au crédit ou de contracter une hypothèque, pas le doit de léger des biens (testament). Cette loi place les autochtones sous la tutelle du gouvernement canadien en les considérant comme des mineurs au sens de la loi.   Non reconnaissance des territoires : Territoires occupés   Mise en Réserves : Les terres des réserves sont prêtées aux communautés (elles n’ont donc pas le droit à la propriété d’un terrain mais simplement d’occuper ces terrains).  La grande majorité de ces terres ne sont pas fertiles et sont arides.   Crise du logement : Un des enjeux en communautés autochtones est le manque de logement.  En 2006, 34% des maisons des PN étaient surpeuplées  et 54% avait un besoin urgent de réparation et/ou décontamination (Santé Canada)   Secteur de l’emploi pauvre: Le manque de possibilités professionnelles et d’emplois en communautés autochtones justifie le fait que plusieurs quittent les réserves pour les centres urbains.   Droit de vote : Les autochtones ont eu le droit de vote au Canada en 1960 puis au Canada en 1969.   Manque d’investissement : Plusieurs rapports[4] menés sur la santé des autochtones dénoncent un manque d’investissement pour répondre aux besoins des communautés (manque d’investissement dans le programme d’éducation, de soutien à l’enfance et aux familles, au logement social et aux services socio-sanitaire).   Au plan international, l’ONU a maintes fois dénoncé au sein de ses instances l’irresponsabilité du gouvernement fédéral quant au non respect des droits  des peuples autochtones »[5].   Médias : Représentation péjorative des autochtones qui affecte l’inconscient collectif.   Les médias représentent les autochtones comme des alcooliques agressifs et en colère  

[1] (CSSSPNQL, 2011 : 3) Mythes et Réalité sur les peuples autochtones, 2019

[2] Voir définition dans le lexique en annexe.

[3] La loi sur les indiens datant de1876 avait pour objectif de sédentariser et assimiler les autochtones au Canada. Cette loi agit comme un système de tutelle puisque les autochtones sous cette loi sont sous la responsabilité  du gouvernement.  L’objectif ultime : l’affranchissement de l’indien, soit la perte du statut d’indien par l’émancipation (ex : femmes autochtones qui se mariait à un allochtone, l’émancipation par l’obtention d’un diplôme poste secondaire, etc.).

[4] Une étude réalisée par l’Assemblée des Premières Nations démontre le sous-financement chronique des programmes destinés aux Premières Nations. Les conclusions de cette étude mettent en lumière ce que le Bureau du vérificateur général du Canada affirme depuis plusieurs années : les programmes destinés aux Premières Nations sont non seulement sous-financés, mais ils sont également inférieurs aux normes en vigueur dans la plupart des provinces canadiennes.

[5] (CSSSPNQL, 2011 : 3) Mythes et Réalité sur les peuples autochtones, 2019, p 87

Lexique: : Définitions de concepts

Loi sur les indiens : (anciennement l’acte sur l’émancipation des Sauvages).

Cette loi définit qui est Indien et quels sont ses droits. Concrètement, les Premières Nations ont perdu le droit de définir qui sont leurs membres, le droit à leur autonomie politique, le droit à l’éducation et leurs enfants selon leurs propres cultures et traditions ainsi que le droit même d’exercer leur culture, y compris leurs célébrations et rituels. La loi sur les Indiens adoptée en 1876est un instrument qui perpétue le racisme et le colonialisme, car elle garde les Autochtones avec un statut de mineur sur leur propre territoire.

Indien :

Appellation devenue péjorative pour désigner les Premières Nations mais qui est toujours utilisée comme terme juridique pour désigner les personnes ayant une statut d’indien dans le cadre de la Loi sur les indiens toujours en vigueurs au Canada.

Amérindien.ne (désuet) :

Terme anciennement utilisé pour désigner les Premières Nations.

Autochtones :

Le terme « Autochtone » désigne une diversité de nations et de peuples ancrés dan les territoires qu’ils occupent depuis des millénaires. Leurs histoires se rejoignent à travers l’impact de la colonisation et les génocides culturels ou physiques perpétrés contre eux par des États colonisateurs. Au Canada, l’article 35 de la Constitution reconnait comme autochtones les Premières Nations, les Métis et les Inuits. Les 11 nations du Québec sont : Abénaki, Anishnabeg, Atikamekw, Cri-Eeyou, Huron-Wendat, IInu/Innu, Inuit, Malécite-Wolastoqiyik, Mi’kmaq, Mohawk-Kanien’kehà :ka, et Naskapi[1]

Inuk (Inuit) :

Autochtone de langue esquimaude aléoute dont la communauté est historiquement liée au milieu arctique, notamment le Nunavut, les Territoires du Nord-Ouest, le Nord-du-Québec (Nunavik) et le Labrador au Canada.

Crise d’Oka

La crise d’Oka a duré 78 jours (du 11 juillet au 26 septembre 1990) et opposait des manifestants mohawk au service de police provinciale du Québec et à l’armée Canadienne. Au cœur de la crise : la position d’agrandissement d’un terrain de golf de 9 trous et un projet immobilier sur des terre en litige où se trouve un cimetière mohawk.

Génocide :

Un génocide est commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe

Métis : Terme utilisé pour décrire les communautés d’origine mixte européenne et autochtone, provenant principalement de l’Ouest canadien.

Politique d’assimilation : Une politique d’assimilation proprement dite consiste à utiliser des moyens, généralement planifiés, pour maintenir en minorité ou éliminer certains groupes. Une politique d’assimilation a recours à des moyens d’intervention énergique telles l’interdiction, l’exclusion ou la dévalorisation sociale, et parfois l’interdiction, l’exclusion ou la dévalorisation sociale, et parfois dans les cas extrêmes, la répression et le génocide[2].

Rafle des années 60 : L’enlèvement à grande échelle, dans les années 1960, des enfants autochtones à leur foyer, à leur communauté et à leur famille d’origine, souvent sans le consentement de leurs parents ou de leur bande, et leur adoption ultérieure par des familles, le plus souvent non autochtones, aux États-Unis et au Canada. Selon les sources, entre 11 000 et 20 000 enfants ont été enlevés entre 1960 et 1990[3].

Premières Nations :

Terme utilisé pour désigner les peuples autochtones au Canada autres que Métis et les Inuits. Les membres des Permières Nations sont les premiers occupants des territoires qui constituent aujourd’hui le Canada. Ce sont les premiers Autochtones à être entrés en contact soutenu avec les colons.

Réconciliation : Telle que présentée par la Commission de Vérité et réconciliation du Canada (2015 : 3) : « la « réconciliation » consiste à établir et à maintenir une relation de respect réciproque entre les peuples autochtones et non autochtones dans ce pays. Pour y arriver, il faut prendre conscience du passé, reconnaitre les torts qui ont été causés, expier les causes et agir pour changer les comportements.

Réserve : En vertu de la Loi sur les Indiens, une « réserve indienne » est une terre détenue par la Couronne «  pour l’usage et le bénéfice des bandes indiennes ».  Bien que les réserves puissent servir de foyer pour les peuples autochtones, elles sont en même temps les représentations tangibles de l’autorité coloniale.

Pensionnats autochtones : (aussi appelées écoles résidentielles) :  Un réseau d’écoles résidentielles qui a existé entre 1880 (dont certaines dès 1830) et 1996. Environ 150 000 enfants Métis, Inuit et des Premières Nations ont été arrachés  à leurs familles et leurs communautés et placés de force dans ces écoles où on leur interdisait de parler leur langue et pratiquer leur culture. Au Québec, c’est environ 13 000 enfants dont plusieurs ont subi des sévices physiques et sexuels. Certains sont même décédés sans que les parents en soient avertis.  Les conséquences psychologiques sur les survivants sont nombreuses et encore présentes (détresse suicide, intoxications, disparition de l’identité culturelle, perte de la langue).

Traités ancestraux : Les traités autochtones sont des ententes reconnues par la Constitution, conclues entre Couronne et les peuples autochtones. La plupart de ces ententes font état d’échanges qui consistent pour les nations autochtones à accepter de partager certains de leurs intérêts relatifs à leurs terres ancestrales moyennant divers paiements et diverses promesses.  Ces traités revêtent parfois un sens plus profond, particulièrement dans l’esprit des Autochtones qui les perçoivent comme des pactes sacrés entre nations. Selon eux, les traités définissent le rapport entre ceux pour qui le Canada est la patrie ancestrale et ceux dont les racines familiales se trouvent dans un autre pays. Les traités constituent donc le fondement constitutionnel et moral des alliances entre les peuples autochtones et le Canada.


[1] DestiNATIONS : Carrefour International des Arts et Cultures des Peuples Autochtones.  C’est vital. Portraits dynamiques de la production culturelle autochtones en milieu urbain au Québec, 2016

[2] Leclerc, Jacques. L’aménagement linguistique dans le monde, 2019. (En ligne) : http://www.axl.cefan.ulaval.ca/ (consulté le 10 novembre 2019)

[3] Niigaanwewidam et al. Rafle des années soixante, 2016 (En ligne) : https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/sixties-scoop (consulté le 10 novembre 2019)

Durant les années 1800 jusqu’à la fin 1900, des moyens radicaux employés par le gouvernement et les représentants de l’église ont contribué au génocide culturel
que la plupart connaissent bien…les Pensionnats

Les pensionnats dans lesquels les enfants sont enlevés de leur familles et ont subis de nombreux abus physiques, psychologiques et sexuels
En effet, la fermeture du dernier pensionnat géré par l’État ayant eu lieu en 1996 implique que la problématique est encore d’actualité. considérant toutes les conséquences intergénérationnelles
De Plus, Il est important de noter qu’En 2021 on recense 3000 corps d’enfants sur le terrain de divers pensionnats, et que ces morts sont directement liées aux conditions des établissements et les traitements infligés

Notons La Rafle des années 60
Cette politique mise en place par le gouvernement visait l’adoption massive d’enfants autochtones par des parents non autochtones, par le biais du système de protection de la jeunesse
On dénombre plus de 20 000 enfants qui auraient été touchés

Ces Politiques assimilatrices explique entre autres la fragilisation ressentie au sein des communautés mais également celle qui se fait sentir dans les relations des communautés avec le gouvernement

Récemment, le Québec a été bouleversé par un cas filmé et publié de racisme systémique: le décès de Joyce Echaquan,
la mort de cette femme atikamekw sous les insultes et les commentaires désobligeants des professionnels de la santé ont soulevé la colère, l’indignation et la peine chez les communautés autochtones
Une vague de soutien s’est fait sentir à travers la province par le moyen de marches et de manifestations

Suite à cette tragédies et aux luttes qui ont suivies est né le principe de Joyce:

Le Principe de Joyce vise à garantir à tous les Autochtones un droit d’accès équitable, c’est à dire sans aucune discrimination, à tous les services sociaux et de santé, ainsi que le droit de jouir du meilleur état possible de santé physique, mentale, émotionnelle et spirituelle. Le Principe de Joyce requiert obligatoirement la reconnaissance et le respect des savoirs et connaissances traditionnelles et vivantes des autochtones en matière de santé. 

C’est important parce qu’il est souhaitable qu’en 2022, on cherche finalement à se séparer de l’ethnocentrisme qui peut rapidement mener à du racisme, de la discrimination pouvant aller jusqu’au décès de certaines personnes comme Joyce Echaquan. Un décès de trop, c’est pour cette raison que nous devons agir le plus rapidement possible afin d’aider à protéger la vie et l’intégrité des peuples autochtones.

1- Le traumatisme intergénérationnel par les pensionnats:

  • Instaurés dans le but d’évangéliser “kill the indian in the child”
  • Plusieurs atrocités sans nom, mais parmis celle-ci, il y avait l’interdiction de parler sa langue native contribuant à une cassure dans la transmission des héritages “connaissance par la parole”

2- traumatisme pouvant émaner des interventions de la protection de la jeunesse pour tout plein de raisons. Dans le but d’avoir un accompagnement adapté au besoin de l’enfant.

2- Les placements à l’extérieur des communautés. En 2016, bien que les enfants autochtones représentaient 7,7% des enfants au Canada. Ils représentent 53,6% des enfants placés en familles d’accueil ou centre de réadaptation. Malgré ces données, les services ne sont pas plus nombreux dans les communautés. Dans plusieurs cas, les enfants seront alors placés à l’extérieur de leurs communautés dans des familles ou des centres avec du personnel allochtone. La séparation avec la culture d’origine peu avoir un effet considérable et il est légitime que certains membres des communautés autochtones craignent que l’intervention de l’état dans les familles, comme le fait la DPJ puisse rappeler les pratiques mésadaptées et violentes des pensionnats autochtones, dont on connaît les ravages. En 2022, on doit faire mieux pour sécuriser nos citoyens dans les services publics provinciaux.

Suite à l’élaboration du mémoire du principe de Joyce: Legault et chef atikamekw – Après  + rencontre LEGAULT ET CHEF ATIKAMEKW **VOIR TP2 (SUITE AUX PRESSIONS)   « Au terme de cette réunion, le Grand Chef de la Nation atikamekw, Constant Awashish, affirme que François Legault refusait toujours d’admettre la présence de racisme systémique au Québec. » (Gelper, 2021). En effet, le gouvernement provincial ne porte pas le même discours que le gouvernement fédéral qui s’est engagé à reconnaître le principe de Joyce (Feireisen, 2020).

Le fait que Legault ne reconnait pas le racisme systémique. Ça a comme conséquence qu’on a des bâtons dans les roues pour faire avancer la cause et l’implanter dans les services de santé et sociaux. On ne cautionne pas ça, on considère qu’il est inadmissible en 2022 de maintenir le statut quo, SURTOUT AVEC TOUTES LES INFORMATIONS SUR LES COMMUNAUTÉS AUTOCHTONES QUI ONT FAIT LEUR PLACE DANS L’ESPACE PUBLIC DANS LES 3 DERNIERES ANNÉES. Ignorer c’est de faire exprès.

(contexte social, rapport de force)

Climat tendu. Après avoir passé un été à manifester ainsi qu’à se sensibiliser sur le sort des personnes issues des communautés culturelles en raison de la mort de George Floyd (fin mai 2020), un événement du genre se produit chez nous, au Québec. La population se montre désormais à l’écoute des voix des personnes autochtones, on élabore le Principe de Joyce, mais le rapport de force avec le gouvernement demeure tendu en raison de la non-reconnaissance du racisme systémique, entre autres. 

https://principedejoyce.com/fr/index

Merci de vous renseigner sur le Principe de Joyce. Je vous invite à appuyer la démarche pour son adoption en visitant le lien et si vous le souhaitez remplir le formulaire pour appuyer

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