Dans le cadre du cours de philosophie; éthique et politique, on m’a demandé de prêter une attention particulière face à l’attachement des sorcières dans le monde d’aujourd’hui ainsi qu’au féministe. En tant qu’étudiante en éducation spécialisée et passionnée de psychologie, j’ai tenu à analyser le tout sur un regard plus psychanalytique. Voici donc ce que j’ai bâti, lors de ma démarche d’enquête; 

Lors du premier cours, nous nous sommes penchés sur la question de l’appartenance. La première chose à laquelle j’ai pensé est le besoin d’appartenance qui figure en troisième place dans la pyramide de Maslow. Lorsque l’on parle des communs, on fait référence à l’appartenance à tous. Que ce soit la relation que nous avons au monde extérieur ou encore ce qui ramène à nos ressources naturelles, nos racines. Pourquoi les choses nous sont-elles si importantes? Dans la pyramide de Maslow, le besoin d’appartenance, classé au-dessus des besoins physiologiques et des besoins de sécurités, représente un besoin fondamental. Le 3e besoin est entièrement social, que ce soit par le désir d’avoir des relations interpersonnelles solides et structurés. Dans le cours, nous avons fait référence à la problématique d’un lac. Dans ce cas-ci le problème était que le lac, où séjournait des gens ayant une résidence adossée au lac depuis des dizaines d’années, se voyait perdre leur appartenance à celui-ci puisqu’un homme à acheter le lac. Dans cet exemple, il est important de comprendre que la perte dont les propriétaires souffraient n’était pas physique mais plutôt psychologique. C’est donc comme cela qu’on comprend que le commun n’est pas une chose matérielle ou bien physique mais alors le sentiment et même l’ensemble des relations et l’usage que l’on fait des communs. 

Le sentiment d’appartenance = commun = ce qui émet du partage.

Lors du deuxième cours, le sujet global était les conditions d’émergences de la femme et de la sorcière. Dans le passage de l’imaginaire à l’existence il faut instituer les choses. L’institution, sous forme sociale, culturelle et même collective, a pour but de faire exister quelque chose qui n’existait pas au paravent. C’est une mise en place formelle, rigide et qui met en place les principes de la justice afin d’organiser les modes de vies. Ce principe d’institution est un sujet de débat lorsqu’on entre dans le monde du développement de l’enfant. L’école, institution sociale, a pour but d’éduquer l’enfant. C’est ce que nous pourrions résumer d’une pratique qui relève d’une non-existence vers une existence, alors qu’ici l’éducation de l’enfant serait non-existante et à la fin de son parcours académique elle serait existante. Ce principe nommé « légitimation », le fait de rendre, dans ce cas-ci un enfant, légitime, m’amène à penser : Et si ce n’étais pas tous les enfants qui étaient destinés à l’institution? Est-ce qu’un enfant ayant un trouble du spectre de l’autisme, un trouble du déficit de l’attention ou des retards d’apprentissages est destinés à l’école? Comment savoir si l’institution est la bonne chose à faire? En envoyant un usager rencontrant des difficultés cognitives dans cette institution sociale, c’est aussi de l’exposer à une certaine forme d’autorité et de pouvoir. Je ne suis pas contre le fait d’institutionnel les humains sous formes d’éducation, mais je pense certainement que plusieurs aspects sont à revoir. Notamment, une fois que l’usager est institué, il est difficile de s’en détacher. Il y a ici une dimension politique et conventionnelle, l’humain, un jour, ne voit plus la convention puisqu’à un certain point il pense que c’est naturel. À l’école nous apprenons à lire et ces récits que nous lisons sont souvent imaginaires et fantastiques. Je crois qu’il n’y a rien de mal à développer l’imaginaire, mais est-ce une manière d’intériorisé des croyances dès un très jeune âge? Par exemple, les caractéristiques des personnages sont inspirés de Circé et Médée, personnages mythiques qui ont eu des conséquences de diabolisation, sont présentés aux enfants. Les jeunes, en occurrence, finissent par faire exister ce qui est imaginaire. Dans l’institution, on mélange le potentiel de dramatisation de la sorcière et des stéréotypes qui sont contradictoires. 

Au moment d’aborder la condition théologique, nous avons parlé entre autres des dogmes de la religion chrétienne qui administre la vérité absolue incontesté. Nous avons également abordé le sujet du péché originel. Cette doctrine repose sur la liberté humaine à choisir le mal. Je me suis tout de suite interrogé à savoir; pourquoi l’humain choisir le bien ou le mal? Cette condition a grandement suscité mon intérêt et j’ai immédiatement fait un lien avec la psychanalyse. Dans la théorie de Freud on retrouve les manifestations du « Moi ». Lorsque l’on s’attarde au modèle explicatif, on comprend que l’être humain est un être de pulsions et d’impulsions. La fonction sélective du Moi permet de choisir la manière d’agir. Elle indique quelle action réaliser, la meilleure pour le «Moi». Cela m’amène à me questionner sur les pulsions des êtres humains, le bien et le mal et la vérité.

Voici donc la question qu’il me reste à poser : Comment l’angoisse peut-elle transformer la prise de décision entre le bien et le mal?

Médiagraphie

Garon, B, Roy. (1996) Comprendre le comportement humain; Eastman: Behaviora.

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