- Affirmation du corps et de sa liberté sexuelle
- Rendre le corps repulsant
- Cacher et déformer le corps
- Remettre en question les vêtements genres
- Assumer et montrer son corps
Viktor & Rolf, Haute Couture Automne_Hiver 2019/2020
Collection Body Meets Dress / Dress meets Body, 1997, Rei Kawakubo. Il y a une volonté de montrer un corps des femmes « non conforme ». Elle demande ainsi : « Qu’est-ce la beauté féminine ? ».

My Body My Choice, collection croisière 2020, Alessandro Michele Gucci
Shy, printemps-été 2019, Viktor & rolf (et toute la collection SS19)
C’est une robe monumentale qui ne laisse pas la femme inaperçue. C’est une robe qui est comme une arme défensive, le corps est caché, camouflé. En lettres majuscules, il y a écrit « je ne suis pas timide, juste je ne vous aime pas ».
la petite robe noire, Coco chanel, 1926 C’est un tournant majeur dans la mode féminine du XXème siècle. Alors que les femmes ont l’habitude de porter des vêtements très complexe, la petite robe noire fait fureur de part sa simplicité extrême, tout en aillant une pointe d’élégance.
Mona Cholet dans l’interview « Les femmes sont prisonnières de cette érotisation de la menace », France Culture dénonce l’érotisation de l’inégalité entre hommes et femmes. Dans son livre Beauté Fatale elle parle également de l’aliénation féminine par l’hypersexualisation de la femme « rôle de récréation visuelle et de stimulant
libidinal ».
les dichotomies traditionnelles – qui associaient le masculin à l’abstraction, la pensée, le regard, les affaires publiques, le monde extérieur et le féminin au corps, à la parure, au rôle d’objet de regard, à l’espace privé et à l’intimité – ayant vu leur légitimité mise en cause dans les années 70, se voient reformulées et à nouveau reconnues comme pertinentes. Mona Chollet, Beauté fatale, les nouveaux visages d’une aliénation féminine (openedition.org)