Quels ont été les mécanismes utilisés pour justifier une telle violence?

La banalité du mal de Hannah Arendt/ déshumanisation. Dans un espace plus totalitaire (les monarchies absolue et les régimes fascistes partagent certaines similarités) il y a un abandon de la capacité et de la volonté de penser par soi-même. Le mal, dans le cas de cette enquête l’Inquisition, n’est pas banalisé dans le sens ou il est pris à la légère, mais il devient réellement un commun dans un régime totalitaire. Le mal n’est pas insignifiant, mais il est partagés par tous comme si les décisions violentes et ignobles étaient prises par tous, ce qui déculpabilise et permet une telle violence. Dans le cas d’Arendt qui étudie Eichmann, l’officier ne se considère pas comme un monstre, ou même ses actions puisque tous ceux qui l’entouraient étaient entièrement en accord avec lui. Les hommes vivaient dans un monde religieux ou il était prescrit de chasser les sorcières et te donc abandonné leur réflexion individuelle pour se laisser embarquer dans cet esprit commun ou la violence envers les femmes est totalement normalisée.

Selon Erwin Straub, la violence collective est issue d’un incapacité à répondre à certains besoins tel que le besoin de contrôle ou d’autonomie

https://books.google.ca/books?id=d0FHWmChRYgC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false

https://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/documents/70153-l-image-de-la-femme-dans-les-traites-de-demonologies.pdf

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *