Les discussions lors du cours m’ont permis d’approfondir mes opinions face au problème de reconnaissance des Autochtones au Québec. À l’aide de Laurent, j’ai pu poser des questions pertinentes et obtenir ainsi des réponses plausibles. Par exemple, dans mon document d’enquête, je discute de l’importance des sujets abordés, et j’essaie d’établir un modèle pour quantifier l’importance de certains sujets abordés dans le cadre de l’éducation au Québec. Ce que Laurent m’a appris, c’est que certains sujets ne sont pas réellement quantifiables, ou du moins, très difficiles à quantifier. Cette pensée que j’ai eu reflète le côté plus douteux de moi. Je dis douteux, car depuis plusieurs années d’enseignement, le sujet des Premières Nations est souvent abordé dans le cadre des cours du tronc commun. Cependant, l’histoire mondiale, représentant toutes les guerres marquantes sur l’étendue de plusieurs siècles, est pratiquement escamotée.
Le pire de tout cela, est que lorsque nous apprenions sur les Autochtones, pour ma part, nous apprenions leur mode de vie, comme s’il s’agissait d’hommes de Cro-Magnon. Je crois que si le sujet des Autochtones occupe la moitié de nos cours d’histoire, alors nous devrions impérativement parler de leurs problèmes, et non je ne parle pas de leur difficulté à attraper des proies et l’agriculture qui se fait difficile, je parle de leurs problèmes d’alcoolisme, de suicide, de leur culture en voie de disparition. Ce qui m’énerve réellement est le fait que l’éducation ‘’priorise’’ en quelque sorte l’éducation des cultures Autochtones à un jeune âge, en omettant les caractéristiques des Autochtones d’aujourd’hui, tandis que des sujets qui selon moi sont plus importants au niveau international, sont complètement ignorés. Des exemples de ces sujets seraient l’histoire de l’Orient, qui contient des heures et des heures d’apprentissage, et encore mieux, l’impact que certains conflits ont encore de nos jours comme tout simplement le conflit israélo-palestinien, sans en nommer d’autres. La question est la suivante : Quels aspects devrions-nous aborder, lorsque nous parlons des cultures Autochtones, et comment devrions-nous le faire? Comment pouvons nous aider à leur cause? Il faudrait d’abord les écouter, apprendre ce qu’ils vivent, et ensuite leur tendre la main, s’ils le désirent, et lorsqu’ils le désirent.
Une longue discussion en famille sur le sujet des Autochtones et de leur place dans l’éducation m’a permis de prendre un peu de recul sur mon opinion concernant ce sujet. Ma sœur qui a étudié en psychologie a apporté un point qui a altéré mon opinion, et réellement, ce point indique à la fois un manque dans la diversité des aspects abordés, et aussi la raison pour laquelle nous abordons ces sujets. Elle a dit que la raison pour laquelle le sujet des Autochtones est aussi fréquent au Québec, est que le problème est local, ainsi, les étudiants qui seront présentés aux problèmes que les Premières Nations subissent, pourront agir en conséquence. C’est cette phrase qui a changé ma perspective face à la question que j’avais. Ce qu’il manque dans l’éducation sur les Autochtones, est de laisser parler les Autochtones et des problèmes qu’ils doivent faire face à tous les jours dans notre société.
Le problème est que les Autochtones du Québec ne sont pas suffisamment reconnus pour leurs contributions à la province. Bien qu’ils fassent partie intégrante de l’histoire et de la culture du Québec, ils ne sont pas suffisamment reconnus dans la sphère publique. Une solution pour remédier à la situation serait de mieux reconnaître les contributions des Autochtones au Québec. Pour y arriver, le gouvernement devrait prendre plusieurs mesures. Tout d’abord, il faudrait créer une campagne d’éducation publique pour sensibiliser le public à l’histoire et à la culture des Canadiens autochtones au Québec. Cela pourrait inclure la création d’un site Web officiel, ainsi que des événements publics et des activités qui soulignent les contributions des Canadiens autochtones. De plus, le gouvernement devrait créer un bureau dédié à la promotion et au soutien des droits des Canadiens Autochtones. Ce bureau devrait fournir des ressources et du soutien aux Canadiens autochtones, et servir de point de contact pour que les Canadiens autochtones puissent accéder aux services et aux ressources. Enfin, le gouvernement devrait créer un programme de reconnaissance officiel pour les Canadiens autochtones. Ce programme pourrait comprendre des prix et des distinctions pour les personnes et les organisations qui ont apporté une contribution importante à la province. Ces mesures permettraient d’accroître la reconnaissance des Autochtones canadiens au Québec. En créant une campagne d’éducation publique, un bureau dédié et un programme de reconnaissance officiel, le gouvernement peut s’assurer que les Canadiens autochtones reçoivent la reconnaissance qu’ils méritent. Cela contribuerait à créer une société plus inclusive et équitable au Québec, où tous les citoyens sont respectés et reconnus pour leurs contributions. En effet, cela serait assisté par l’inclusion des sujets plus sensibles dans l’éducation, afin d’inclure les problèmes et certaines voies de solutions, pour remédier une fois de toute au problème qu’est le manque de reconnaissance des Autochtones au Québec.