Il n’y a pas de doute: il y a un grand vide entre nous, les Blancs, les Autres, et les cultures autochtones à qui appartiennent le territoire où nous vivons. Nous qui avons prit possession de ce qui leur appartient, qui avons détruit leur culture et qui maintenant voulons nous faire pardonner. Il s’est créé un malaise entre nous et un mur dans notre communication qui nous empêche de nous comprendre. Mais est-ce que c’est simplement du à notre passé, ou notre approche moderne est-elle également douteuse?

Notre passé

Il est évident que le passé de violence entre mon peuple et les peuples autochtones est quelque chose de regrattable. Bien que ce ne soit personnellement pas de notre faute à nous, les Blancs, en tant qu’individus modernes, nous avons à vivre avec les erreurs de nos ancêtres et nous devons les porter. Nos ancêtres et leurs ancêtres ont menés des guerres, les cultures autochtones de partout au Canada ont des traumatismes par rapport à ce que les Blancs leur ont fait vivre. Évidemment, les pensionnats c’est fini, mais cela ne signifie pas que le combat est terminé. Nous pensons que ces horreurs sont du passé, nous voulons nous en échapper, par malaise, par honte peut-être. Les peuples autochtones souffrent encore. Nous avons arrêtés de nous attaquer à leur cultures, à leur famille, à leur territoire pourant, non? Alors pourquoi faudrait-ils encore que l’on porte le blâme?

C’est simple: parce que la souffrance n’est pas disparue.

La souffrance n’est pas disparue parce que nous ne la voyons pas. Elle est plus discrète, mais elle est toujours présente. Il suffit de demander à une personne autochtone et il devient clair que toutes les souffrances sont encore présentes. Les conséquences de l’assimilation, de la maltraitance, de l’ignorance sont encore présentes. Mais comment est-ce possible que nous ne le savons pas? Comment vivons nous chaque jour sans sentir ce poids? Comment faire pour aider à régler un problème que nous ne comprenons pas?

Notre présent

Je crois que les cultures autochtones souffrent surtout d’être incompris. Que ce soit dans notre éducation, dans nos médias ou dans notre quotidien, nous ne sommes pas éduqués proprement sur leurs cultures et leurs réalité. Je crois que c’est en étant simplement plus informé que nous pouvons faire la plus grande différence. Nous avons des cultures si différentes que nous refusons de comprendre l’autre. Et si nous étions plus exposés aux cultures autochtones dans notre quotidien, viverions nous dans un meilleur monde?

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