Dans le monde d’aujourd’hui, le rôle et la perception des femmes dans la société est un sujet mentionné constamment. Les gens prônent souvent la liberté des femmes et de leur corps mais nous avons souvent l’impression que tout cela est déjà acquis et que le mal causé à celles-ci est derrière nous. Cependant, cette bataille est loin d’être terminé mais surtout, loin d’être gagné. Que ce soit la religion, les conservateurs extrémistes ou même certains gouvernements, les mouvements « pro-contrôle » sont encore bien présent dans la société d’aujourd’hui et le nombre de personne qui les supportes est bien alarmant. 

Le gouvernement américain et ses idées arrêtés.

Le gouvernement américain d’aujourd’hui démontre que même aujourd’hui, dans une société développée et innovatrice, les femmes connaissent encore plusieurs discriminations. Le président lui-même se dit pro-vie. Certes, tout le monde a droit à son opinion mais le mettre en place est une tout autre paire de manche. Aux Etats-Unis, plusieurs états réduisent l’accès aux cliniques anti-avortement et dans des cas extrêmes comme l’Alabama, le rend illégal. Ces idées se disent pro-vie mais sont en fait, pro-contrôle. Tout comme lors des chasses aux sorcières, nous prenons le contrôle du corps de la femme et la dénudons de tout droit et de toute liberté. La femme ne peut plus choisir, c’est l’état qui le fait è sa place. Cela vous rappel quelque chose ? Encore une fois, un état dirigé par des hommes décide de ce que la femme aura ou n’aura pas le droit.  Vendredi le 24 janvier 2020, le président des Etats-Unis è participé â une marche pro-vie à Washington. Ce geste démontre que le combat pour la liberté des femmes est loin d’être terminé mais surtout loin d’être gagné. Au Canada, le chef du parti conservateur a admis lui aussi être pro-vie lors de la campagne électorale de 2019. Le premier-ministre fut pro-vie mais a « changé de camp », selon ses dires. Cette idée de contrôle rode bel et bien toujours dans notre société et il est pratiquement certain qu’elle frappera è nouveau. Cependant, cette idéologie ne s’applique pas qu’aux « leaders » de notre société. Encore aujourd’hui l’avortement est un sujet bien tabou et il est honteux et même dégoutant pour une femme de se faire avorter aux yeux des gens. La société porte un jugement constant sur la manière dont la femme utilise son corps. La femme ne doit donner son corps qu’a son mari, et donc vouloir de son enfant. Les restants de cette pensé sont encore présents, sous nos yeux et nous tentons de les ignorer.

Pression religieuse.

Bien que moins présente qu’auparavant, la culture religieuse joue un grand rôle dans le contrôle de la femme et de ses droits. Encore aujourd’hui, la religion catholique condamne l’avortement chez les femmes brimant ainsi sa liberté. L’Église prévoit l’excommunication pour celles qui pratiquent l’avortement. Celle-ci prend donc le contrôle en exerce donc des pressions sur les femmes afin de les garder sur le <<droit chemin>>. La religion islamique est souvent critiquée face à ses manières de traiter la femme dans son habillement et ses droits mais peu de gens perçoivent que la religion catholique agit de la même manière. Cette doctrine ne démontre aucun avancement dans la pensé de la religion et prouve que ce problème de <<sorcière>> existe toujours dans notre société. Les femmes ont toujours ce rôle de donner la vie et de se conformer aux règles car sinon, elles ne seront vu que comme des pécheresses qui ne valent rien. Cette doctrine projette aussi un réel problème : le contrôle de la femme fait est bel et bien parti de la culture occidentale. Bien que les chasses aux sorcières fussent plus sanglantes, la façon dont les femmes sont traitées, encore aujourd’hui, démontre une lueur de déjà vue face à ces chasses. En sommes, les dites vieilles idéologies religieuses ne sont pas si vieille que ça et il faudra continuer le combat si nous voulons que les femmes soient traitées en toute équité et qu’elles soient libre de leur propre choix dans le futur.

En conclusion, bien que désiré par plusieurs, les femmes n’ont toujours pas le contrôle total de leur corps. Le droit a l’avortement n’est toujours pas acquis et les mouvements pro-vie confirment qu’il reste encore bien du chemin à faire. Que ce soit nos dirigeant ou l’Église, la femme n’a toujours pas le droit au contrôle de son corps selon eux. Les pressions sont si grandes envers celles-ci que certaines préfère ce taire au lieu de parler. La femme n’est ni un objet, ni un être contrôlable, elle est un humain libre et il est impératif que cela soit ainsi. Il est souhaitable que dans le futur, la femme soit vue à sa juste valeur mais qu’elle soit aussi en mesure de décider ce qu’elle fait de son corps, en ne subissant aucune pression venant de l’état ou de la religion.

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