Le Hip-Hop, pour moi, c’est une grande contreculture. Basée sur les inégalités de l’époque et la marginalité de la communauté Afro-américaine, le Hip-Hop dégage l’idée qu’il existe d’autres réussites que celle que la société nous dicte. Ces buts élogieux ne sont pas non plus atteignables par les communautés non-blanches, ce qui donne une volonté à ces derniers d’en créer de nouveaux qui, eux, pourront être atteints. Ici on parle de la communauté américaine noire, mais la marginalisation est toujours présente. Par contre, les exclues ne réagissent pas tous de la même manière. Le Hip-Hop est une réponse active, artistique, sociale, puissante qui nous amène habillement dans la pensée d’une personne oppressée par un système.

Le Hip-Hop, une résistance politique
Le Hip-Hop fait face à un pouvoir hégémonique: le capitalisme chrétien, blanc. Un pouvoir hégémonique se décrit par une sorte de monopole. En effet, il s’agit d’une idée qui se retrouve dans toutes les sphères de nos vies et qui, donc, les influencera grandement. Le capitalisme, aujourd’hui, est un pouvoir hégémonique puisqu’il se retrouve partout. L’exemple «D’occupation Double» pris en classe nous démontre que le capitalisme se retrouve même dans les relations amoureuses.
Le pouvoir hégémonique est-il bon pour une société?

Dans fight Club le protagoniste se retrouve dépassé par le pouvoir hégémonique du capitalisme. Pour répondre à cela, il crée une organisation qui aurait une plus grande signification que l’argent, tout comme le Hip-Hop, le Fight Club. Il existe une similarité, c’est un pouvoir tellement puissant qu’il doive trouver un moyen marginal de l’éviter.
MARGINALITÉ POUR ÉVITER L’HÉGÉMONIQUE;
Le Hip-Hop est-il toujours pertinent aujourd’hui s’il est devenu la culture et non une contreculture?
Le Hip-Hop, une représentation de la réalité grâce à l’art
En effet c’est avec la forme de l’art que le Hip-Hop se manifeste. Graffiti, Rap, Djing, Break dancing et beatboxing sont tous une forme d’art que le hip hop utilise pour illustrer et démontrer les conditions dans lesquels les minorités se trouvent.

«Boyz in the hood» est un film qui représente les conditions de vie d’un groupe de jeune afro-américains dans le Los Angeles de 1984. Les chances de mourir d’un coup de feu sont inimaginables et les chances de sortir du ghetto sont très minces. Le hip hop se trouve alors au milieu de tout cela et est donc le meilleur observateur pour faire part de la réalité de ce groupe social.
Le médium du film utilisé pour dépeindre la réalité de la communauté noir à cette époque dans «Boyz N The Hood» est tout à fait semblable au hip hop, je crois même qu’il serais juste de catégoriser ce filme dans la culture hip hop. Puisqu’il s’agit d’art, nous pouvons accepter beaucoup plus de choses. L’art est majoritairement affective et non rationnelle, on peut donc choker grâce à des moyens qui ne seraient pas acceptés dans d’autres circonstances.
À quel point pouvons nous choker grâce à l’art ?
Dans cette chanson, Kendrick expose clairement les risques omniprésents de mourir dans le ghetto. Dès le début, il dicte sa peur de mourir :
« I woke up this morning and figure I’d call you. In case I’m not here tomorrow»
De la même manière il accuse la colère et «la soif» comme il l’appel, une métaphore pour nommé la volonté de réussir. Puisque c’est pour cela que la population du ghetto se bat.
Les Tensions dans le Hip-Hop
- sujet | communauté
- individu | social
- souffrance | joie
- public | privé
- communautarisme | libéralisme
- Nationalisme | intégrationniste
Ces tensions donnent tout l’attrait du Hip Hop. Les artistes peuvent penser plusieurs choses à la fois et ce n’est pas vue comme une mauvaise chose. Ils peuvent avoir de grosses chaînes et des voitures dispendieuses, mais aussi porter une grande importance à la communauté dans laquelle ils vivent. Ils peuvent aimer Martin Luther King et Malcom X en même temps.
Dans le monde où nous vivions, les opinions tranchées sont la norme. Je me sens perdu dans cette compétition de l’extrémiste. Nous sommes de droite ou de gauche, nous sommes une bonne ou une mauvaise personne. Le Hip Hop en illustrant les deux réalités opposées, donne le droit au peuple d’être gris: être d’accord avec des idées de Trump mais aussi de Gabriel Nadeau Dubois.
Bronx 70
Le hip-hop se développe dans un atmosphère étrange, dans le Bronx des année 70-80. Il est tout à fait évident de dire que le Hip-Hop à des allures de contestation politique, vue dans quel milieu les populations marginalisées vivaient. Des incendies se produisaient régulièrement, les gangs, la drogue. L’atmosphère était très propice à mouvement de contestation puissant. Malgré cela le pouvoir capitaliste a une influence extrême, donc les Afro-américains et latino-Américains se sont tournés vers l’art.
Est-ce éthique de pouvoir avoir autant d’influence social et politique que grâce à l’argent ?
La ghettoïsation du Bronx à été causé, en partie, par la construction de l’express way, Robert Mosses. Un homme avec un pouvoir économique énorme. Il a construit de nombreux parcs, routes, ponts et a grandement influencé la normalisation de l’utilisation de la voiture que nous connaissons aujourd’hui. Connu comme quelqu’un de raciste, il n’instiguait presqu’aucun projet dans des quartier plus défavorisé où la population comportait une plus grande part de groupes ethniques. C’est de son projet que la ghettoïsation du Bronx se produit. Sa route (L’EXPRESS WAY) traversant le milieux du Bronx (south et le reste), limitant les populations a resté à l’intérieur de ce quartier qui subira les actions des promoteurs immobiliers.
Bronx pendant le Black-Out de 1977


Les rapports sociaux selon James C. Scott
Les rapports sociaux sont un simple jeu de théâtre selon Scott.
Texte public: Ce que les dominés disent en présence des dominants et ce que les dominants disent en présence des dominés.
Texte caché: Ce que les dominées disent entre eux. Ce que les dominants disent entre eux.
On nous apprend que l’objectivité (société de droit) est maître, mais les roles sociaux (théatralité) sont beaucoup plus influant.
Le rapport de forces qui a été naturalisé (L’Homme à donc décider de décrire la nature comme il veut)
La maladie mentale et la capacité à comprendre les interprétations sociales.
Théatralisation qui consiste à répondre aux attentes définies par notre position sociale.
Le problème c’est celui de la possibilité de critiquer ouvertement un pouvoir oppressif. Limite d’expression entre ce que les dominés peuvent dire en présence des dominants et avec les dominés.
Les rôles sociaux sont-ils plus important que l’objectivité dans notre société ?
Basquiat
Quand je vois un tableau de Basquiat je me dis pleins de choses, et je crois que c’est justement le but de ses peintures. En effet, c’est grâce à la folie qu’il laisse transparaître que ses oeuvres ont quelque chose à dire. Il réplique sa conscience sur les toiles et donc nous donnes beaucoup de messages à comprendre. Par exemple, le symbole Ⓒ, de droit d’auteur est extrêmement présent dans ses oeuvres et a été une figure majeure dans le début de sa carrière en tant que greffeur (SAMO). On peut y voir différents messages. Pour moi, il s’agit clairement d’une contestation du système artistique capitaliste, où tout peut être considéré comme une possession intellectuelle et donc rapporter de l’argent à un individu. C’est par des symboles, du texte, des dessins qu’il livre un message puisant.
Basquiat faisant parti d’un groupe ethnique marginalisé, était dans une bonne position pour pouvoir être en colère sur cette société. C’est ce qu’il raconte sur de nombreuses peintures comme démontrent les nombreuses figures d’homme noir qu’il peint. D’après Basquiat il y a un manque de représentation des personnes noires dans l’art de son époque. On ne peut en trouver nul part. C’est évident qu’il y a un message de résistance politique, Bsquiat à été greffeur pendant un long moment et est étroitement lié avec la culture hip hop. C’est un artiste anticonformiste et anticapitaliste , qui a réussi a introduire le graffiti dans la peinture et qui est maintenant devenu une légende.
https://podcasts.apple.com/ca/podcast/jean-michel-basquiat-1982/id1551013809?i=1000577403697&l=fr
Pourtant il est intéressent de voir que même si le message de l’artiste était assez clair, ses peintures sont maintenant vendus à des dizaines de millions de dollars, qu’à la fin de son expositions, il y aie des vêtements à son effigie en vente, que son oeuvre au message puissant aie été résumé en quelque dessins assez beau pour faire vendre de la marchandise. Ce n’est pas cela Basquiat, la beauté de ses oeuvres ne vient pas directement. C’est la complexité des messages et la quantité d’éléments qui poussent à regarder ses tableaux pendant plusieurs dizaines de minutes pour enfin pouvoir les trouver beaux grâce aux idées qui y sont inscrites. La reprise de l’art et des idées de révoltes par le néolibéralisme est très commun. Le hip-hop est devenu une grande économie. Basquiat, Che Guevara deux exemples qui montre la puissance du néolibéralisme et à quel point une idéologie peut être violer pour le profit.
Si l’aspect économique l’emporte toujours, un penseur peut-il garder son intégrité idéologique même après sa mort?
