Début de la réflexion :
Afin de se rafraichir la mémoire et de réintégrer les enjeux pour, déterminé quel sujet sera abordé, une révision des notes de cours est de mise :
Résultante et idéologie du colonialisme :
- rationalité moderne
- objectivisation
- capitalisme et exploitation des ressources
- génocide et et assimilation
L’ histoire est écrit par les dominants.
Il n’y a pas de pronom possessif en Inu : indicateur de culture/état d’esprit.
Réviser mes a priori et ce qui m’empêche d’établir une relation avec les peuples autochtones.
Utiliser le sentiment d’incompréhension comme signe d’où creuser.
Catégoriser les individus par leurs traits commun et leurs différence est moins présent dans les cultures autochtones.
Reconnaissance : manière de présenter par un groupe dominants leur considération de l’autre. Une constatation de ce qui est vraiment implique une prise de conscience.
Relation : Échange, communication, écoute, appréciation, valeurs, transformation, influence, etc.
L’identité du Québec est actuellement québécoise caucasienne (A) et devrait y joindre les ou l’identité autochtone (B) pour formé une tierce identité (Y) . ( Il me semble même que les immigrés de toute époque devrait être acteur de cette identité.)
L’animisme l’idée d’être qu’une partie d’un tout est courante dans les cultures autochtones.
Les manières de penser, de ressentir et de vivre :
- Selon la tradition occidentale : objectivation, valorisation de rationalité, instrumentalisation, quantification, ressource, capitalisation, privatisation, intellectualisation, théorisation abstrait
- Désordre, nomadisme, vie spirituelle, croyance, la représentation détermine un rapport au réel
Ce qui détermine nos représentations de la réalité : concept, idée, idéologie, croyuances, myths, préjugé, catégories, langue, habitude, quantification, etc.
Quels sont les à priori qui nuisent à la possibilité d’une relation?
Afin de mettre l’enquête en place, de la rendre intéressante aux autres et même de me situer dans la relation que j’ai avec les autochtones du Québec, j’ai voulu me pencher sur la particularité que j’ai vis à vis le sujet : ma mère est orthophoniste dans la réserve atikamekw Wemotaci et entretien quelques liens avec une ou des communautés innues près de Sept-Îles. En guise de mise en contexte sur les propos qu’elle tient, ma mère est Kabyle, un des peuples imazighen, tous des peuples autochtones d’Afrique du Nord. La situation n’est pas la même que celle des autochtones d’ici, et je ne suis un expert d’aucun de ces peuples, mais je sais que les Imazighens ont vécu plusieurs vagues de colonisations et en souffrent encore systémiquement. En guises d’exemple, les nombreuses revendications en cour, les langues Tamazight ont été reconnu en Algérie qu’en 2016. Cependant, issu d’Algérie ma mère reste victime de racisme systémique ici aussi et même de simple racisme d’individu à individu, nombreux en sont les exemples. Au risque de me répéter, sa situation apporte du contexte mais, ne fait pas d’elle une experte sur le sujet ni n’apport une concrète légitimité

Je me souviens, en commençant à y travailler, elle me racontait différente histoire ou fait qui l’ont étonnée mais, aussi de la situation déplorable qui tient cour. Toute fois, c’est vers la fin de son discours qu’un constat m’a interpellé : la plupart des personnalités publique et médiatisé autochtones sont métis et/ou n’ont pas grandis dans une réserve. N’étant pas clarifié, cela donne l’impression d’une égalité des chances. On laisse croire que tous les jeunes autochtones peu importe leur milieu peuvent arriver au même « succès ». Cependant, laisser planer cette illusion est néfaste puisqu’elle dédramatise la situation dans les/certaines réserves.
Tout d’abord, bien que je lui fasse confiance, ces propos ont pour source ma mère, de tel conclusion se doivent être vérifier. Alors, à l’aide de l’activité « Nomade » du dernier j’ai pu m’intéresser à une partie du contexte d’enfance de différentes écrivaines autochtones. Contrairement au constat, seules Katherena Vermette est née hors réserve à Winnipeg, alors que Joséphine Bacon, Natasha Kanapé Fontaine, Naomi Fontaine sont toutes issues de réserve innue. Il est plus compliqué de le déterminer pour An Antane Kapesh, mais il semblerait qu’elle soit née dans une forêt près de Kuujjuaq. Elle est comme toute les écrivaines québécoises présenter ici Innue ce qui n’est pas à négliger. En effet comme fait présenter séparément du constat initial, la vie dans la plupart des communautés Innue et Cris est meilleurs que dans la plupart des autres. Il semblerait qu’au moment de négocier avec le gouvernement et de grande compagnie les chefs furent moins complaisants. La situation des Atikamekw s’explique entre autres par de la corruption à l’époque de ces accords. Le constat tient alors toujours route, et pour les plus sceptiques, au moins pour les Atikamekw.

Alors, quelle est cette situation dans les réserves qui marquerait cette inégalité des chances vis-à-vis le Québécois caucasien, et même entre autochtones?
Le premier constat que j’ai demandé à ma mère était une description de la situation des écoles. Tout d’abord, il y a un important manque de personnel certains ne sont pas formés pour être professeur. Dès la troisième année on apprend le français, alors que la langue maternelle est mal acquise et ne servira pas de support à l’apprentissage pour la plupart car les enfants manquent grandement de stimulation en bas âge et développe un retard général. Les écrans sont omniprésents chez les enfants. Cela s’explique par le fait que beaucoup de parents ne sont pas apte à accompagner l’enfant dans leur développement dût à des problèmes d’important problèmes de consommations, cela aussi durant les grossesses. Aussi, il y a récemment eu deux accouchements de fille de douze et treize ans, dans ces cas de figures c’est souvent la ou les kokoms, équivalent plus ou moins littérales de « grand-mère », qui s’occuperont de l’enfant. Aussi quant à la fréquentation scolaire, les enfants sont très peut assidus. Il doit y avoir deux finissants du secondaire par années a Wemotaci. L’école ne fait pas vraiment parti de la culture. Il faut dire que ces problèmes, tout comme ceux de l’école, sont les résultantes d’un mode de vie imposée en plus de traumatisme intergénérationnel. L’éducation aussi vantée soit elle, est une partie d’un mode de vie imposée et n’est donc pas forcément en accord avec la culture. D’autres problèmes viennent de l’isolement de la réserve à 1h30 de routes dangereuses qui font de nombreux morts chaque année de la ville et de l’hôpital le plus proche, beaucoup meurt incapable de recevoir les soins nécessaire. Cependant, la communauté tient à cette isolé et cette difficulté d’accès afin de repousser l’exploitation forestière ou le tourisme dans les environs. Avec un seul restaurant de junk-food et une épicerie très chère, l’alimentation tout comme l’hygiène sont problématique.

C’est dans ce contexte que les enfants grandissent et se développent. Il est alors clair qu’il n’est pas évidant, voire impossible car, il n’y pas d’exemple ni de valorisation, d’atteindre ce qu’on conçoit comme le « succès ». Évidemment l’attention porté sur le passé est importante car la vérité doit être rétabli en plus d’une fierté de la culture. Cependant, ou est la place du présent, de la réalité des réserves dans les œuvres. Évidemment, je n’ai pas vu tout ce qui se fait mais le moins que je puisse dire c’est qu’on ne traite très peu voire pas des réserves dans les textes de l’activité « nomade ». L’illusion perdure et on peine à entrevoir le gouffre qui sépares les chances de « succès » dès la naissance entre un un Québécois caucasien et un habitant d’une réserve comme Wemotaci
Finalement, qu’elle est ma place?
Avant tout, je ne crois pas qu’elle soit de faire une telle critique comme je viens de le faire. Je me prête à l’exercice du cours avec la meilleure piste qui m’est apparu, et je crois que ma réflexion est un minimum intéressante, mais je ne me permet pas du tout de corriger la manière dont les artiste et les personnalités publiques autochtones s’exprime à leur propre sujet. Je ne me permettrais même pas de suggérer.
Ensuite, je crois que ma place dans la cause en tant qu’allié est de m’intéresser aux cultures autochtones, à leur histoire et de prendre conscience du passé et du présent de ceux-ci jusqu’à me responsabilisé. Puisque l’argent est la ressource la plus forte, il est tout aussi important que je consomme de produits autochtones. Finalement, il faut que j’en parle autour de moi. Cependant, pour l’instant je me trouve trop passif dans la démarche. Mon principal contact avec les autochtones est au travers de l’itinérance, j’ai tendance à m’arrêter souvent pour parler avec les itinérants quel qu’il soit. J’ai entendu de tragique histoire venant d’itinérants autochtones. L’itinérance chez les autochtones me semble être un sujet tout aussi intéressant et important.
https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/katherena-vermette
https://fr.wikipedia.org/wiki/Uashat
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pessamit
https://cdn.iris-recherche.qc.ca/uploads/publication/file/Note_Ine_galite_s_4_WEB_02.pdf