1. Extrait de ma prise de note d’une conférence de Melissa Mollen Dupuois sur les savoirs autochtones, vue en 2021 dans le cadre de mon cours de français.

Le principal message que j’ai retenu de cette rencontre est que les légendes sont une manière différente pour les nations d’expliquer et de donner une un ordre aux choses qui nous entourent pour en illuminer leur structure. Ce transfert de savoir se fait de génération en génération. Il était même dit que les savoirs ancestraux sont plus grands que la science car la science observe une parcelle de ce qui est vraiment, alors que les autochtones font les liens entre tous ces éléments. Ces légendes ont d’ailleurs beaucoup d’influence sur notre société. Je ne l’avais jamais vu comme cela, mais son exemple de tortue qui est en fait l’Amérique est très parlant. Nous devons prendre soin des terres sur lesquelles nous vivons. Malheureusement, depuis que nous sommes arrivés, nous colonisateurs, le développement des savoirs se fait moins bien. Ces grandes interruptions des savoirs ancestraux se se font depuis plusieurs générations, par exemple la création des pensionnats dans le simple but d’assimiler ces jeunes enfants à la culture coloniale. Elle a aussi rapporté 2 thèmes, 2 cultures en opposition qui transparaît à travers nos 2 peuples: il y a ceux qui appartiennent à la terre et ceux à qui la terre appartient.les autochtones vivant relation d’appartenance avec leurs terres alors que nous les coloniaux nous sommes plutôt patriarcales prêt à posséder tout ce qui nous entourent. Nous, les coloniaux, nous avons industrialiser notre manière de vivre. Nous grugeons les ressources des 7 prochaines générations, tout simplement pour vivre plus confortablement. Il faut donc être plus conscient de ce que l’on consomme pour en être reconnaissant. J’ai adoré les 2 positions différentes qu’elle a apportées. Je ne l’avais jamais vu comme cela. Il est vrai que nous pourrions être en équilibre avec notre territoire et les gens qui y habitent. Malheureusement, le racisme, l’appropriation culturelle virgule et la marginalisation sont déjà bien implantés dans notre société. Mon devoir en tant que citoyen et de partager vivre paisiblement avec ces gens qui était là bien avant nous et nos ressources. Lorsqu’elle a parlé des savoirs ancestraux, j’ai trouvé tellement cela intéressant car leur vision est tellement plus enrichissante que la nôtre: ils sont là bien avant nous et on cohabiter avec le territoire d’une manière bien différente. Malheureusement, elle a raison quand elle dit que les savoirs supérieurs sont au-dessus du savoir ancestral, qu’il est mieux d’enseigner l’algèbre et la conjugaison plutôt que certains savoirs autochtones. Pour finir avec mon opinion, j’ai adoré son image de la pyramide inversée. Une vraie de vraie pyramide montre qu’il y a une personne en haut qui profite de tout le monde virgule alors qu’une pyramide inversée est comme un canot: tout le monde a la tête hors de l’eau et tout le monde se soutient les uns les autres. Je peux aisément faire un lien avec une des parties de la philosophie stoïcienne qui est la logique. Il est dit que pour bien conduire sa vie virgule il faut vivre en cohérence avec la nature. C’est ce que ces gens et leur philosophie d’appartenir à la terre ont fait depuis qu’ils sont sur terre. Oui nous connaissons mieux le monde qui nous entourent, mais nous avons plus souvent cherché à l’exploiter qu’autre chose. La physique s’y applique aussi: dans les 2 cas virgule la nature et un grand tout dans lequel les éléments sont reliés entre eux. Plus haut, j’ai expliqué que la différence entre la science et le savoir autochtone, était les liens que ces derniers faisaient avec tout ce qui les entourent. Ils vont plus loin que ce qui est observable, ils en déduisent les relations qui en débouchent. Il y a une des images des philosophes stoïciens que j’ai bien aimé, en lien avec ce thème. « Tout ce que nous possédons nous a été prêté par la vie ». Ceci fait directement allusion au mode de pensée qui stipule que nous appartenons à la terre, et non l’inverse.

2) Document produit par Rafaëlle Sinave, Département de TTS du Cégep du Vieux Montréal Cours d’intervention en contexte Interculturel, Hiver 2020

CAUSES DU PROCESSUS D’EXCUSION DES COMMUNAUTÉS AUTOCHTONES :

INDIVIDUELLE

INSTITUTIONNELLE

STRUCTURELLE

Ruptures des liens familiaux :

Le déracinement vécu par les enfants autochtones (placés en pensionnat ou en adoption) a indéniablement affecté leur développement. Privé de modèles parentaux, plusieurs ont été élevés par les communautés religieuses. Ces enfants ont pour la plupart été privés d’amour et ont même vécu d’importants abus physiques et psychologiques.

Les abus et agressions, le manque d’amour et de stabilité, le manque de sécurité auront été vécus comme des traumatismes importants qui se vivent maintenant de générations en génération.  

Assumer par la suite le rôle de parent peut représenter un défi majeur. On parle alors de blessures intergénérationnelles.

Historique familial :

Être élevé dans un environnement de détresse marqué par la pauvreté, les abus et la négligence a un impact évident sur le développement des enfants. Le phénomène de reproduction des violences se vit au sein des communautés.

Mécanismes de survie  mésadaptés : toxicomanie, alcoolisme, etc.

Coupure avec les anciens (barrières linguistiques, rupture avec les traditions) a un impact important sur la définition identitaire et la fierté des jeunes générations.

Enjeux entourant les blessures symboliques intériorisées.

Scolarité et diplomation :

Niveau de scolarité souvent un obstacle pour se déployer professionnellement.

Mécanismes d’adaptation qui peuvent contribuer à l’exclusion vécue : consommation, toxicomanie, etc.

PÉRIODE DU PASSÉ :

Passage en pensionnat : Les enfants ont été retirés des communautés pour intégrer des pensionnats.  L’objectif de ces institutions : Civiliser les jeunes sauvages par l’évangélisation, l’interdiction de parler la langue et de pratiquer la culture (coupe des cheveux et code vestimentaire obligatoire), etc. Des châtiments physiques et des violences étaient perpétrées sur une base régulière.

Le dernier pensionnat a fermé ses portes en 1996.

Au total, 150 000 jeunes sont passés par les pensionnats au Québec.

Rafle des années 60 : Plus de 20 000 enfants autochtones furent enlevés de force de leur famille entre 1960 à 1980 pour être adoptés par des familles blanches.

PÉRIODE DU PRÉSENT :

Placement en Centre jeunesse:

Aujourd’hui, on compte plus de jeunes autochtones en protection de la jeunesse que le nombre de jeunes ayant fréquenté les pensionnats (plus de 163 000 jeunes).

Institutions scolaires :

Manque d’établissements scolaires en communautés autochtones et absence d’établissements post-secondaires dans les réserves.

Incarcération en pénitencier En 1996, la Commission Royale rapportait que le taux d’incarcération des Autochtones était 11 fois plus élevé que celui des autres Canadiens.

Profilage social et racial :

Dénonciations constantes de situations de profilage et d’abus de la part des pouvoir policiers à l’endroits des autochtones et plus particulièrement des femmes autochtones.

En 2015 par exemple, la dénonciation massive de femmes autochtones de Val à l’endroit de six policiers pour de multiples agressions à caractères sexuelles en a levé le secret sur une longue histoire de tension dans la communauté.

Les tensions entre le corps policiers et certaines communautés autochtones ont donné lieu à une Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec.

Racisme systémique :

Selon Pierre Picard, Consultant du Groupe de recherche et d’intervention psychosociales en milieu autochtone, le système en place et les institutions favorisent la discrimination envers les autochtones (Policiers, travailleurs sociaux, enseignants, psychologues, infirmières, médecins).

L’observatrice indépendante de l’enquête de Val d’or Maitre Fanny Lafontaine a également reconnu la présence de racisme systémique perpétré par les forces de l’ordre à l’endroit des autochtones. Pratique policière raciste.

RAPPORT IMPORTANT En 2015, un comité d’experts du Haut Commissariat du droit de l’homme au Nations Unies déposait un rapport accablant qui concluait que les servies policier et judiciaire canadiens ont échoué à protéger les femmes autochtones et que les auteurs de ces crimes répondent de leurs actes. (ex : le droit à la sécurité).  Ceci étant en réponse à l’inertie du gouvernement fédéral et de ses institutions face à la disparition de 1 181 femmes autochtones (ces chiffres peuvent être quadruplés selon certaines observatrices indépendantes de l’enquête menée ENFFADA).

Accès à la santé :

Discrimination au plan de l’accès au système de soins de santé.  Plusieurs études démontrent combien le racisme systémique agit au niveau de l’accès aux soins de santé. Cela a un impact important sur la santé globale des communautés ainsi que sur l’espérance de vie : l’espérance de vie est plus courte de 6 à 7 ans au Québec au sein de la population autochtone.

COLONISATION :

La colonisation des peuples autochtones a permis l’exploitation des territoires et à l’assujettissement des populations. Les traces du colonialisme se font encore sentir aujourd’hui à travers un système soutenu par des lois et des politiques discriminatoires  découlant de la loi sur les indiens, les réserves, l’occupation de territoires non cédés, etc.

Ethnocide ou génocide culturel : Les nombreux décès suite à la conquête, aux couvertures infestées de variole, aux mauvais traitements dans les pensionnats et aux disparitions encore aujourd’hui amène plusieurs acteurs à parler d’un génocide au sens premier du terme.

Pensons ici à la déclaration de Michèle Audette, commissaire à l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées : « les femmes autochtones ont été victimes d’un « génocide tout court » (Radio-Canada 2019).

ASSIMILATION :

Politiques assimilationnistes :

Loi sur les indiens

Système de tutelle qui leur confer le statut de mineur face à la loi et qui régis tous les aspects de la vie sur les réserves : pas le droit à la propriété, pas accès au crédit ou de contracter une hypothèque, pas le doit de léger des biens (testament). Cette loi place les autochtones sous la tutelle du gouvernement canadien en les considérant comme des mineurs au sens de la loi.

Non reconnaissance des territoires : Territoires occupés

Mise en Réserves : Les terres des réserves sont prêtées aux communautés (elles n’ont donc pas le droit à la propriété d’un terrain mais simplement d’occuper ces terrains).  La grande majorité de ces terres ne sont pas fertiles et sont arides.

Crise du logement :

Un des enjeux en communautés autochtones est le manque de logement. En 2006, 34% des maisons des PN étaient surpeuplées  et 54% avait un besoin urgent de réparation et/ou décontamination (Santé Canada)

Secteur de l’emploi pauvre:

Le manque de possibilités professionnelles et d’emplois en communautés autochtones justifie le fait que plusieurs quittent les réserves pour les centres urbains.

Droit de vote :

Les autochtones ont eu le droit de vote au Canada en 1960 puis au Canada en 1969.

Manque d’investissement :

Plusieurs rapports menés sur la santé des autochtones dénoncent un manque d’investissement pour répondre aux besoins des communautés (manque d’investissement dans le programme d’éducation, de soutien à l’enfance et aux familles, au logement social et aux services socio-sanitaire).

Au plan international, l’ONU a maintes fois dénoncé au sein de ses instances l’irresponsabilité du gouvernement fédéral quant au non respect des droits  des peuples autochtones ».

Médias : Représentation péjorative des autochtones qui affecte l’inconscient collectif.

Les médias représentent les autochtones comme des alcooliques agressifs et en colère

LEXIQUE UTILE : Définitions de concepts :

Loi sur les indiens : (anciennement l’acte sur l’émancipation des Sauvages).

Cette loi définit qui est Indien et quels sont ses droits. Concrètement, les Premières Nations ont perdu le droit de définir qui sont leurs membres, le droit à leur autonomie politique, le droit à l’éducation et leurs enfants selon leurs propres cultures et traditions ainsi que le droit même d’exercer leur culture, y compris leurs célébrations et rituels. La loi sur les Indiens adoptée en 1876est un instrument qui perpétue le racisme et le colonialisme, car elle garde les Autochtones avec un statut de mineur sur leur propre territoire.

Indien :

Appellation devenue péjorative pour désigner les Premières Nations mais qui est toujours utilisée comme terme juridique pour désigner les personnes ayant une statut d’indien dans le cadre de la Loi sur les indiens toujours en vigueurs au Canada.

Amérindien.ne (désuet) :

Terme anciennement utilisé pour désigner les Premières Nations.

Autochtones :

Le terme « Autochtone » désigne une diversité de nations et de peuples ancrés dan les territoires qu’ils occupent depuis des millénaires. Leurs histoires se rejoignent à travers l’impact de la colonisation et les génocides culturels ou physiques perpétrés contre eux par des États colonisateurs. Au Canada, l’article 35 de la Constitution reconnait comme autochtones les Premières Nations, les Métis et les Inuits. Les 11 nations du Québec sont : Abénaki, Anishnabeg, Atikamekw, Cri-Eeyou, Huron-Wendat, IInu/Innu, Inuit, Malécite-Wolastoqiyik, Mi’kmaq, Mohawk-Kanien’kehà :ka, et Naskapi

Inuk (Inuit) :

Autochtone de langue esquimaude aléoute dont la communauté est historiquement liée au milieu arctique, notamment le Nunavut, les Territoires du Nord-Ouest, le Nord-du-Québec (Nunavik) et le Labrador au Canada.

Crise d’Oka

La crise d’Oka a duré 78 jours (du 11 juillet au 26 septembre 1990) et opposait des manifestants mohawk au service de police provinciale du Québec et à l’armée Canadienne. Au cœur de la crise : la position d’agrandissement d’un terrain de golf de 9 trous et un projet immobilier sur des terre en litige où se trouve un cimetière mohawk.

Génocide :

Un génocide est commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe

Métis : Terme utilisé pour décrire les communautés d’origine mixte européenne et autochtone, provenant principalement de l’Ouest canadien.

Politique d’assimilation : Une politique d’assimilation proprement dite consiste à utiliser des moyens, généralement planifiés, pour maintenir en minorité ou éliminer certains groupes. Une politique d’assimilation a recours à des moyens d’intervention énergique telles l’interdiction, l’exclusion ou la dévalorisation sociale, et parfois l’interdiction, l’exclusion ou la dévalorisation sociale, et parfois dans les cas extrêmes, la répression et le génocide.

Rafle des années 60 : L’enlèvement à grande échelle, dans les années 1960, des enfants autochtones à leur foyer, à leur communauté et à leur famille d’origine, souvent sans le consentement de leurs parents ou de leur bande, et leur adoption ultérieure par des familles, le plus souvent non autochtones, aux États-Unis et au Canada. Selon les sources, entre 11 000 et 20 000 enfants ont été enlevés entre 1960 et 1990.

Premières Nations :

Terme utilisé pour désigner les peuples autochtones au Canada autres que Métis et les Inuits. Les membres des Permières Nations sont les premiers occupants des territoires qui constituent aujourd’hui le Canada. Ce sont les premiers Autochtones à être entrés en contact soutenu avec les colons.

Réconciliation : Telle que présentée par la Commission de Vérité et réconciliation du Canada (2015 : 3) : « la « réconciliation » consiste à établir et à maintenir une relation de respect réciproque entre les peuples autochtones et non autochtones dans ce pays. Pour y arriver, il faut prendre conscience du passé, reconnaitre les torts qui ont été causés, expier les causes et agir pour changer les comportements.

Réserve : En vertu de la Loi sur les Indiens, une « réserve indienne » est une terre détenue par la Couronne «  pour l’usage et le bénéfice des bandes indiennes ».  Bien que les réserves puissent servir de foyer pour les peuples autochtones, elles sont en même temps les représentations tangibles de l’autorité coloniale.

Pensionnats autochtones : (aussi appelées écoles résidentielles) :  Un réseau d’écoles résidentielles qui a existé entre 1880 (dont certaines dès 1830) et 1996. Environ 150 000 enfants Métis, Inuit et des Premières Nations ont été arrachés  à leurs familles et leurs communautés et placés de force dans ces écoles où on leur interdisait de parler leur langue et pratiquer leur culture. Au Québec, c’est environ 13 000 enfants dont plusieurs ont subi des sévices physiques et sexuels. Certains sont même décédés sans que les parents en soient avertis.  Les conséquences psychologiques sur les survivants sont nombreuses et encore présentes (détresse suicide, intoxications, disparition de l’identité culturelle, perte de la langue).

Traités ancestraux : Les traités autochtones sont des ententes reconnues par la Constitution, conclues entre Couronne et les peuples autochtones. La plupart de ces ententes font état d’échanges qui consistent pour les nations autochtones à accepter de partager certains de leurs intérêts relatifs à leurs terres ancestrales moyennant divers paiements et diverses promesses.  Ces traités revêtent parfois un sens plus profond, particulièrement dans l’esprit des Autochtones qui les perçoivent comme des pactes sacrés entre nations. Selon eux, les traités définissent le rapport entre ceux pour qui le Canada est la patrie ancestrale et ceux dont les racines familiales se trouvent dans un autre pays. Les traités constituent donc le fondement constitutionnel et moral des alliances entre les peuples autochtones et le Canada.

Document produit par Rafaëlle Sinave, Département de TTS du Cégep du Vieux Montréal Cours d’intervention en contexte Interculturel, Hiver 2020

3) Vidéo de RAD sur la platefore Briser le code

https://briserlecode.telequebec.tv/LeLexique/51528/autochtones-102

4) Intégrer les savoirs culturels autochtones en classe d’histoire et de sciences et technologie au primaire : une proposition

https://www.histoirecanada.ca/consulter/enseignement/integrer-les-savoirs-culturels-autochtones-en-classe-d-histoire-et-de-sciences-et-technologie-au-pri

Comment aborder l’histoire des Premières Nations en favorisant, comme demandé par la Commission Vérité Réconciliation (2015), « le renforcement de la compréhension interculturelle, de l’empathie et du respect mutuel » (p. 9) ?

Représentation stéréotypée, il faut se diriger vers une transmission de leur savoir

Selon Le Goater (2007), les savoirs culturels autochtones réfèrent à des connaissances, des savoir-faire, des pratiques et des représentations développées et maintenues par des peuples, dont l’histoire se fond à l’environnement naturel.

Ces savoirs sont fondés sur une transmission orale qui accorde une grande importance aux ainés. Ainsi, les savoirs culturels autochtones ne sont pas simplement des connaissances déclaratives, mais aussi des savoir-faire et des savoir-être associés au mode de vie et aux traditions des premiers peuples.

On part d’abord d’un problème à résoudre, pour laisser place ensuite à l’observation et la contextualisation; l’élève fait des comparaisons, puis des analyses, pour arriver à la fin à des solutions qui contribuent à la construction des savoirs.

Or, il ne faut pas penser que cette démarche de recherche est décontextualisée ou tellement abstraite que les élèves s’y perdent. Au contraire, elle se déploie pour explorer un milieu de vie, un territoire, des modes de vie, des traditions, des outils, des objets et des techniques.

Elle permet d’intégrer des savoirs et des démarches d’apprentissage en cohérence avec la culture autochtone. De plus, elle favorise un travail holistique des différentes thématiques, car, pour que celles-ci soient pleinement comprises, l’élève doit les travailler à la fois à partir de leur aspect scientifique et de leur aspect social.

On part d’abord d’un problème à résoudre, pour laisser place ensuite à l’observation et la contextualisation; l’élève fait des comparaisons, puis des analyses, pour arriver à la fin à des solutions qui contribuent à la construction des savoirs.

Or, il ne faut pas penser que cette démarche de recherche est décontextualisée ou tellement abstraite que les élèves s’y perdent. Au contraire, elle se déploie pour explorer un milieu de vie, un territoire, des modes de vie, des traditions, des outils, des objets et des techniques.

Elle permet d’intégrer des savoirs et des démarches d’apprentissage en cohérence avec la culture autochtone. De plus, elle favorise un travail holistique des différentes thématiques, car, pour que celles-ci soient pleinement comprises, l’élève doit les travailler à la fois à partir de leur aspect scientifique et de leur aspect social.

On part d’abord d’un problème à résoudre, pour laisser place ensuite à l’observation et la contextualisation; l’élève fait des comparaisons, puis des analyses, pour arriver à la fin à des solutions qui contribuent à la construction des savoirs.

Or, il ne faut pas penser que cette démarche de recherche est décontextualisée ou tellement abstraite que les élèves s’y perdent. Au contraire, elle se déploie pour explorer un milieu de vie, un territoire, des modes de vie, des traditions, des outils, des objets et des techniques.

Elle permet d’intégrer des savoirs et des démarches d’apprentissage en cohérence avec la culture autochtone. De plus, elle favorise un travail holistique des différentes thématiques, car, pour que celles-ci soient pleinement comprises, l’élève doit les travailler à la fois à partir de leur aspect scientifique et de leur aspect social.

Ainsi, la forêt, les ressources naturelles, les saisons, les modes de vie, l’habitation, l’alimentation, les moyens de transport, les objets et les techniques sont autant de thèmes qui permettent de travailler des apprentissages prescrits en univers social, en science et en technologie (MELS, 2009) tout en mobilisant des savoirs culturels autochtones dans une approche holistique.

QUESTIONS POSSIBLES

Comment se faire pardonner?

Pourquoi ne pas vivre ensemble et vivre dans la multiculturalité?

Que symbolise le feu dans l’histoire des différentes répressions vu en classe?

En quoi les actions du passé s’apparentent-elles a un génocide?

Texte final

L’histoire des peuples éradiqués nous semble toujours bien loin. Sur les bancs d’école, la question de la Shoah est dûment étudiée. Pour ce qui est de l’actualité, les médias s’empressaient, il y a environ vingt ans, de dénoncer haut et fort les atrocités vécues par le peuple Tutsi au Rwanda ou encore le déracinement des peuples indigènes au Brésil, lié à la déforestation constante de la forêt Amazonienne. Lorsque de tels événements arrivent, il est facile de pointer du doigt et de se dire que c’est chose du passé. Il est facile de faire en sorte que cela ne nous concerne pas, de s’en détacher même. Pourtant, nous ne sommes pas mieux. L’histoire s’est répétée avec les autochtones vivant déjà en harmonie sur notre territoire et ce, il n’y a pas si longtemps de cela. C’est pourquoi, à la lumière de mes nouveaux apprentissages acquis lors de mes cours d’éthique et d’interculturalité, je me suis posé une question plutôt crue: En quoi les actions du passé envers les peuples autochtones s’apparentent-elles à un génocide?

Le terme «génocide» m’a bien été défini lors d’un cours de sociologie auquel j’ai assisté. Dans des mots bien simples, c’est la volonté d’anéantir physiquement un peuple. Alors oui, je pense que notre histoire se rapproche de la définition, mais je dirais plus précisément que c’est un génocide culturel. Malheureusement, depuis que nous sommes arrivés, nous, les colonisateurs, le développement des savoirs et presque l’entièreté des cultures autochtones n’ont fait que baisser en flèche. Ces grandes interruptions des savoirs ancestraux se font depuis plusieurs générations, par exemple à la création des pensionnats dont le simple but était d’assimiler ces jeunes enfants à la culture coloniale. Ce sont donc de longues séries de gestes posés avec l’intention d’anéantir un groupe ethnique et sa culture. Il était mentionné dans ce cours qu’il y avait plusieurs moyens d’y parvenir et je pense sincèrement qu’ils ont tous été utilisés par nos ancêtres colonisateurs. La destruction physique ou mentale, les conditions d’existences menant à la destruction du groupe ou encore le transfert forcé des enfants peuvent se résumer aujourd’hui aux réserves, aux nombreux cas d’abus, aux violences et aux pensionnats. C’est pourquoi je me prononce pour dire que c’était un génocide culturel. Ce qui me glace le plus, c’est que c’est tout récent. Ce déracinement forcé des enfants a cessé il n’y a pas si longtemps, en 1996, et les communautés, pour ne pas dire réserves, sont encore bien présentes aujourd’hui. Je ne me lancerai même pas sur les cours d’histoire et le délaissement des savoirs ancestraux, car un tel abandon est tout simplement frustrant. En bref, même si le terme génocide peut paraître exagéré, je crois que toute personne pensant cela se doit de lire les articles portant sur les malheureuses trouvailles d’enfants décédés des pensionnats ou encore portant sur la présence d’un racisme systémique dans nos services publics. Je trouve que cette comparaison est malheureusement trop flagrante.

Je peux affirmer que c’est une question hautement importante en raison du fait qu’ils étaient là avant nous, ils n’ont rien demander et nous leur avons tout pris sans rien leur demander, même pas leur avis. Ce sont des êtres humains et ont les mêmes droits que tout le monde, soit le respect, la dignité et le droit de s’épanouir comme bon leur semble. De plus, je juge qu’il serait enrichissant de tout simplement les écouter. Nous avons énormément à apprendre d’eux et chaque jour, nous passons à côté d’une mine d’or culturelle. Il y a une opposition de deux types de cultures présentées par Melissa Mollen Dupuis, lors d’une conférence vue en classe que je trouve fort éloquant. À travers nos 2 peuples, il y a ceux qui appartiennent à la Terre et ceux à qui la Terre appartient. Une telle vision est pour moi aussi riche que logique. Souvent, je me dis que c’est la meilleure manière de penser, car la planète n’appartient à personne.

En conclusion, je pense sincèrement que notre mentalité coloniale a participé à l’émancipation d’un peuple et que ce génocide laisse encore de fortes cicatrices aujourd’hui. Les tords s’ont fait, mais rien ne veut dire qu’ils ne peuvent être réparés. Ce n’est pas d’argent ou pire, de reconnaissance dont ils ont besoin. Il ne sert à rien de s’incruster chez quelqu’un et de vider son frigo pour ensuite dire que tu reconnais que c’est sa maison, mais en continuant de te servir. Pour se faire pardonner, il faut tout simplement rencontrer chaques communautés et s’excuser de vive voix afin de pouvoir ensuite discuter d’une éventuelle auto-gestion qui serait propre à chacune de ces communautés. Je veux tout simplement finir par dire qu’un vivre-ensemble et une multiculturalité comprenant l’entieté des deux savoirs propres à chaque peuble serait un idéal à atteindre.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *