Le hip-hop, qu’est-ce que c’est ?
Le hip-hop est un mouvement artistique, une culture même, qui a émergé dans le Bronx, aux États-Unis, dans les années 70. Elle comprend le rap, le djing, le break dancing, le graffiti et le beat boxing.
Rap : Selon le dictionnaire Larousse, le rap est un « Style de musique, apparu dans les ghettos afro-américains dans les années 1970, fondé sur la récitation chantée de textes souvent révoltés et radicaux, scandés sur un rythme répétitif et sur une trame musicale composite. » Une trame musicale composite est une trame composée de plusieurs éléments différents.
Djing : Le Djing est l’ensemble de technique utilisé par les DJ pour produire des sons.
Break dancing : Selon le dictionnaire Larousse, le break dancing est un « style de danse au sol né dans les ghettos des États-Unis, dans les années 1970, caractérisé par des mouvements acrobatiques, exécutés autour d’un point de repère, parfois sur un accompagnement de musique rap. »
Graffiti : Le graffiti est un dessin ou une inscription réalisée sur une surface publique comme un mur, des bancs, etc.
Beat boxing : Le beat boxing consiste à faire des mélodies en imitant le son des instruments avec sa bouche, surtout les percussions.

Hip-hop, qu’est-ce que ça veut dire pour moi ? Danse, musique, mode…
Pour moi, le premier élément auquel ce mot renvoie est un style de danse. J’adore la danse, autant la pratiquer que la regarder, c’est une part de moi. J’ai fait du hip-hop pendant 4 ans et demi et c’est avant tout à cela que je pense quand on parle de hip-hop.
Pour ce qui a trait à la musique, la majorité du temps j’écoute de la musique sans me soucier de son genre. Pour moi, le terme hip-hop est un synonyme de rap et, à partir du moment que le texte est très travaillé et que le rythme est rapide ou presque parler, c’est du hip-hop.
Le style vestimentaire hip-hop est surtout une extension de la danse et de la musique. Ce sont les habits des danseurs et des artistes qui sont devenues un style à part entière.
Liste d’artistes que j’écoute qui appartienne au genre du hip-hop
- Eminem
- Koriass
- 3racha
- Fouki
- Vin’s
- Mayfly
- Nuit incolore
- Cardi B
- Jessi
- Stray Kids
- BTS
- Suzanne
- Agust D
- Sarahmé
- Bigflo et Oli
- Rihanna
- G-Dragon
- Psy
- Jay Park
- Doja cat
- McSolar
- Neffex
- Rustage
- Blackpink
Certaines de chanson hip-hop préférée
- Playing with paint de Mayfly (surtout le chorus de Bang Chan et la phrase de Minhyuk.)
- #metoo de Vin’s pour son message féministe
- SLUMP de Stray kids pour le rythme et parce que je me retrouve dans les paroles
- Daewchita de Agust D pour le rythme et la musicalité
- Rumors de Neffex pour le rythme
- Pleur du soir de Nuit incolore pour les paroles auxquelles je m’identifie
Idée de problématique
Comment le hip-hop s’est-il propagé dans le monde ?
Comment le hip-hop est-il repris pour d’autres combats ?
Comment les messages du hip-hop se sont-ils propagés dans le monde ?
Comment la rythmique des mots vient-elle servir le but ?
Quel est l’effet de la rythmique textuelle et musicale des chansons de rap ?
Effet musique et rap sur le cerveau (collage d’articles) (recherche pour la rédaction)
« La rapidité de la musique influence notre physiologie. En particulier, l’écoute accélère la respiration et fait augmenter la pression et le rythme cardiaque de façon proportionnelle au rythme de la musique et à sa complexité : plus une musique est rapide, plus ces paramètres s’élèvent, probablement à cause d’un effet de stimulation du système sympathique. »
« Le cœur d’un adulte bat en moyenne entre 60 et 100 battements par minute et le bpm d’une chanson de hip-hop est entre 60 et 100 bpm au minimum, généralement 85–95 BPM. »
« According to popular tradition, Rap Beats can vary anywhere from 85 to 140 BPM, depending on what direction Rap is taking. »
« fast tempo music evoked positive emotions such as happiness, excitement, delight, and liveliness «
« Comme dans toute production artistique lyrique, les dimensions musicales et sonores y jouent un rôle fondamental en remodelant la signification du texte. Inclus dans une structure qui joue sur les répétitions ou les contrastes, soumis à un traitement mélodique et rythmique qui met l’accent sur certains termes ou certaines syllabes, interrompu par des scratchs ou par des citations sonores, le texte est sans cesse reconfiguré par la musique. »
Résumé notes de cours
Cours 1 :
Hip-Hop — considération méthodologique — interprétation
On veut comprendre les liens avec la réalité sociale, politique
Réflexion sur une histoire de répression — > ségrégation, racisme
Lien à établir avec la modernité, l’émergence d’État, science, patriarcat, lutte de pouvoir
Base pour comprendre le rapport de domination
Réfléchir ou problème du point de vue de la résistance politique
Problématique (comment et pourquoi) : résistance politique
Le hip-hop est une réponse à des impasses sociales, économiques et idéologiques
Passage entre la question féministe et le hip-hop
Lutte par laquelle il y a contestations ouvertes et directes du pouvoir à l’intérieur d’un rapport de domination établi (pas juste dangereux, mortelle pour plusieurs) — > = deviens une cible
La contestation d’Angela Davis passe par la théorisation, la philosophie, l’idéologie et l’éducation.
Son but est de faire prendre conscience aux gens de leur aliénation
Il y a des tensions, des contradictions, des sortes de paradoxes dans le Hip-Hop
- Individu vs société
- Privé vs public
- Libéralisme vs communautarisme
Cours 2 :
Définition (essence) du hip-hop — Art—dimension subjective — Dimension expressive
Ce qui permet de ressentir les tensions — conflits — contradictions — >Rapport à la réalité se détermine
Principes et idées sujet vs société échange entre les humains,
Privé vs public conséquences
Libéralisme vs communautarisme
Jeff Chang — Émergence du Hip-hop (conditions historiques) | réponses à des impasses sociales
La lutte pour la justice et l’égalité de la communauté afro-américaine
Intégrationnisme vs nationalisme
Martin Luther King vs Malcohn X
1968 (assassiné) 1965 (assassiné)
Non-violence vs violence
Les deux ont le même but : avoir les mêmes droits que les blancs
Jackie Robinson — 1947
Intériorisation des conflits sociaux | intégrationnisme | temporalité
Reggie Jackson — 1977
Réponses aux impasses — Art
- Communications des idées, des messages, publiques plus diversifié
- Musique = connexion plus immédiate sur l’émotion
- Message plus accessible à la majorité — concentration de l’information
- L’art échappe en partie à la marchandisation, industrialisation,
- Moyen technique plus accessible
- Plus concret — > imagerie mentale — représentation — > sur l’imagination
- Humanise le problème — > sensibilité — l’expérience personnelle = vécues peut s’universaliser
- Interprétation subjective multiple
- Effet de rassemblement — regroupement
- Faire tenir ensemble des choses qui échappent à l’expérience
- Vivre — ressentir
- Liberté — impuissance à agir
Mythe fondateur — > 1977 BLACKOUT
Cours 4 :
Hip-hop — La lutte pour la justice et la légalité
Réponse Bronx 70-77
citoyenneté, libéralisme, société de droit
Racisme systémique, ségrégation, impasses sociales
Résistance politique
Communautarisme, détérioration tissu social, vie communautaire détériorée
65 assassinats malcovix
68 assassinats Luther King
La réponse s’articule autour de l’art, on répond par l’art, par un point de vue plus subjectif, par l’expression du vécu, de l’expérience, on est dans la création d’un imaginaire commun, c’est ça qui fait la puissance du hip-hop comme réponse,
on est capable de tenir compte des tensions, des conflits, des contradictions
C’est une culture à part entière qui été inventé
Ça transforme la sensibilité des individus, ça crée des idéaux, une manière de vivre et de penser qui permet de réagir à des situations intenables socialement
Logique de l’interprétation
Émergence du hip-hop
Icône du sport — > intériorisé les conflits
Les conflits ne peuvent pas être abordés uniquement de manière sociologique
Intériorisation en lien avec l’expression
Mythe fondateur 1977 blackout
On va le raconter
Tentative de libération par la réécriture d’une histoire
Question de l’illégalité
James C. Scott — ethnologue
Comment se présente les révoltes populaires dans en contexte ou il y a un très fort rapport domination
Comment on en arrive quand il y a une répression violente, hégémonie des pouvoirs, menace de répression violente, comment se fait-il que des groupes puissent faire une critique ouverte du pouvoir malgré la menace
On vit dans un monde où il y a une structure qu’on oublie
Texte public vs texte caché
Dominés disent des choses en présence des dominants et inversement
Théâtralisation des rapports de domination
Aliénation jamais totale