J’ai décidé de me pencher sur la raison et le rôle du mainstream au Quebec ou ce qui peut etre caché derrière tout cela.
P.19 Mainstream vs Underground
- Apparu initialement dans le langage marketing,secteur très enclin à l’utilisation de termes anglophones, il désigne le marché grand public et l’idée de consommation majeure et centrale. Consommation de masse, d’actualité.
- Mode répondant la demande et aux saison même.
- Dans communications, mainstream est l’ensemble des radios, télévisions, émissions ou plateformes grand public. Média dominant. Courant visant à séduire le monde, plaire à la majorité, rassembler la masse, créer mouvement global.
- Effacer différences, ignorer minorités et particularité de certains groupes sociaux. Courant dominant, pression social et inciter gens a se conformer aux coutumes générales.
- Underground: Contre-culture, subculture, niche. Souterrain, rattaché à la marginalité et clandestinité
- Rassemblement courants culturels et artistiques en marge des courants dominants. Diffusés par circuits indépendants.
- Frontières et critères difficile à cibler en raison multidiversité. Expérimentales, rupture avec convention de la culture de masse. Inverse de ce qui serait politiquement correct.
- En dehors des principaux moyens de promotion, diffusion et production. S’adresse à population minoritaire et encourage indépendance.
- Cette opposition n’est pas naturel et une théorie avancerait que c’est une manière de maintenir une grande place du pouvoir hiérarchique d’un certains groupe dans la société.
p.26 Visibilité médiatisé vs sociale
- L’existence de la sphère publique implique une forme d’inégalité dans les représentations sociales la constituant. En quelque sorte, c’est elle qui décide de ce qui est important et nécessaire de parler ou non, au détriment de certains aspects revendiqués par certains groupes.
p.53 Évolution industrie musicale au Québec
- L’évolution du numérique et la dématérialisation amène une chute des ventes physiques de disques par exemple. C’est vers les années 2000-2010 que l’on peut observer la montée du streaming et des téléchargements illégaux. Les ventes physiques constituent donc un faible pourcentage du revenu de l’artiste.
- Nouveau modèle économique: Streaming. Rapporte 10 cents par milliers de streams. Malheureusement, le Rap Quebecois n’est que tres peu valoriser sur la scène internationale. Puisque les plateformes principales de stream ne mettent pas le Canada de l’avant, encore moins le QC, les artistes sont donc forcés de s’adapter et d’adapter leur contenu pour plus de visibilité. Perpétuelle adaptation.
p.82 Enjeux sociaux et de race
- HIp-Hop Montreal Mainstream médiatisé plutot blanc, masculin et francophone. Underground plutot multilingue, multiethnique et multiculturel.
- Enjeu de manque de représentation des différentes races liés a un manque de prise de risque des médias, mais aussi du a la consommation québecoise culturelle. Donc média mise sur la rentabilité et retour sur l’investissement avec culture qui fait vendre et qui est susceptible de parler à la majorité .
- Enjeu de langue car francais priorisé par rapport à l’anglais ou meme émergence du franglais. Barrière linguistique
- Enjeu classe social (immigrant vs de souche) avantage economique, démographique. Difficulté reconnaissance du travail malgré effort.
- Enjeu social de genre
https://www.booska-p.com/musique/ventes/2020-lunderground-au-top/
- De ce fait, le public consommateur de rap français a évolué : il s’est élargi tout comme il s’est diversifié au niveau de ses goûts.
- En somme, les têtes d’affiches n’ont pas su conquérir ces franges du public : elles se sont donc rabattues sur des artistes plus confidentiels aux propositions musicales plus marquées.
- Manière de communiquer différentes, elles sont adaptées à leur identité artistique, à leur image et à leur public. Proximité ou pas.
https://www.lapresse.ca/arts/musique/2019-07-29/trop-blanc-le-rap-keb
<<Le hip-hop est né dans des conditions défavorables. Ça a créé une esthétique, on s’est rendu compte qu’on pouvait la vendre. Pour mieux la vendre, il faut éviter tout inconfort, tout aspect menaçant>>
-Philippe Néméh-Nombré, doctorant en sociologie
« Quand j’étais plus jeune, je n’aurais jamais pensé qu’il y aurait une javellisation progressive du rap », renchérit Webster. L’artiste et historien considère que le système culturel québécois a transformé le rap à l’image de ce qu’il voulait avoir : ne pas être dérangé, ne pas se savoir inquiété par le rap qui aborde des thèmes auxquels s’identifient les personnes racisées. Pourtant, une des fonctions du rap, c’est de déranger.
Mais un rap chargé politiquement et socialement sera moins accepté et commercialisé.
Mais le travail doit se faire des deux côtés : plusieurs artistes incroyables, selon lui, se limitent au discours de la rue. Ils vont la décrire ou la glorifier, au lieu de revendiquer un message plus large.
Dans le rap comme dans la vie, la beauté se trouve parfois dans la rareté et la longévité. « La résistance et le combat, ça rend plus fort. Le fait qu’on ne l’ait jamais eu facile ici, ça nous rend plus forts », affirme fièrement Dramatik.
Il admet que la représentation des minorités ethniques n’est pas équilibrée. Cette réalité ne s’applique pas seulement au hip-hop, mais à l’ensemble de l’industrie du divertissement.
<<Les gens veulent quelque chose qui leur ressemble, le politique veut quelque chose pour le représenter, l’économie veut quelque chose qui va vendre. Ces trois éléments n’ont pas tendance à voir un profil comme le nôtre. Le profil de la diversité n’a pas encore atteint cette étape au Québec. Il faut qu’on commence à voir dans la diversité un potentiel de profit pour que les choses changent.>>
-J. Kyll