Infirmières, herbalistes, sorcières?
Malgré son importance sociale, le terme « féminisme » n’apparait seulement qu’à la deuxième moitié du XIXe siècle, grâce au philosophe socialiste Charles Founier. La banalisation de la femme est active depuis bien avant les sorcières de Salem, celles-cies ne sont qu’un exemple qui a été approprié par la culture populaire.
Malgré la controverse sociale de la grande figure culturelle de la sorcière, elle ne sous-entends pas toujours le fémisime pour tous. Bien que la chasse aux sorcières en Europe soit un évènement plutôt connu, si l’on recule dans le temps et constatons les faits des différentes cultures à travers le monde, on peut facilement y remarquer que la « sorcière » fut présente depuis toujours, mais que sa réalité à été brimée par la haine misogyne causée par la société. Ayant déjà un contact direct avec les sorcières, car ma mère en est une, je savais déjà que lorsqu’on parle de sorcières, on parle automatiquement de féminisme. Depuis le début de la discution sur ce sujet dans le cours de philosophie de Rémi Laroche, je remarque qu’il y a constament des vérités à déchiffrer au sujet de la représentation de la sorcière en raison des conditions historiques suivantes: son anthropologie, sa socio-politique, sa mythologie, sa métaphysique, sa juridiction et son émistémologie.
Pourquoi dis-t-on que la sorcière est l’embleme du féminisme?

Aujourd’hui, le terme sorcière ressort souvent dans des situations politiques. En effet,
Pour comprendre comment la sorcière est devenue une figure symbolique du féminisme, il faut d’abord comprendre l’histoire de la banalisation des sorcières. Étant perçues comme hérétiques par la société et étant des femmes remplies de savoir, elles ont été brulées vivantes à la demande de l’Église. Enfin, une sorcière, à cette époque, était une personne, 70% était des femmes, qui ne plaisait pas à l’Église et ceci pouvait être pour de nombreuses raisons, par exemple:
- La sexualité/identité de genre;
- Les connaissances en relation avec la nature;
- La pratique d’autres spiritualité que le Christianisme;
- Des propos mystiques (croyances, pratiques).
Il ne suffisait que de faire preuve d’une certaine marginalité ou d’une différence de pensée que celle de l’Église pour se faire victime de « sorcellerie ». Comme l’a dit Silvia Federici: «
La chasse aux sorcières fut une guerre contre les femmes : c’était une tentative concertée pour les avilir, les diaboliser et pour détruire leur pouvoir social. (…) Il y a, en effet, une continuité certaine entre les pratiques visées par la chasse aux sorcières et celles proscrites par la législation qui fut introduite au même moment pour réguler la vie familiale, le genre, et les rapports de propriété. Dans toute l’Europe de l’Ouest, tandis que la chasse aux sorcières progressait, des lois étaient promulguées qui punissaient les adultères de la peine capitale (…). Au même moment, la prostitution était déclarée hors la loi, comme les naissances en dehors du mariage, tandis que l’infanticide était transformé en crime capital.
Source: http://www.philo-cvm.ca/?page_id=290
Cette violence contre la femme aurait changé le cours des normes sociales. En raison de la chasse aux sorcières, les femmes d’aujourd’hui se battent encore pour leur égalité sociale. Pour la journée de la femme, le 8 mars, plusieurs marches de solidarité féministe ont eu lieu à travers le globe. Le mot « sorcière » se retrouvait sur plusieurs pancartes des personnes militantes. La sorcière sert donc d’un symbolisme pour représenter le féminisme, à travers la violence subie par ces femmes de l’époque, les femmes d’aujourd’hui les voient comme le sacrifice ultime que la femme a du vivre afin de pouvoir vivre sans oppression des normes de la société en question.
La banalisation des femmes
Lorsque la femme était une simple herbaliste dans son village, elle était considérée comme la medecin du village. Elle était donc très importante et méritait beaucoup de respect. Encore plus si l’on parle des Chamanes car ces derniers était les personnes les plus spirituellement développées du village, c’était elles et eux qui assuraient le lien entre la nature et la vie humaine et la divinité. Puis, la sage-femme devient une autre figure sociale où la femme se retrouvait « importante ». Finalement, c’est au moment où la femme commence a avoir des propos reliés à l’indépendance, la solitude, le savoir, la spiritualité (différente de celle de l’Église). Selon les paysans de l’époque, en raison de cette nouvelle façon de penser (c’est-à-dire, la femme libre), elles sont maintenant dangeureuses et doivent être executées. Aujourd’hui, il est claire que la chasse aux femmes a été un acte d’haine et de violence qui ciblait les femmes pour de raisons immorales et inhumaines. Il est clair qu’aujourd’hui, le mouvement féministe ne fait que se solidifier et ne passe plus inconnu.



MÉDIAGRAPHIE:
https://www.newworldencyclopedia.org/entry/feminism
https://www.lofficiel.be/art-culture/la-sorciere-nouvelle-figure-feministe
https://www.barcelona-metropolitan.com/features/history/they-were-not-witches-they-were-women/