Résumé et commentaires de Femmes à travers l’Histoire : « sois laide et tais-toi ! » de Frantz Vaillant

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Grèce Antique

Dans la Grèce antique, la laideur est caractéristique de la femme. On lui attribut une infériorité morale et intellectuelle. La laideur n’est donc pas vraiment physique, mais surtout physiologique. Dans Hyppolite datant de 428 avant Jésus-Christ, on utilise le mot « parasite » pour désigner la femme. Celle-ci appauvrit son mari de sa richesse.

L’Église catholique

Dans les discours catholiques, il y a les représentations opposées de la femme. D’un côté, il y a Marie, symbole de pureté, de beauté et de virginité. De l’autre, il y a Ève la tentatrice, symbole du diable et de sa laideur. Les femmes laides étaient donc associées au diable et accusées d’être des sorcières.

Les femmes laides étaient envoyées au couvent et ostracisées tout au long de leur vie.

Le féminisme

Dès le début du mouvement féministe, les militantes étaient considérées laides. On les caricaturait avec des traits très semblables à ceux des sorcières : gros nez, visage osseux, etc. C’était une manière de les ridiculiser et qu’on les perçoit comme victime de l’hystérie plutôt que de considérer leurs revendications politiques et sociales.

La beauté et la société contemporaine

De nos jours, grâce au réseaux sociaux, on peut contrôler notre image. La beauté est considérée comme quelque chose qu’on peut améliorer, si on le veut vraiment et la pression pour le faire est immense! Les standards de beauté étant orientaux, la femme se voit perdre son identité à vouloir devenir belle.

« Belle, la femme est idiote, intelligente, elle est laide »

Claudine Sagaert

Ce texte témoigne de l’importance de l’histoire et l’influence qu’elle a encore aujourd’hui dans l’image qu’on a de la femme. Même dans une société où la religion de domine pas (mais où les hommes dominent toujours), on observe des similitudes avec la représentation de la laideur féminine avec la figure de la sorcière. En général, on remarque que les caractéristiques physiques d’une femme dite « laide » affecte totalement l’image qu’on se fait d’elle au niveau psychologique. On assume que ses propos ne devraient pas être pris au sérieux, qu’elle n’est pas épanouie sexuellement et qu’elle trouvera difficilement l’amour. Au contraire, une belle femme est probablement stupide et sans personnalité intéressante.

La figure de la sorcière dans les films pour enfants est souvent un excellent exemple de ce contraste entre la laideur et le désir de demeurer belle. Dans Blanche-Neige, la belle-mère veut tuer Blanche-Neige pour rester la plus belle. Dans Raiponce, la mère adoptive utilise la magie des cheveux de Raiponce pour conserver sa jeunesse. Dans Sacrées sorcières de, les sorcières utilisent des masques pour cacher leur apparence horrifiante.

Les caractéristiques de la sorcière selon l’Église catholique et mon interprétation de celles-ci en rapport avec la société patriarcale

https://www.rtbf.be/article/la-sorciere-demoniaque-ou-victime-9853028?id=9853028

• Elle a fait un pacte avec le diable et a souvent eu une relation sexuelle avec lui. (Les femmes n’ont pas le droit d’être sexuelle)
• Elle participe au sabbat. (Les hommes craignent les femmes qui se réunissent par crainte d’une révolte. Le même sentiment est ressenti lors des rassemblements féministes.)
• Elle a des pouvoirs. (L’homme ne veut pas que la femme ait de l’influence que ce soit ici en jetant des sorts ou encore en participant à des décisions politiques.)

Mon regard sur la beauté et la laideur chez la femme

Pour moi, il est clair qu’on voit une grande différence entre les hommes et les femmes en ce qui a trait à la beauté. Les femmes sont à leur apogée à la vingtaine alors qu’elles sont matures, mais n’ont pas de signe de vieillesse. Dès que des rides apparaissent sur leur visage ou bien des cheveux blancs sur leur tête, elles sont moins désirées. D’ailleurs, les campagnes de marketing des produits anti-âge sont presque unanimement dirigées vers les femmes. Du côté des hommes, il n’est pas rare d’entendre des éloges sur leur chevelure poivre et sel et leurs rides sont beaucoup moins critiquées. Bien que les hommes y participent aussi, il reste que les femmes font la grande majorité de la clientèle des cliniques d’interventions esthétiques. Cependant, du moment que les changements deviennent trop apparents, on accuse la femme de ne pas être naturelle et de ne pas s’assumer. Il y a donc encore ici une impasse dans la perception que la société a en rapport avec l’apparence des femmes : étant « laide », elle est indésirable alors qu’une tentative de retrouver sa jeunesse la rend artificielle.