En suivant le cours, j’ai compris que pour comprendre les premières nations, objectifier la situation ne suffirait pas et suites à la visite des sentiers mon sentiment depuis le début du cours se renforce. Je ne peux sentir ce qu’ils ressentes seulement en observant.

Il faut vivre pour sentir mais il ne faut pas forcément voir pour comprendre.

de Simple Tsojar

C’est en suivant ce principe que j’essaierai de répondre à la question de réconciliation.

Je vois un nouveau contrat social pour unifier, les premières nations au reste du canada, j’espère que chaque nations, Inuit, Cris, Naskapi, Innu, Algonquin, Huron-Wendat, Attikamek, Mohawk, Abenaki, Malécite, Micmac est droit au respect de la personne car sans cela la réconciliation est inutile.

je n’ai pas pu m’empêcher de fouiller dans les stats pour mieux comprendre la réalité et ce que le Canada démontre dans ses stats n’est nul autres qu’une administration déplorable

profile démographique et délinquance:

https://www.csc-scc.gc.ca/autochtones/002003-1008-fra.shtml#:~:text=Parmi%20les%20Autochtones%20%C3%A9tablis%20dans%20des%20r%C3%A9serves%2C%2035%2C9,eux%20vivaient%20dans%20des%20r%C3%A9gions%20urbaines%20et%20rurales.

Statistiques sur les réserves:

https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/reserves-2

Au moins le Canada ne cache pas qu’y font de la mauvaise job

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En complément des sentiers cette vidéo m’a semblé très révélatrice

Bris culturel

« Je suis de plus en plus convaincu que transformation personnelle et transformation sociale ne peuvent qu’aller ensemble » Edgar Morin

Destruction culturelle! Voilà ce qui arrive aux premières nations. Dans un de mes cours j’ai pu m’intéresser aux actions qu’entreprend le gouvernement canadien vis-à-vis les caribous forestiers et leur manque total d’actions pour sauver cette espèce qui est au registre des espèces menacer depuis 2005. Le gouvernement ne tente rien bien qu’il soit au courant du problème et bien qu’il soit au courant que l’espèce est un animal sacré de la culture Innu. Que ce soit cet exemple ou les milliers d’autres je ne sens pas un désir de réconciliation. De plus, pourquoi parler de réconciliation alors qu’il n’y à pas eu d’union. Commençons par la si l’on aspire à atteindre une vraie transformation.

Ce que je trouve fascinent c’est que nous sommes arrivées sur des terres où ils vivaient de générations en générations, nous nous les sommes appropriés et ils ne connaissaient même pas ce concept. Autant dire que ma façon de concevoir le monde n’a rien avoir avec la leur. L’école ne m’en a pas tellement appris sur leur culture et mes seuls contacts avec les nations autochtones se sont faites en régions se qui souligne que la proportion d’autochtones habitant soit en réserve ou en régions domine. Ma dernière interaction avec ceux-ci était l’été passer j’ai eu la chance de goûter au burger Attikamek. Je n’ai pas trouvé de photo mais, si je me souviens bien c’est de la viande de chevreuil bouilli dans un pain chaud. Grace au cours ainsi que ma visite des sentiers sur le site, j’ai appris à mieux comprendre leur façon de penser et dans ce sens en comprenant mieux l’autre j’y vois une transformation vers une société ou la question de réconciliation ne fera plus de sens. Si nous comprenons tous mutuellement les problèmes de chacun les régler nous semblerons obligatoires. Quand je me retrouve dans l’espace publique je suis constamment entouré de jeunes et bien qu’ils soient touchés par les injustices dont je leur parle, je sens qu’en grandissant sans vraiment comprendre les premières nations ou en s’y intéressant on ne peut que très mal défendre leurs combats. Je partage le site pour faire découvrir les sentiers car ceux-ci ainsi que des témoignages de personnes des nations me touche énormément et c’est bien grâce à eux que j’arrive à mieux comprendre. Merci à Sarah Nepton pour ton enquête pleine d’émotion qui m’a aidé dans ma rédaction : http://www.philo-cvm.ca/?p=17703 . Pour ce qui est de la transformation, je ne vois pas dans ma génération un effort suffisant mais, pour ce qui est des élèves du cours, je sens déjà plus l’engagement. Néanmoins, avec le total manque d’effort que je vois vis-à-vis du gouvernement, je ne serais pas surpris qu’un ras le bol surviennent et qu’une multitude de sujet seront discuté notamment l’accès à l’eau potable qui est pour moi un droit que j’ai acquis dès ma naissance et me semble invraisemblable qu’au Canada près de 33 communautés autochtones n’ont pas! Il est pour moi évident en tant que Québécois de devoir fournir un effort étant donné ma situation de confort qui vient indirectement d’horreur faites aux premières nations. Je ne dis pas qu’on devrait repartir en Europe mais, qu’il est nécessaire de les écouter et de partir sur de nouvelles bases qui nous transformerons.

Pour synthétiser mon idée, il est clair que nous avons délaissés les cultures autochtones au profit de la survie de la langue française au Québec et plus généralement n’avoir eu aucun respect pour ses cultures au Canada. Donc, comme pour mes autres enquêtes je verrais bien avoir une meilleure exposition de ces peuples à l’école. Que ce soit en histoire avec un vrai engagement et une exploration profonde de leurs cultures ainsi qu’en éthique pour étudier leurs façons de penser tout comme nous le faisons déjà avec les religions puis finalement en art car, je pense qu’on pourrait y gagner en l’étudiant. Petit bonus personnel j’adorerai avoir plus de restaurent ou casse-croûte pour découvrir leurs cultures culinaires. Je vais finir sur une note un peu plus triste puisque, malheureusement, présentement en Chine se déroule un génocide envers une minorité musulmane les Ouïghours et encore une fois c’est une différence culturelle et vraiment au fond une incompréhension de l’autre qui va causer des morts inutiles et je sais que beaucoup de pays les ont déjà accusés mais, je tenais à en parler tellement j’y voyais un parallèle vis-à-vis de ce qui est arrivé ici.

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