De prime abord j »aimerais décrire ma relation avec les cultures autochtones que j’ai bâti à date. Vu que je suis un immigrant, les premières rencontres avec leur culture m’étaient présentées à travers les écoles primaires et secondaires où j’allais. Au début, j’étais dans des classes d’accueil, où j’apprenais la langue française. Les thématiques autochtones étaient souvent utilisées dans le contexte d’apprentissage de la langue, et non de leur culture en soi. J’ai appris les mots comme toboggan (n.m.s), les maisons longues (n.f.p), sédentaire et nomade (adj.m), maïs (n.m.s) ou caribou (n.m.s). C’étaient des mots comme tous les milliers d’autres mots qu’on m’enseignait. Ainsi, les cultures autochtones étaient réduites à leur fonction purement lexical (c’est complètement vulgaire maintenait que je pense à ça).

Quand je possédais une maîtrise suffisante de la langue, j’ai suis passé aux classes régulières. J’assistais aux cours de l’histoire québécoise et canadienne où pour la première fois j’ai étudié sur les cultures autochtones sous l’angle socio-culture. À vrai dire je ne me souviens pas trop de ces cours. J’ai jamais aimé mes de l’histoire. Ce manque d’intérêt envers leurs cours était probablement causé par leur imposition directe de la compréhension de l’histoire. L’objectivité historique est une problématique importante dans l’enseignement de l’histoire, car dépendamment de la culture, de la vision du monde, et de la volonté de la personne qui analyse les événements historiques, les conclusions qu’elle tira seront différentes. Sans mentionner l’importance de l’époque à laquelle on analyse l’histoire. Nous ne voyons pas le siècle des Lumières comme noua l’avons vu hier. Ainsi, les déclarations concrètes des mes professeurs concernant le Québec et sa relation envers les cultures autochtones me déplaisaient fort. L’autre affaire qui étaient complètement contreproductive pour mon intérêt, était la répétition. Pendant tous mes cours de l’histoire, au secondaire, les thèmes des cultures autochtones abordés étaient les mêmes. À un moment donné, je haïssais le mot « autochtone », car j’en avait marre d’ entendre parler. J’ai involontairement haïs quelque chose que je ne connaissais pas vraiment (triste de ressemblance avec l’Allemagne nazie et les juifs).

Alors pour cette dissertation j’ai décidé de recommencer à nouveau. (Re)connaitre et redécouvrir à nouveau les cultures autochtones, par le chemin qui me parle le plus, l’art. Leur art.

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