Définition:
Les peuples autochtones, ou peuples indigènes, sont « les descendants de ceux qui habitaient dans un pays ou une région géographique à l’époque où des groupes de population de cultures ou d’origines ethniques différentes y sont arrivés et sont devenus par la suite prédominants, par la conquête, l’occupation, la colonisation ou d’autres moyens »1. Les peuples autochtones représentent environ 370 millions de personnes dans le monde, vivant dans plus de 70 pays.
Au Canada, compte tenu de la loi constitutionnelle, le terme autochtone peut parfois, par association à un nom de peuple, être considéré comme un nom propre et prendre la majuscule quand il désigne l’entité sociopolitique que forme l’ensemble des Premières Nations, des Inuits et des Métis, ou une personne de cette entité sociopolitique.
Formé sur le grec aûtos (« même ») et khthôn (« terre »), soit « qui est de la terre même », autochtone se rattache à la mythologie ancienne et s’applique au peuple qui, sans y être venu par immigration, est issu du pays même où il habite. Alors que le terme sémantiquement voisin aborigène (du latin ab et origo « depuis l’origine ») en est venu à désigner spécialement les peuples autochtones d’Australie, le terme autochtone est préféré dans l’usage contemporain au terme d’origine latine indigène (du latin indigena « né dans le pays »), dont le sens premier a pris une connotation négative après avoir été altéré dans le contexte de la colonisation. Au sens large, le terme générique autochtone convient pour caractériser la population locale d’un territoire ou d’un pays et non une catégorie ethnique particulière.
Le terme autochtone peut également être employé en tant qu’adjectif, comme dans peuple autochtone ou communauté autochtone.
les 11 Nations et leur Territoire traditionnel
Inuit = Nunavik
Cris = Eeyou-Istchee
Naskapi = Nutshimiu-Aschiiy
Innu = Nitassinan
Algonquin = Nitakinan
Huron-Wendat = Nionwentsïo
Attikamek = Nitaskinan
Mohawk = Kanièn:keh
Abenaki = N’dakinna
Malécite = Wolastokuk
Micmac = Gespe’gewa’g
cours 9:
Coulthard montre bien qu’un sujet humain se forme par ses relations de reconnaissance. Nous ne sommes rien d’autre que nos rapports sociaux avec les autres. Or sans réciprocité dans les rapports de reconnaissance c’est la liberté elle-même qui est perdu selon cet auteur. Découle de cette idée toute simple qu’en entrant en relation avec les autres, inévitablement, je serai transformé.
Texte de Glen Sean Coulthard:
ce qu’il demande: Nous, Dénés des Territoires du Nord-Ouest, insistons sur notre droit fondamental d’être considérés, par nous-mêmes et par le reste du monde, comme une nation. Nous luttons pour la reconnaissance de la Nation dénée par le gouvernement canadien et la population canadienne, ainsi que par les gouvernements et les populations du monde. Bien que nous soyons obligés de nous soumettre à certaines réalités, comme l’existence d’un pays nommé Canada, nous insistons sur notre droit à l’autodétermination et sur la reconnaissance de l’existence de la nation dénée.
les principes fondamentaux du rapport de la Commission royale sur les peuples autochtones (CRPA) de 1996, à savoir la reconnaissance d’une relation de nation à nation entre les Premières Nations et la Couronne ; la reconnaissance du droit des Premières Nations à l’autodétermination ; la reconnaissance de l’obligation fiduciaire de la Couronne de protéger les droits des Autochtones issus des traités ; la reconnaissance du droit des Premières Nations à se gouverner elles-mêmes ; et la reconnaissance du droit des Premières Nations à bénéficier, sur le plan économique, de l’exploitation et du développement de leurs territoires et ressources.
En effet, les rapports de reconnaissance sont perçus comme des éléments constituants la subjectivité : «l’on devient un sujet individuel seulement lorsque l’on reconnaît un autre sujet et que cet autre sujet nous reconnaît.» Notre identité dépend donc des rapports interpersonnels complexes qui la façonnent. Cet apport quant à la nature intersubjective de la formation de l’identité humaine sous-tend la célèbre affirmation de Hegel qui veut que «la conscience de soi est en soi et pour soi en ce que, et par le fait qu’elle est en soi et pour soi pour un autre ; c’est-à-dire qu’elle n’est qu’en tant que quelque chose de reconnu». Ce serait donc ces processus et échanges réciproques de la reconnaissance qui rendraient possible l’atteinte de la liberté humaine. Comme Hegel l’a fait bien avant lui, Taylor avance que les humains ne développent pas leur identité «isolément» ; ils sont plutôt «façonnés» par le «dialogue avec leurs pairs, qu’ils soient d’accord avec la reconnaissance qu’ils obtiennent des autres ou non». Mais parce que nos identités se forment grâce à ces rapports, elles peuvent également être déformées quand ces processus n’aboutissent pas.
texte de Joséphine Bacon:
Le désordre, chez les Premières Nations, a vraiment commencé avec la sédentarisation. Afin de prendre possession de la terre sur laquelle nous vivions en nomades et de l’exploiter, le gouvernement a enlevé les enfants à leurs familles et, ce faisant, a affaibli le nomadisme. La création des réserves et des pensionnats indiens a obligé les parents à se sédentariser. Les chasseurs ne rejoignaient plus leur territoire que jusqu’en décembre, puis ils redescendaient, mais sans leurs femmes et leurs enfants comme ¸a se passait dans le temps. Les mères attendaient sur la côte le retour de leurs enfants. Quand ils ont construit les pensionnats pour que nous apprenions à lire et à écrire, ils ont tué le nomadisme, ce qui en retour a tué le territoire, parce que la région a vu venir des gens qui cherchaient des limites. Ces gens ont creusé la terre. Ils ont gaspillé et blessé toute cette terre qui était notre survivance.
autres:
À une époque où un mouvement de réconciliation entre le passé et le présent des peuples autochtones se dessine à l’horizon, Mythes et réalités cherche à abattre les murs des préjugés et à faire place au dialogue, à l’ouverture et surtout, à la compréhension de cette histoire qui a joué un rôle fondamentale dans les réalité que vivent aujourd’hui, nos populations au Québec.
Nous vivions alors les lendemains difficiles de la Crise d’Oka.
Dans un tel contexte, les perceptions véhiculées tournaient autour des mêmes questions : les prétendus « privilèges », les exemptions de taxe, la vente de cigarettes, et les « damnées » revendications territoriales, pour n’en nommer que quelques-unes.
Le régime canadien, discriminatoire et ségrégationniste, a blessé les Premiers Peuples et continue de le faire, au point où l’espoir que certains d’entre nous, de génération en génération, avaient d’arriver un jour à le réformer s’est évanoui. La nature même des institutions coloniales, leurs origines, leur nature et leurs effets nous en ont convaincus: au Canada, le régime constitutionnel destiné aux Premiers Peuples ne peut être réformé.
Or, malgré des siècles de domination, nous savons la force de nos civilisations millénaires et de ce qu’elles véhiculent comme perspectives d’avenir.
cours 10:
on a construit une critique de la rationalité instrumentale. Quand j’applique ma manière d’objectivé à une chose qui n’est pas un objet, exemple la culture autochtone, je vais réduire a sa fonction, quelque chose qui ne se réduit pas. Il y a des désirs, des attentes, Comme Hegel l’a fait bien avant lui, Taylor avance que les humains ne développent pas leur identité «isolément» ; ils sont plutôt «façonnés» par le «dialogue avec leurs pairs, qu’ils soient d’accord avec la reconnaissance qu’ils obtiennent des autres ou non». Mais parce que nos identités se forment grâce à ces rapports, elles peuvent également être déformées quand ces processus n’aboutissent pas.
comprendre, c’est expérimenté et sentir.
Le jugement demeure externe
La propriété emergente, dans les année 1960-1970.
Nous sommes dans une société demandant l’assimilation.
Taylor représente une amélioration par rapport aux «stratégies antérieures d’exclusion, de génocide et d’assimilation» qui ont été mises en place au Canada, je soutiens plus loin que la logique selon laquelle la reconnaissance est conçue comme quelque chose qui est accordé ou offert à un groupe ou une entité subalterne par un groupe ou une entité dominant, que cette logique donc est vouée à l’échec, car incapable de modifier, encore moins de transcender, l’ampleur du pouvoir qui est en jeu dans les relations coloniales.
Pour mener une lutte efficace, il faut savoir l’histoire de notre sujet, ainsi que leur passé.
Texte An Antane Kapesh & Jacques Viens :
les canadiens français refusent les conséquences de la relation avec les autochtones,
« Quand le Blanc a voulu exploiter et détruire notre territoire, il n’a demandé de permission à personne, il n’a pas demandé aux Indiens s’ils étaient d’accord. Quand le Blanc a voulu exploiter et détruire notre territoire, il n’a fait signer aux Indiens aucun document disant qu’ils acceptaient qu’il exploite et qu’il détruise tout notre territoire afin que lui seul y gagne sa vie indéfiniment. Quand le blanc a voulu que les Indiens vivent comme des Blancs, il ne leur a pas demandé leur avis et il ne leur a rien fait signer disant qu’ils acceptaient de renoncer à leur culture pour le reste de leurs jours. »
« Du même coup, le Blanc a voulu tuer notre culture indienne en même temps que notre langue indienne. Après être arrivé sur nos terres, en nous prenant pour nous enseigner son mode de vie à lui, le Blanc a pris du même coup nos enfants pour leur donner une éducation de Blancs, uniquement pour les gâcher et uniquement pour leur faire perdre leur culture et leur langue indiennes, comme il a fait à tous les Indiens d’Amérique. »
« Le Blanc ne nous a jamais dit : Vous les Indiens, êtes-vous d’accord que j’aille vous rejoindre dans votre territoire? Êtes-vous d’accord que j’exploite votre territoire? Êtes-vous d’accord que je détruise votre territoire? Êtes-vous d’accord que je construise des barrages sur vos rivières et que je pollue vos rivières et vos lacs? Avant que vous n’acceptiez ce que je vous demande, réfléchissez bien et essayez de bien comprendre. »
cours 11:
L’idée du contrat social : Les règles de la vie en société devraient faire l’objet d’un contrat social conclu volontairement entre des individus libres et égaux.
Du contrat social est un traité de philosophie politique présentant comment l’homme, passé de l’état de nature à l’état de société, peut instituer un ordre social au service de l’intérêt général.
L’expression Contrat social désigne une convention tacite et librement consentie entre les membres du corps social, entre les gouvernés et les gouvernants, entre l’individu et l’Etat. Cette convention permet aux hommes de coexister pacifiquement. Elle est le fondement de la vie du corps social en instaurant un Etat civil qui succède à l’état de nature. Ce concept apparu au XVIe siècle a inspiré des philosophes de la politique dont les plus emblématiques sont Thomas Hobbes (1588-1669), John Locke (1632-1704) et Jean-Jacques Rousseau (1712-1778). Ce dernier, dans son ouvrage Du contrat social publié en 1762, défend le principe de souveraineté du peuple basée sur la liberté, l’égalité et la notion de volonté générale.
L’idée du respect de la personne : On ne peut utiliser une personne comme un simple moyen pour arriver à une fin.
Le respect de la personne est l’une des valeurs phares de la profession. Il englobe à la fois l’établissement et le maintien d’une relation de confiance avec le client, ainsi que la reconnaissance de son unicité, de son droit à la vie privée et de son autonomie décisionnelle1. D’abord, le respect de la dignité d’une personne implique de traiter la personne avec égard et considération, quels que soient notamment son âge, son origine ethnique, son état de santé physique ou mentale ou sa condition sociale. Concernant le respect de la liberté, il s’agit de reconnaître la capacité de la personne à exercer son choix. Ce concept fait également référence à son pouvoir d’agir et de se mouvoir sans contraintes. Enfin, le respect de l’intégrité du client comprend tant son intégrité physique que son intégrité psychologique. Le droit à l’intégrité signifie le droit d’une personne au maintien de son état3.
Texte de John Rawls:
Mon but est de présenter une conception de la justice qui généralise et porte à un plus haut niveau d’abstraction la théorie bien connue de contrat social telle qu’on la trouve, entre autres, chez Locke, Rousseau et Kant.
Par conséquent, nous devons imaginer que ceux qui s’engagent dans la coopération sociale choisissent ensemble, par un seul acte collectif, les principes qui doivent fixer les droits et les devoirs de base et déterminer la répartition des avantages sociaux.
La théorie de la justice comme équité commence, ainsi que je l’ai dit, par un des choix les plus généraux parmi tous ceux que l’on puisse faire en société, à savoir par le choix des premiers principes qui définissent une conception de la justice, laquelle déterminera ensuite toutes les critiques et les réformes ultérieures des institutions. Un des traits de la théorie de la justice comme équité est qu’elle conçoit les partenaires placés dans la situation initiale comme des êtres rationnels qui sont mutuellement désintéressés. Cela ne signifie pas qu’ils soient égoïstes, c’est-à-dire qu’ils soient des individus animés par un seul type d’intérêts, par exemple la richesse, le prestige et la domination.
La théorie de la justice comme équité n’est pas une théorie du contrat complète. En effet, il est clair que l’idée de contrat peut être étendue au choix d’un système éthique plus ou moins exhaustif, c’est-à-dire comportant des principes pour toutes les vertus et pas seulement pour la justice.
Recherche sur mes questionnements
https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/droits-ancestraux
Les droits des Autochtones sont difficiles à définir au Canada en raison de la diversité des peuples autochtones. Par exemple, les Premières Nations signataires de traités avec le gouvernement fédéral peuvent jouir de privilèges (comme des paiements de transfert annuels) auxquels les nations sans traités n’ont pas droit. De façon similaire, les nations autochtones qui ont gagné leurs revendications territoriales devant les tribunaux exercent un contrôle plus important que d’autres sur leur territoire et leur population. Cela étant dit, en général, tous les peuples autochtones disposent de certains droits protégés, qui peuvent inclure le libre accès aux terres et aux ressources ancestrales et le droit à l’autonomie gouvernementale.
Depuis 2008, les droits des Premières Nations vivant dans les réserves sont également couverts par la Loi canadienne sur les droits de la personne. La Cour suprême clarifie les définitions se rapportant aux droits des Autochtones, en particulier en ce qui a trait aux droits (ou titres) des Autochtones par rapport au territoire traditionnel.
Les droits des Autochtones sont également défendus et contestés à l’échelle provinciale et locale. Plusieurs Premières Nations signent des accords sur leurs revendications territoriales avec les gouvernements fédéral et provinciaux. Lorsque les droits territoriaux sont contestés, les rapports entre ces groupes deviennent moins amicaux. La crise d’Oka et la crise d’Ipperwash sont des exemples importants de protestations nées du non-respect des droits territoriaux des Autochtones par les autorités locales et provinciales. Depuis l’arrivée des Européens, les peuples autochtones ont toujours dû lutter pour protéger leurs droits, leurs terres, leurs citoyens et leur mode de vie.
Les peuples autochtones utilisent à travers l’histoire trois arguments pour affirmer leurs droits : la loi internationale, la Proclamation royale de 1763 (ainsi que les traités qui l’ont suivie) et le droit commun (common law), comme défini par les tribunaux canadiens.
Les tribunaux, et plus spécifiquement la Cour suprême du Canada, clarifient et garantissent également plusieurs droits autochtones, dont le droit d’exploiter le territoire et ses ressources. Comme les gouvernements n’arrivent pas à s’entendre au cours des négociations constitutionnelles entourant les droits autochtones, c’est l’appareil juridique qui doit trancher sur la question.
La crise d’Oka
La crise d’Oka, également connue sous le nom de « résistance de Kanesatake », a vu des manifestants mohawks affronter, pendant 78 jours, du 11 juillet au 26 septembre 1990, la police du Québec, la GRC et l’armée canadienne. Des manifestations et des violences connexes se sont produites sur la réserve de Kahnawake, au sud de Montréal. La crise a été déclenchée par un projet d’expansion d’un terrain de golf et de construction de maisons en rangée, sur des terres faisant l’objet d’un litige, à Kanesatake, sur lesquelles se trouvait, notamment, un cimetière mohawk. Les tensions ont été vives, notamment après le décès du caporal Marcel Lemay, un policier de la Sûreté du Québec. Finalement, l’armée a été sollicitée et les manifestations de protestation ont pris fin. L’agrandissement du terrain de golf a été annulé et les terres ont été acquises par le gouvernement fédéral.
En 1961, un parcours de golf de neuf trous est aménagé sur la pinède. Les Mohawks s’opposent à cet aménagement, arguant de la présence très proche d’un cimetière traditionnel; toutefois, leur requête est rejetée et le parcours de golf est effectivement construit.
En 1989, le maire d’Oka, Jean Ouellette, annonce un projet de construction d’un complexe de maisons en rangée et d’agrandissement du terrain de golf sur la pinède et sur le cimetière ancestral de Kanesatake. Étant donné que la revendication territoriale de la bande de Kanesatake a été rejetée en 1986, elle n’est pas consultée sur ce projet.
Afin d’empêcher le projet d’aménagement et de construction sur la pinède, des résidents de Kanesatake construisent une barricade sur une route locale, pour bloquer l’accès au secteur. Des Mohawks venus de deux réserves situées à proximité, Kahnawake et Akwesasne, conjointement avec un groupe de militants, surnommés la Société des guerriers mohawks, se joignent à ces manifestations de protestation, assurant une présence permanente sur les barricades.
Le droit canadien reconnaît certaines traditions autochtones, par exemple le mariage coutumier, que les tribunaux reconnaissent fort tôt, sans toutefois en faire autant pour le divorce. La Loi sur les Indiens mentionne les « adoptions selon les coutumes » sans fournir d’explication, et les tribunaux reconnaissent cette forme d’adoption non seulement dans le cas des collectivités indiennes mais aussi dans les collectivités inuites, en se fondant sur la reconnaissance du droit coutumier autochtone. De même, comme les dispositions de la Loi sur les Indiens concernant les élections ne sont pas obligatoires, les dirigeants des bandes choisis selon la coutume peuvent exercer les pouvoirs légalement conférés au chef et au conseil. Dans de nombreuses collectivités, les conflits entre les conseils choisis selon les règles coutumières et les conseils élus durent depuis des décennies. Dans d’autres, ces conflits se multiplient parce que les partisans de la tradition tentent d’exercer leurs pouvoirs ancestraux ou parce que les conseils élus en viennent à être perçus comme des pions sur l’échiquier du gouvernement fédéral. Les modifications apportées à la Loi sur les Indiens en 1985 donnent aussi lieu à des poursuites, telles celles de l’affaire Corbière (1993), où des membres d’une bande, dont plusieurs viennent d’acquérir leur statut et la reconnaissance de leur appartenance à la bande, contestent les dispositions de la Loi sur les Indiens qui les privent de leur droit de vote parce qu’ils ne résident pas habituellement dans la réserve.