» Sauf la souffrance physique, tout est imaginaire. «
– Jacques Chardonne
Comment nous en somme venu à tellement croire aux sorcières que nous avons dû torturer et tuer des milliers de femmes ?
Introduction
Ce n’est pas nouveau que les femmes sont victimes d’actes exubérant, pour la simple raison d’être femme. La société patriarcale à tenter de les faire basculer du statut de victime à bourreau. Pourquoi et comment les hommes, les institutions, la religion a pu croire tellement fort en leur statut de bourreau que nous avons du exterminé ceux dont il désignait comme » sorcières « . Tout cette représentation n’était que le fruit de leur imagination.

Notre cerveau est tant exceptionnel que redoutable. L’imagination nous a permis de nous développer en tant qu’espèce a une vitesse ahurissante, mais a aussi fait beaucoup de mal sur son passage.
Même le système de justice, qui se doit d’être le plus objectif et juste possible a basculer dans l’univers imaginaire.
Les femmes étaient tellement dangereuse pour la société patriarcale de l’époque (et encore aujourd’hui d’ailleurs) que de les exterminer était la seule issus possible. Ils en sont venu au consensus que les femmes non obéissante étaient des sorcières maléfique des quelle l’on devaient se protéger.
Développement
La mort des femmes sur le bucher est sans équivoque le fruit d’une imagination créative collective. Q’ues-ce que l’imagination réellement ?
Pour ma part, je partage l’idée de Legendre, qui distingue bien l’imagination de l’imaginaire. » L’imagination serait le processus mental, la faculté de se représenter les choses par la pensée, alors que l’imaginaire serait l’ensemble des constructions mentales opérer par l’imagination, soit les productions, les oeuvres construites. » 1

Les gens se faisaient répéter et inciter qu’il fallait absolument dénoncer les personne autour d’eux s’ils avaient un doute. Ne pas dénoncer quelqu’un pouvait les mettre eux même dans une situation ou ild allaient devoir avoir un procès d’hérésie. Les gens avais donc peur (une peur totalement irrationnelle) et dénonçait au moindre comportement sans hésiter.
L’idée que les sorcières existaient et était dangereuse étaient devenu tellement forte que l’on se demandait plus si c’était réel ou un mensonge. Pour les personne de l’époque c’était une vérité. On leurs avaient répétés tellement de fois que c’était devenue une croyance très profonde.
« La répétions génère des croyances très profondes. » 2
1 https://www.erudit.org/fr/revues/rse/2007-v33-n1-rse1732/016186ar/
2 https://nospensees.fr/mensonge-repete-mille-se-transforme-t-verite/
Conclusion
Finalement, l’on peut s’interroger longtemps sur l’imaginaire et comment il a affecter la vie de milliers de femmes. C’est intéressant de s’attarder sur le pouvoir de l’imagination, mais il serait d’autant plus intéressant de voir se qui a mener les institutions, l’Église à vouloir tellement fort, consciemment ou inconsciemment, que cette idée deviennent une réalité.
Informations pertinentes
» Comme le crime de sorcellerie n’existe pas en dehors de la sphère du discours, c’est la dénonciation, c’est-à-dire « le fait de signaler à la justice un acte ou une personne coupable1 », qui le crée à proprement parler : les sorciers ne le sont qu’à partir du moment où ils sont désignés comme tels. «
» Les réflexions qui suivent sur la dénonciation et ses modalités dans le domaine de la sorcellerie sont nourries par la documentation vaudoise et valaisanne du XVe siècle. Il est désormais connu que la Suisse occidentale est, avec d’autres régions de l’Arc alpin, au cœur de l’émergence du stéréotype du sorcier et de la sorcière diabolique. La lutte contre cette nouvelle hérésie d’adeptes de Satan va de pair avec sa découverte. «
» Les instances judiciaires mettent donc à l’œuvre
tout un dispositif répressif : au centre de ce dispositif se situe précisément la
dénonciation, vraie fondatrice du crime. «
» La chasse aux sorcières repose sur la nécessité de débusquer une secte de
sorciers démonolâtres, apostats et anthropophages, et de traquer chacun de ses
membres, qui sont autant d’adeptes du sabbat. «
