Les différentes formes de violences et de discriminations faites aux femmes sont particulièrement d’actualité ces temps-ci avec la vague de féminicides au Québec. De plus, étant en travail social, je m’intéresse beaucoup aux injustices sociales, dont les rapports de force homme-femme.  Nous savons que plusieurs avancées ont été faites en matière de droits des femmes, dont le droit de vote, la contraception, la place des femmes en politique et autres. Après plusieurs cours sur le féminisme, les injustices et le développement du pouvoir d’agir (aussi appelé empowerment), je me demande la question suivante : comment expliquer qu’en 2021, après tant de progrès sociaux et après tant de luttes politiques, qu’il y a encore tant d’inégalités dans les rapports homme-femme, ayant notamment comme effet, une vague de meurtre contre des femmes ?

Cette image ci-dessus est l’image tirée d’un article du Droit, traitant de féminicide, dans le cadre d’une marche. Voici le lien vers l’article :

https://www.ledroit.com/actualites/le-fil-groupe-capitales-medias/marche-contre-les-feminicides–lamour-ne-tue-pas-987a0400e317ed7ddde90088598ae339

Dans plusieurs relations de couple conflictuels, l’homme domine la femme et la réprime dans ses droits et peut lui infliger de la violence physique, psychologique (manipulation, tromperie) et émotionnelle (victimisation). L’homme se permet des atrocités pareilles, sans souci de quelconque conséquence. Lors de l’apparition de l’État moderne, un système social patriarcal a vu le jour, plaçant l’homme en position de supériorité. Exclue de l’exercice de droit, les femmes ne peuvent lutter pour leurs droits ou les exercer. Alors, si une femme veut reprendre le pouvoir sur sa vie, prendre ses propres décisions et se libérer de l’oppression masculine, ce ne sera pas simple. « La violence conjugale est un moyen choisi par l’agresseur, un moyen réfléchi, ce n’est pas une perte de contrôle, c’est pour prendre le pouvoir sur l’autre. L’agresseur va garder le contrôle sur la victime. » (Desmeules, 2021). On voit dans cette citation qu’il y a une quête du pouvoir et tout faire pour le préserver. Dans mon domaine d’étude, j’ai appris que dans beaucoup de cas de violence faite aux femmes, l’homme se venge contre sa conjointe lorsque celle-ci est en processus de quitter la relation toxique. L’homme commet des gestes sordides et peut se défendre en disant : « Elle le cherchait » ou « Elle m’a poussé à bout » ou encore « Je l’aimais, elle ne pouvait pas me quitter ». On peut voir une complète victimisation de l’homme et une déresponsabilisation des gestes commis.

Voici le lien d’un autre article en lien avec une marche à Montréal sur la série de féminicides au Québec en 2021.

https://www.lenouvelliste.ca/actualites/le-fil-groupe-capitales-medias/des-manifestations-contre-les-feminicides-se-deroulent-partout-au-quebec-55db461181965fc9b9889195d4ff5037

Malgré quelques connaissances en travail social, je ne peux expliquer les gestes atroces des hommes sur des femmes. Heureusement, grâce aux leçons et la première partie de la session sur la chasse aux sorcières, un ensemble d’hypothèses pourraient m’aider répondre à ma question de départ.

Il y a toute la sphère des institutions étatiques et religieuses, qui ont pu institutionnaliser et implanter des valeurs au sein de la société de plus en plus moderne. La lutte entre l’État et l’Église a laissé place à une lutte entre hommes et femmes. Enfin, l’émergence d’un pouvoir patriarcal, de nombreux écarts dont l’exclusion des femmes. Donc, malgré des changements dans les institutions et dans les modes de pensée, les violences commises et injustices demeurent.

Ces pistes ci-dessus pourront aider à expliquer davantage le fléau des meurtres faits aux femmes des dernières années et décennies.

J’espère que vous avez apprécié de lire ce petit texte sur mon processus d’enquête. Les injustices sociales me touchent énormément et je pense que notre cours peut nous amener à expliquer certains phénomènes actuels et enrichir notre réflexion commune.

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