Les contes du Roi Arthur et le parallèle entre les Mages et les Sorcières
Les contes du Roi Arthur sont sensiblement répandu dans la culture populaire de nos jours. Il m’est venu à l’esprit à travers de penser à comment était représentés les Mages et les Sorcières de nos jours et à travers l’histoire, et quelles étaient ces différences. Un mage était-il susceptible de subir autant de violence et de jugement qu’une sorcière à l’époque? Et selon la réponse, pourquoi? Si oui, cela signifie que l’Église avait bien en tête de se débarrasser de tout ce qui touchait de près ou de loin à la magie et/ou la sorcellerie. Et que dans ce sens un mage pouvait être considéré au même niveau qu’une femme sorcière. Mais cela ne sonne que vaguement plausible. L’autre option serait qu’ils ne seraient pas traités de la même manière, et cela concorderait plus avec ce que nous rapporterait l’Histoire. Notons aussi la différence avec la manière différente dont sont traités mages et sorcières à travers la culture. Revenons à l’exemple des contes du Roi Arthur. Ce conte se présentent sous plusieurs versions selon l’époque et la provenance mais elles restent pour la plupart consistantes en quelques points. Le mage, Merlin, est vu comme un vieux sage, un vieux fou même parfois, un vieux qui possède plein de connaissances mais aussi surtout qui assiste le Roi Arthur lors de sa quête. On le voit alors comme un allié. Et Morgana, quelques fois représentée comme une ancienne disciple de Merlin et d’autres fois simplement comme la sœur du Roi Arthur, est une femme devenue sorcière mais souvent avec de mauvaises intentions et pour différentes raisons, allant de la vengeance à la simple méchanceté.
On revoit donc encore le parallèle de Mage = Homme = Allié et Sorcière = Femme = Ennemie.
Ce sont des pensées qui paraissent se réimmiscer depuis la pensée religieuse chrétienne.
Un autre exemple que l’on peut tirer de la culture populaire moderne sont les sorcières dans les films Disney. Une sorcière avec de mauvaises intentions est beaucoup plus souvent qu’autrement représentée comme le Mal dans ces films, en plus d’être souvent l’antagoniste de l’histoire du film.
Que ce soit dans les films Disney ou dans le contes du Roi Arthur, on peut aussi rajouter qu’il y a présence de sorcières dites « gentilles » qui viennent en aide au protagoniste quelque fois. Mais dans ce cas-ci il faut mettre l’emphase sur la sorcière fait souvent absence d’un rôle majeur et bienveillant dans ces histoires.
Le lien avec la connaissance manquante du peuple
Point à noter.
À l’époque de l’origine de l’Inquisition et de la sorcière au bucher il faut penser que très peu de connaissances étaient véritablement répandue à travers le peuple. Autrement dit, la majorité de la population détenait très peu de connaissances hors de leurs simple vie de l’époque. Si l’on se penche sur ce point, cela permet d’entrevoir une porte d’entrée dans le pourquoi de la raison pour laquelle les gens paraissaient plus susceptible de croire l’Église sur ses mots et ses intentions. Elle qui en plus de ça détenait autant de pouvoir et d’influence sur le gouvernement d’un pays. C’est le genre d’ennemi que personne ne chercherait à se faire volontairement et dans un certain sens cela peut se comprendre. Mais il y a bien dû y avoir un point où l’Église a poussé trop loin et le peuple a commencé à réaliser de plus en plus de choses et donc à se détacher de l’Église et de ses idées préconçues. Où du moins c’est ce qu’on aurait pu croire au début, mais alors pourquoi est-ce que la violence sur les femmes aurait autant perpétuée? Et à si haute intensité?
Question de perception
Choisir de croire à la sorcellerie peut être une chose très subjective. Dans la société de nos jours où l’on essaie de prouver le plus de choses que l’on peut avec des faits et la pensée rationnelle. Choisir de croire à quelque chose qui peut sembler irrationnel au début peut avoir des mauvaises répercussions sur comment les gens autour de nous nous perçoivent. Ou du moins, ça pourrait être le cas dans cette société occidentale moderne j’en ai bien peur.
Mais pour en revenir à la subjectivité, un exemple que l’on pourrait tirer de ça est que beaucoup de choses qui pour beaucoup de gens pourrait être question de circonstances, qui pourraient même être appelées des coïncidences, pourraient être pour d’autres de la sorcellerie s’il choisissent d’y croire dans ce sens.
C’est un peu comme se demander si vous voudriez choisir de croire entre « les choses sont ce qu’elle sont » et « les choses sont de la sorcellerie ». Voir un acte de sorcellerie là où une grande partie de la population n’y pense même pas deux fois.
Sorcières d’aujourd’hui
Que les gens le croient ou non, il existe encore des sorcières parmi nous de nos jours. Où du moins si vous le voulez, il existe de gens qui se désignent comme étant des sorcières même aujourd’hui et comme étant capable de faire usage de sorcellerie. Même si cela peut sembler farfelu à prime abord, il faut essayer de passer au travers et au-dessus de ça, car la réalité est que ces questions de sorcellerie pourraient en réalité être beaucoup plus « simple » que les gens pourraient croire au début. Il faut vraiment oublier toutes ces questions des magie grandiose et fantastique car ce n’est pas ce que ces sorcières « modernes » proclament être capable de faire.
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- Questionnements
- Quelle est l’étendue de la connaissance des ces gens?
- Dans un certain sens, quelle est la limite de leur savoir?
- J’ai la forte impression que la société de sorcières est enfermée dans une bulle de savoir qui ne s’étend pas plus loin qu’un certain, un peu comme n’importe quel paysan du Moyen Âge. Dans certains cas, leur connaissances ne semble pas aller plus loin que ce qu’on leur transmet par la famille, et les traditions et la culture de cette dernière aussi. Comme si la famille dictait tout ce qui était bon et mauvais pour les enfants, tout ce qu’il est bon de faire et de savoir, et tout ce qui ne l’est pas.
- Beaucoup de leurs propos font référence à Dieu et au Diable. Cela donne l’impression qu’il y a une partie de la religion chrétienne qui s’est incrusté dans cette culture. Et qu’elle ressemble aussi énormément elle-même à une religion. Une religion où on exclut/censure tout le savoir, la connaissance qui n’avantage pas cette religion. Une fermeture d’esprit penchant sur la naïveté tirée de la tradition.
- À plusieurs actions et plusieurs endroits, si l’on demander pourquoi? Pourquoi est-ce que les choses sont ainsi, pourquoi est-ce vous faites cela de telle manière, la réponse semblerait pencher souvent vers le « parce que … » et rien de plus. Un « parce que… » c’est ainsi que les choses sont faites depuis de générations, sans jamais remettre en question la génération précédente.
- Mais est-ce qu’ils en auraient même la capacité? Si leur étendue de connaissances est limitée, est-ce qu’ils auraient même la capacité de se questionner? Est-ce qu’ils sauraient même qu’il y autre chose, d’autres possibilités? Autre que de simplement se replier dans ce que la famille fait, simplement parce que c’est ce que la famille fait.
- Sur la question de l’étendue de connaissances. Les filles abandonnent l’école avant l’école secondaire et les hommes ne vont souvent pas plus loin que terminer l’école secondaire. Est-ce suffisamment de connaissances pour se débrouiller, pour être même assez conscient de soi-même, de la société? De savoir même prendre des décision pour soi et non pour les autres?
- Vidéo sur le mariage arrangé entre familles de sorcières
- Il y a une transaction entre les parents, comme une entente.
- Est-ce que la fille à marier ne serait qu’un outil de transaction? Un bien échangé en échange pour de l’argent?
- L’église et la culture des sorcières se mélangent encore mais ne s’unissent pas, ils se tolèrent du moins.
- Le mariage n’a pas fonctionné. Un mariage dont la mère était certaine [qu’elle était la bonne] depuis que la fille avait 7 ans. Et maintenant? Tout est fini? On revient là-dessus comme si de rien était?
Différence entre la représentation orientale et occidentale de la sorcière
– Différences culturelles dans la représentation
Que ce soit pour cause de différences de religions ou autres choses. Dans la culture orientale, il arrive parfois de voir la figure de la sorcière montrée péjorativement. Mais le plus souvent ce sont des personnes qui ont été blessées auparavant ou autrement dit des victimes d’un quelconque mal qui se tournent parfois vers la magie afin d’arriver à leur fin.
Cela n’enlève pas que la sorcière est tout de même encore représentée avec de mauvaises intentions mais la principale différence qu’il faut noter est que plus souvent qu’autrement ces sorcières orientales ont plus de « personnalité ». Elles sont plus humaines. Ce sont des personnes qui ont simplement été victimes d’un mal et qui cherchent un moyen de le résoudre, tout comme le ferait n’importe qui, incluant les hommes, même s’il ne seraient pas représentés de la même manière.
Exemple : La sorcière dans « Spirited Away » chercher à protéger son petit-fils coûte que coûte. Aussi, dans Howl’s Moving Castle, la grande méchante sorcière est simplement quelqu’un qui essayait au début de s’en sortir à travers une guerre violente, en plus de vouloir trouver son amour qu’elle adore tant, Howl. Elle sont toutes deux basées sur des émotions qu’une très grande partie de la population pourrait au moins trouver humaines ou véritable dans un certain contexte. Souvent cela ne part pas d’une mauvaise intention.
Lorsque l’on voit une sorcière méchante de Disney, elles sont méchante parce que … ? Le plus souvent on pourrait dire « simplement pour être méchante ». Mais plusieurs fois cela tourne autour du même pot d’émotions, la vanité ou le désir de rester belle éternellement, de vivre éternellement. Toutes des émotions qui pourrait sembler détachées? Quasiment typique d’un méchant ou d’une méchante.
À travers les jeux et histoires dans « The Witcher » ont peut observer une image de la sorcière très fantastique. Une femme qui est apte à faire de la magie, peut posséder énormément de pouvoir, assez pour influencer un royaume au complet, ou même plusieurs. La limite du pouvoir va aussi loin que la limite de ses connaissances ainsi que de son pouvoir individuel. Ainsi, une sorcière puissante est plus souvent qu’autrement une femme puissante et confiante en elle-même.
- Sur ce point, il est important de noter que la plupart des sorcières représentées dans le domaine du fantastique sont toujours « belles ». Que ce soit naturellement, par magie ou par des concoctions quelconques, elles sont toujours représentées comme belles et parfois même comme éternellement jeune.
- On peut alors tirer de ce point qu’une sorcière belle et puissante peut être très envoutante et donc avoir une énorme influence.
- En continuant sur cette lancée, on pourrait tisser un lien entre cette fausse réalité, où cette idée tirée de l’imagination et sur la peur que pouvait avoir les hommes de pouvoir et les hommes religieux à l’époque de l’Inquisition sur la place grandissante de la femme dans la société et la peur de leur pouvoir grandissant.
- On peut théoriser que eux, en imaginant des choses comme cela, aurait peur de perdre leur place au pouvoir et leur force et place en tant que « hommes » et ainsi ils auraient cherché des manières de prendre ces imaginations et les tourner en quelque chose de négatif, de péjoratif, quelque chose qui donne envie au premier venu de se détourner de ça et de les chasser.