Cours 1.
Méthode et réflexion concernant le problème de la reconnaissance
L’expression [peuples autochtones] a fait une entrée remarquable dans le champ de l’anthropologie et dans celui du droit au cours du XXe siècle lorsque l’Organisation des Nations unies (ONU) s’est penchée sur les questions que soulevaient les représentants de ces groupes sociaux qui réussirent à y entrer, précisément dans le but d’attirer l’attention sur les situations de déni de droits qu’ils connaissaient dans leurs pays respectifs.
Selon le catalogue culture et communication, on stipule que ‘’le Québec est une société interculturelle, plurielle et inclusive. Il reconnaît et valorise sa diversité, notamment sa riche pluralité ethnoculturelle, comme un élément intrinsèque de son identité nationale.’’ Pourtant, certains témoignages des peuples autochtones peuvent prouver l’ambiguïté de ces propos.
An Antane Kapesh Je suis une maudite sauvagesse
L’ARRIVÉE DU BLANC DANS NOTRE TERRITOIRE Quand le Blanc a voulu exploiter et détruire notre territoire, il n’a demandé de permission à personne, il n’a pas demandé aux Indiens s’ils étaient d’accord. Quand le Blanc a voulu exploiter et détruire notre territoire, il n’a fait signer aux Indiens aucun document disant qu’ils acceptaient qu’il exploite et qu’il détruise tout notre territoire afin que lui seul y gagne sa vie indéfiniment. Quand le blanc a voulu que les Indiens vivent comme des Blancs, il ne leur a pas demandé leur avis et il ne leur a rien fait signer disant qu’ils acceptaient de renoncer à leur culture pour le reste de leurs jours.
En effet, le passé peut prouver beaucoup de points contraires à ce qu’on essaie de décréter dans les médias et de notre bonne conscience mais une problématique reste : la reconnaissance des peuples autochtones comme étant plus qu’il n’en parait, il reste un groupe parfois, oui, reclus de notre société mais reste un groupe d’humains avec des droits à eux propre tout de même, tout comme nous. Le problème reste donc la reconnaissance des droits des peuples autochtones au même principe que la reconnaissance de nos propres droits.