En lisant sur le buzz médiatique que crée Reggie Jackson avec son inclusion au sein du très populaire monde du baseball, je pense à des lectures que j’ai faites qui se questionnent à savoir si la visibilité des femmes noires dans les représentations postmodernes participent activement à l’effondrement de la suprématie blanche ou si, au contraire, elles sont utilisées comme « token », comme poupées dont la finalité est exclusivement le divertissement de la masse (surtout blanche).
Selon l’intellectuelle afro-américaine bell hooks, et je cite, ce phénomène est « la marchandisation de l’Autre dans laquelle la « diversité » devient une « épice » qu’on ajoute pour raviver le plat morose qu’est la culture blanche ». En effet, elle et plusieurs autres académiciennes féministes considèrent que cette représentation ne perturbe pas la suprématie blanche : en fait, cette représentation est utilisée pour justifier l’inutilité d’un combat politique véritable.